Comme les DVD, les Blu-Ray vendus dans le commerce ne peuvent être lus que par les lecteurs Blu-Ray de leur région. La Blu-Ray Disc Association a en effet défini trois zones commerciales dans le monde, pour empêcher artificiellement l'importation parallèle qui permettrait d'acheter des films moins chers, notamment en Asie (voir encadré). Pour le moment, la plupart des studios comme Warner, Sony Pictures et Disney vendent exclusivement des Blu-Ray qui peuvent être lus dans les trois régions. Mais la Fox, depuis le départ, a choisi de faire respecter le zonage en proposant des Blu-Ray différents selon les régions.
Mais comme pour les DVD, les lecteurs Blu-Ray dézonés devraient progressivement se répandre. La platine Panasonic DMP-BD30 est ainsi le premier lecteur de la marque à être craqué pour permettre la lecture de n'importe quel film Blu-Ray en import. Un kit vendu 69 euros par le site Bluraymods contient ainsi une puce à souder sur la platine, qui permet de dézoner le lecteur, nous apprend Cnet.
Le site propose également des kits pour les lecteurs Samsung BP-P1400, Sony BDP-S300 et Sony BDP-S500. Rappelons toutefois que la loi DADVSI interdit le contournement des mesures techniques de protection (MTP), et que le zonage des platines peut être considéré comme une MTP.
lundi 7 juillet 2008
copier les Blu-Ray protégés
Ils l'avaient annoncé pour la fin de l'année 2007, et c'est finalement en 2008,que l'éditeur russe Slysoft annonce la sortie d'une version de son logiciel AnyDVD capable de contourner la protection anti-copie BD+ ajoutée sur les Blu-Ray. La sortie du logiciel donne le coup d'envoi, néanmoins, d'un jeu continuel du chat et de la souris.
Le BD+ est officiellement cassé. Slysoft, qui édite notamment les logiciels Clone DVD et Clone CD, a annoncé la sortie de AnyDVD HD 6.4.0.0, qui permet pour la première fois de décrypter les disques Blu-Ray protégés avec le système BD+. "Les studios de cinéma qui sont passés [du HD DVD] au Blu-Ray se sont peut-être couronnées un peu trop tôt", se gausse l'éditeur dans un communiqué.
L'éditeur avait déjà annoncé sans le démontrer fin octobre avoir réussi à contourner le mécanisme de la protection BD+, qui était une protection supplémentaire qu'apportait le Blu-Ray par rapport au HD DVD. Elle a sans aucun doute joué dans la victoire finale du Blu-Ray sur son adversaire.
La protection BD+ est une surcouche qui consiste à coder les images et la bande son des films d'une manière qui nécessite que les instructions de décodage soient exécutées par une machine virtuelle lancée à l'insertion du disque Blu-Ray dans le lecteur. Celle du BD+ comporte un interpréteur de code de 100 lignes capable de comprendre et d'exécuter jusqu'à 60 instructions différentes. Lorsque le disque est inséré, la machine virtuelle charge le code présent sur le disque du film, et l'interprète pour contrôler l'authenticité du Blu-Ray, et transformer à la volée l'image et le son pour les reconstituer. Pour décrypter un disque Blu-Ray protégé par le BD+, il faut donc disposer à la fois des clés de décryptage, et être capable d'interpréter les instructions de décodage contenues sur le disque (voir notre article du 21 juin 2007 pour en savoir plus). Slysoft n'a pas détaillé sa méthode.
"Il a été décidé pour des raisons stratégiques d'attendre un peu la conclusion de la 'guerre des formats' entre le HD DVD et le Blu-Ray', indique le responsable des technologies Haute-définition de Slysoft Peer va Heuen, pour expliquer pourquoi la sortie qui avait été annoncée pour décembre a finalement été retardée au mois de mars. De plus, l'éditeur a souhaité attendre la sortie des premiers disques Blu-Ray effectivement protégés avec le BD+.
Slysoft reste toutefois vigilant. "Nous nous devons d'admettre que les titres Blu-Ray sortis jusqu'à présent n'ont pas exploité totalement les possibilités du BD+. Des sorties futures auront sans aucun doute une protection BD+ modifiée et mieux polie, mais nous nommes préparés pour cela et nous attendons les développements à venir plutôt sereinement", affirme van Heuen.
