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jeudi 9 décembre 2010

Déclaration de naissance: Une formule trois en un

Déclaration de naissance - Une formule trois en un
« On a voulu simplifier la vie des familles. Elles n’ont plus à aller faire des demandes partout », a déclaré Yolande James
©Agence QMI

MONTRÉAL - Lors d’une naissance, plus besoin d’enregistrer le nouveau-né auprès de la province, de demander un numéro d’assurance sociale (NAS) à Service Canada, puis des prestations pour enfants à l’Agence du revenu du Canada (ARC). Les nouveaux parents peuvent désormais faire d’une pierre, trois coups.

En collaboration avec Québec, le gouvernement fédéral a décidé de réduire les formalités administratives pour les nouveaux parents en réunissant les trois services.

Il leur suffit de remplir une déclaration de naissance et d’autoriser, sur celle-ci, le Directeur de l’état civil à transmettre les renseignements nécessaires à Service Canada et à l’ARC. Les demandes de NAS et de prestations pour enfants sont alors amorcées automatiquement.

« On a voulu simplifier la vie des familles. Elles n’ont plus à aller faire des demandes partout », a déclaré Yolande James, lors de la conférence de presse organisée dimanche, à la halte-garderie Parenthèse Montréal. La ministre de la Famille s’est félicitée « d’un service simple, sûr et efficace, qui rejoint déjà 97 % des nouveaux parents ».

Elle a également insisté sur la plus grande rapidité d’obtention des services offerts.

Au Québec, en vertu du Code civil, toute naissance doit être déclarée auprès du Directeur de l’état civil dans les 30 jours suivant l’accouchement.

REF.:

L'Ordre des infirmières du Québec censure (ordonnance de non-publication )


Ordre des infirmières - Parents en deuil bâillonnés par le Conseil de discipline

Ordre des infirmières

Parents en deuil bâillonnés par le Conseil de discipline,maudit Câ)(*&?*%$, de tabourette !



MONTRÉAL — Radio-Canada demande à la Cour supérieure d’annuler une ordonnance de non-publication de l'identité d'une jeune femme, décédée en 2008 à la suite d’une intervention médicale, afin que les parents puissent parler publiquement du décès de leur fille.

Ce décès avait été fortement médiatisé à cause des circonstances entourant l'acte médical.

Le couple, qui collabore avec Radio-Canada dans le cadre d’un reportage à être présenté concernant le décès de leur fille, consent à ce que soient levées les interdictions décrétées par le conseil de discipline de l'Ordre des infirmières du Québec visant l'identité de leur fille.

Radio-Canada soumet au tribunal que les parents «souhaitent que les faits pertinents soient rendus publics dans l'espoir que d’autres parents n'aient pas à vivre la même douleur qu'eux; douleur qui a été amplifiée par le fait d'avoir été maintenus dans l'ignorance de ce qui s'est passé dans les heures qui ont précédé le décès et de ce qui a véritablement causé le décès», peut-on lire dans la Requête de Radio-Canada.

Ainsi, ces ordonnances, argumente Radio-Canada, sont une atteinte à la liberté d'expression, surtout que les parents n'auraient pas été consultés par le Conseil de discipline de l’Ordre des infirmières qui a émis ces ordonnances.

On ne connaît pas encore à ce stade-ci la date à laquelle sera rendue la décision de la Cour.


REF.:

Les escros de Madoff : Les banques HSBC, JPMorgan Chase, UBS,UBP... !

Affaire Madoff - Accord avec un philanthrope américain, 625 M US$ restitués
Bernard Madoff
© AFP / STEPHEN CHERNIN

NEW YORK - Les États-Unis sont parvenus à un accord avec la famille du philanthrope américain Carl Shapiro, qui va restituer 625 millions de dollars de bénéfices provenant d'investissements dans le fonds de Bernard Madoff, afin de dédommager les victimes de l'escroc.

«Carl Shapiro et plusieurs personnes et entités lui étant liées ont accepté de renoncer à 625 millions de dollars aux Etats-Unis, dont la totalité sera mise à la disposition des victimes du fonds de Bernard Madoff», écrit mardi dans un communiqué le bureau du procureur fédéral de Manhattan, à New York.
«La distribution des fonds aux victimes sera gérée par Irving Picard», le liquidateur du fonds Madoff, ajoute le communiqué, qui précise que l'accord a été approuvé par un juge fédéral mardi.
«La famille Shapiro est heureuse d'avoir conclu cet accord avec le département américain de la Justice et avec le liquidateur», a de son côté commenté un conseiller juridique de la famille Shapiro dans un communiqué.
«Cet accord (...) est un bon exemple des progrès que nous faisons pour rassembler le plus de fonds possible au bénéfice des clients du fonds de Bernard Madoff» ayant perdu leur investissement lors de la plus grosse escroquerie boursière de l'histoire, a pour sa part commenté Irving Picard dans un communiqué séparé.
Carl Shapiro, âgé de 97 ans et domicilié à Boston, a été l'un des premiers clients de Bernard Madoff et a investi dans le fonds de l'ex-gestionnaire de fortune dès 1961, est-il précisé.
«La famille Shapiro ne conteste pas que son compte ait été le bénéficiaire de sommes provenant du fonds de Bernard Madoff qui étaient le résultat ou faisaient partie d'activités illégales perpétrées par Bernard Madoff et d'autres», détaille un compte-rendu judiciaire mis en ligne mardi.
Le liquidateur de l'affaire Madoff a jusqu'à la fin de la semaine pour porter plainte contre des complices présumés et réclamer des fonds au bénéfice des victimes.
Ces derniers jours, il a donc accéléré ses démarches et a réclamé au moins 9 milliards de dollars à la banque britannique HSBC et diverses entités associées, 6,4 milliards de dollars à la banque américaine JPMorgan Chase, et 2 milliards de dollars à la banque suisse UBS, les accusant de complicité avec l'escroc.
M. Picard a également annoncé un accord avec la banque suisse Union Bancaire Privée (UBP) qui va restituer un montant pouvant aller jusqu'à 500 millions de dollars.
Bernard Madoff, 72 ans, a été condamné en 2009 à 150 ans de prison pour cette escroquerie, estimée entre 23 et plus de 65 milliards de dollars, selon que l'on compte avec ou sans les intérêts.

Mise a part les Banques,Madoff (Juif d'origine) avec ses magouilles avait un rendement de 1%/mois de plus que les autres,et en tout temps ? wow ce qui est impossible a long terme !!!
Sa chaîne de Ponzi en ayant trop d'ampleur pour continuer,il savait que tout allait éclater un jour,et il a continué.
Il faisait accroire a ses clients ,de faire parti d'un club exclusif d'investisseur.
IL a harnaqué la communauté juive(ironique)de Palm Beach ou tous les riches sont installés.
Ensuite ,il a harnaqué les pauvres de Californie ,qui investissaient dans des fonds nourissiers ,qui alimentait les placements de Madoff.Il a fait perdre toute les économie de l'organisation caritative "Elie Wiesel" ,soit plus de 15$ Millions.
Presque tout les investisseurs de Wall Street le savaient et n'investissaient pas dans les fonds de Madoff.
Au 17 ième étage du chic Lipstick building de Madoff,il y avait plein de vieux computer et d imprimantes qui produisaient des reçus de transaction pour ses clients.IL n' a jamais changé ses imprimantes ou pc par une firme informatique craignant que l'on découvre son jeux.
Il gérait des placements que pour 11 à 25 clients selon la SEC12, pour un montant de 17 milliards USD13. Ces clients étaient des banques, des fonds et de grosses fortunes personnelles13 auxquelles il en était arrivé à offrir un taux de profit de 17 % par an14
Intrigué par les taux de profit proposés par Madoff, Harry Markopolos, un de ses concurrents, avait alerté dès 1999 par écrit la SEC, et concluait en 2005 : « Le plus grand hedge fund du monde est une escroquerie ».
Le fonds ayant accumulé d’énormes pertes, Madoff aurait alors monté un système de cavalerie ou vente pyramidale11 où il payait les intérêts des premiers investisseurs avec le capital apporté par les derniers entrés. Suite à la chute des marchés financiers fin 2008, certains clients ont souhaité retirer leurs fonds, faisant alors s’écrouler le système13. « Début décembre 2008, il devait faire face à des retraits de 7 milliards de dollars, alors qu'il disposait de moins de 1 milliard en banque »10. La SEC craignait que l’ensemble des actifs financiers du fonds ne soient en réalité fictifs12 et que la fraude n’avoisine les 50 milliards USD, ce qui en ferait la plus grande fraude réalisée par un seul homme.