Le BD+ est officiellement cassé. Slysoft, qui édite notamment les logiciels Clone DVD et Clone CD, a annoncé la sortie de AnyDVD HD 6.4.0.0, qui permet pour la première fois de décrypter les disques Blu-Ray protégés avec le système BD+. "Les studios de cinéma qui sont passés [du HD DVD] au Blu-Ray se sont peut-être couronnées un peu trop tôt", se gausse l'éditeur dans un communiqué.
L'éditeur avait déjà annoncé sans le démontrer fin octobre avoir réussi à contourner le mécanisme de la protection BD+, qui était une protection supplémentaire qu'apportait le Blu-Ray par rapport au HD DVD. Elle a sans aucun doute joué dans la victoire finale du Blu-Ray sur son adversaire.
La protection BD+ est une surcouche qui consiste à coder les images et la bande son des films d'une manière qui nécessite que les instructions de décodage soient exécutées par une machine virtuelle lancée à l'insertion du disque Blu-Ray dans le lecteur. Celle du BD+ comporte un interpréteur de code de 100 lignes capable de comprendre et d'exécuter jusqu'à 60 instructions différentes. Lorsque le disque est inséré, la machine virtuelle charge le code présent sur le disque du film, et l'interprète pour contrôler l'authenticité du Blu-Ray, et transformer à la volée l'image et le son pour les reconstituer. Pour décrypter un disque Blu-Ray protégé par le BD+, il faut donc disposer à la fois des clés de décryptage, et être capable d'interpréter les instructions de décodage contenues sur le disque (voir notre article du 21 juin 2007 pour en savoir plus). Slysoft n'a pas détaillé sa méthode.
"Il a été décidé pour des raisons stratégiques d'attendre un peu la conclusion de la 'guerre des formats' entre le HD DVD et le Blu-Ray', indique le responsable des technologies Haute-définition de Slysoft Peer va Heuen, pour expliquer pourquoi la sortie qui avait été annoncée pour décembre a finalement été retardée au mois de mars. De plus, l'éditeur a souhaité attendre la sortie des premiers disques Blu-Ray effectivement protégés avec le BD+.
Slysoft reste toutefois vigilant. "Nous nous devons d'admettre que les titres Blu-Ray sortis jusqu'à présent n'ont pas exploité totalement les possibilités du BD+. Des sorties futures auront sans aucun doute une protection BD+ modifiée et mieux polie, mais nous nommes préparés pour cela et nous attendons les développements à venir plutôt sereinement", affirme van Heuen.
Panasonic annonce des Blu-Ray vierges certifiés 6x
Maintenant que les protections des films Blu-Ray sont cassées, la course à la vitesse de gravure peut commencer. Panasonic annonce la sortie des premiers disques Blu-Ray vierges enregistrables (BD-R) certifiés 6x, après la sortie des BD-R 1x en 2004, BD-R 2x en 2006 et BD-R 4x en 2007.
Disponibles à partir du mois d'octobre en versions 25 Go (LM-BR25MDE) et 50 Go (LM-BR50MDE), les BD-R 6x permettent une vitesse de gravure de 216 Mbps (27 Mo par seconde), soit 20 % plus rapide que les DVD 16x. Comptez ainsi 15 minutes pour graver un disque de 25 Go.
Concernant les graveurs Blu-Ray capables d'enregistrer en 6x, ils sont actuellement trois seulement sur le marché français :
Le LG GGW-H20L, disponible à partir de 174,95 €
Le LG BE06LU10, disponible à partir de 259,95 €
Le Buffalo BRHC-6316U2, disponible à partir de 319,90 € (graveur externe)
Disponibles à partir du mois d'octobre en versions 25 Go (LM-BR25MDE) et 50 Go (LM-BR50MDE), les BD-R 6x permettent une vitesse de gravure de 216 Mbps (27 Mo par seconde), soit 20 % plus rapide que les DVD 16x. Comptez ainsi 15 minutes pour graver un disque de 25 Go.
Concernant les graveurs Blu-Ray capables d'enregistrer en 6x, ils sont actuellement trois seulement sur le marché français :
Le LG GGW-H20L, disponible à partir de 174,95 €
Le LG BE06LU10, disponible à partir de 259,95 €
Le Buffalo BRHC-6316U2, disponible à partir de 319,90 € (graveur externe)
60% du contenu publié sur le Web provient aujourd’hui des internautes.
Plus d’1.3 milliards de personnes dans le monde ont accès à Internet. 60% du contenu publié sur le Web provient aujourd’hui des internautes.
Pour analyser ce phénomène, Francis Pisani et Dominique Piotet signent un livre intitulé "Comment le Web change le monde - L’alchimie des multitudes" (éditions Pearson).
Franics Pisani est journaliste et blogueur (www.transnets.net). Dominique Piotet dirige l’Atelier BNP Paribas de Californie. Tous deux vivent à San Francisco.
Pour analyser ce phénomène, Francis Pisani et Dominique Piotet signent un livre intitulé "Comment le Web change le monde - L’alchimie des multitudes" (éditions Pearson).
Franics Pisani est journaliste et blogueur (www.transnets.net). Dominique Piotet dirige l’Atelier BNP Paribas de Californie. Tous deux vivent à San Francisco.
Les escroqueries sur Internet en plein boom
104% d’augmentation en un an. Les escroqueries sur Internet sont en plein boom. Usurpation d’identité, fausses ventes aux enchères, fausses promesses d’héritages… Même si cette hausse des escroqueries s’explique en partie mécaniquement par l’augmentation du nombre d’internautes en France et par le boom du commerce électronique, le phénomène n’est reste pas moins préoccupant.
Dernière affaire en date : une escroquerie au « fishing » ayant pour cible le service Paypal. Une vingtaine d’internautes français au moins ont été abusés. Ils avaient reçu un faux courrier électronique à entête de Paypal, le service de transfert d’argent en ligne. Les escrocs étaient des jeunes situés dans plusieurs villes de France. Ils opéraient sous la houlette d’un garçon de 17 ans installé en Tunisie.
Autre menace sur Internet : le « scam ». Vous recevez un message, souvent en provenance d’Afrique, à propos d’un soi-disant transfert d’héritage. On vous invite à débourser quelques centaines ou quelques milliers d’Euros en échange d’une part de cet héritage. L’offre est alléchante mais, évidemment, c’est une arnaque.
Selon le commissaire Fabien Lang de l’Office Central de Lutte contre la Cybercriminalité, les internautes sont de mieux en mieux informés. Cependant, comme les pirates envoient des milliers de messages pour appâter leurs victimes, il y en a toujours un petit pourcentage qui se fait avoir.
Les conseils pour se prémunir sont toujours les mêmes : ne pas répondre à des sollicitations étranges, se méfier des trop bonnes affaires et aussi protéger son ordinateur avec un antivirus et mettre à jour son système d’exploitation (Windows, MacOS…).
Ajoutons à cela la récente mise en garde de l’Union Européenne à propos des ventes de billets d’avions sur Internet. Faux tarifs ou fausses promotions… Une vente de billet d’avion sur trois serait une arnaque.
REF.:
Dernière affaire en date : une escroquerie au « fishing » ayant pour cible le service Paypal. Une vingtaine d’internautes français au moins ont été abusés. Ils avaient reçu un faux courrier électronique à entête de Paypal, le service de transfert d’argent en ligne. Les escrocs étaient des jeunes situés dans plusieurs villes de France. Ils opéraient sous la houlette d’un garçon de 17 ans installé en Tunisie.
Autre menace sur Internet : le « scam ». Vous recevez un message, souvent en provenance d’Afrique, à propos d’un soi-disant transfert d’héritage. On vous invite à débourser quelques centaines ou quelques milliers d’Euros en échange d’une part de cet héritage. L’offre est alléchante mais, évidemment, c’est une arnaque.
Selon le commissaire Fabien Lang de l’Office Central de Lutte contre la Cybercriminalité, les internautes sont de mieux en mieux informés. Cependant, comme les pirates envoient des milliers de messages pour appâter leurs victimes, il y en a toujours un petit pourcentage qui se fait avoir.
Les conseils pour se prémunir sont toujours les mêmes : ne pas répondre à des sollicitations étranges, se méfier des trop bonnes affaires et aussi protéger son ordinateur avec un antivirus et mettre à jour son système d’exploitation (Windows, MacOS…).
Ajoutons à cela la récente mise en garde de l’Union Européenne à propos des ventes de billets d’avions sur Internet. Faux tarifs ou fausses promotions… Une vente de billet d’avion sur trois serait une arnaque.
REF.:
S'abonner à :
Messages (Atom)