Il était seulement 40% du temps a son bureau et le reste du temps en vacance dépensant son argent en France,a Palm Beach.....
Le 20 février 2009, le liquidateur de la société de Madoff a annoncé avoir retrouvé 650 millions USD27.
D'après le New York Times, 15,5 milliards de dollars auraient été remboursés par les banques à leurs 720 000 investisseurs hors des États-Unis, correspondant à l'ensemble des fonds investis hors intérêts28

Les complices et les bénéficiaires

Irving Picard, l'administrateur judiciaire chargé de liquider la société de Bernard Madoff estime à environ 2000 le nombre de personnes ou entreprises qui ont gagné de l'argent grâce à Madoff et a accusé environ 1000 d'avoir profité indûment de ce système, parmi eux la famille Levy qui a négocié un arrangement de 220 millions de dollars29,30,31 et la banque UBP avec qui l'arrangement porte sur environ 500 millions de dollars.
Irving Picard a déclaré que « Madoff n'a pas agi seul pour commettre la plus grande fraude financière de l'histoire », il a annoncé qu'il réclamait 6,4 milliards de dollars à la banque américaineJPMorgan Chase, principale banque du fonds de Bernard Madoff, deux milliards de dollars à la banque suisse UBS32 et neuf milliards de dollars à la banque britannique HSBC33. Il a également porté plainte contre Citigroup concernée à hauteur de 425 millions de dollars, BNP Paribas pour environ 400 millions de dollars, Legacy Capital, Capital Research, ABN AMRO, BBVA, Nomura et Merrill Lynch34,35.

Le dossier Kohn

Irving Picard soupçonne la banquière autrichienne Sonja Kohn d'être la complice principale de Madoff, « En Sonja Kohn, Madoff a trouvé une âme soeur criminelle, dont l'avidité et l'inventivité malhonnête égalaient la sienne », a t-il déclaré36.
Elle est accusée d'avoir "pendant plus de vingt ans, orchestré une vaste machination illégale". "M. Madoff payait Mme Kohn" qui rabattait l'argent de ses clients vers le fonds de M. Madoff, qui la payait secrètement en retour"37.
Dans la plainte centrée sur Sonja Kohn, Picard lui réclame 9,1 milliards de dollars de dommages et intérêts ainsi que 10.5 milliards à la banque qu'elle a fondée, à la banque italienne Unicredit, à sa filiale Bank Austria et à 53 autres personnes et entités.
« Compte tenu de l'étendue du montage Ponzi de Madoff, de la nature trompeuse des accusés et de la structure délibérément byzantine de Medici Enterprise, nous pensons que seront révélées encore plus d'informations relatives à l'ampleur réelle de cette entreprise criminelle », ajoute-t-il.
* on apprenait le 10 Dec 2010; que ,

Picard réclame 19,6 milliards de dollars de dommages et intérêts à Sonja Kohn ainsi qu'à la banque italienne Unicredit, à sa filiale Bank Austria et à 53 autres personnes physiques et morales.
Le Wall Street Journal avait révélé en février que les fils et le frère de Bernard Madoff sont visés dans des affaires de fraude fiscale bien qu'aucune inculpation n'ait été prononcée.
ET,le 11 Dec. ,le décès de Mark Madoff, âgé de 46 ans, intervient le jour du deuxième anniversaire de l'arrestation de son père, impliqué pendant une vingtaine d'années dans une escroquerie de grande ampleur dont le préjudice mondial a été évalué jusqu'à 65 milliards de dollars.

Le 17 Decembre 2010,un investisseur, Jeffry Picower, a succombé en octobre 2009 à une crise cardiaque en Floride alors que le liquidateur du fonds Madoff, Irving Picard lui réclamait 7,2 milliards de dollars.

Ses héritiers sont tombés d'accord pour verser la somme, la plus forte somme jamais bloquée (pour être ainsi restituée) dans l'histoire des États-Unis, a indiqué le procureur fédéral de New York Preet Bharara lors d'une conférence de de presse.
«L'intégralité des 7,2 milliards de dollars sera reversée aux victimes. Nous espérons donner l'argent l'année prochaine», a-t-il ajouté.
REF.: canoe, http://www.ft.com/cms/s/0/2428b572-016c-11e0-9b29-00144feab49a,dwp_uuid=b7a8d610-caaf-11dd-87d7-000077b07658.html#axzz17X3bkIuT

Madoff a eu des complicités jusque dans les banques dont la HSBC. Redifussion sur les ondes de RDI ("une heure sur terre ")dimanchè 12 décembre à 20 heures.

C'est de valeur que Radio-Canada a mit un voile sur son émission "une heure sur terre",et faire accroire au peuple,que Madoff est le gros méchand !


On apprenait ,le 19-11-2013 que , les États-Unis ont annoncé mardi un accord à l'amiable record de 13 milliards de dollars, qui était très attendu, avec la banque JPMorgan Chase pour mettre fin aux poursuites liées aux prêts hypothécaires à risque.
Cet accord «met fin aux plaintes fédérales et d'États américains sur le regroupement, la vente et la titrisation de produits adossés à des prêts hypothécaires (RMBS) par JPMorgan Chase (et ses filiales) Bear Stearns et Washington Mutual» avant la crise financière, a déclaré le ministre de la Justice de l'État de New York, Eric Schneiderman, dans un communiqué.

La révolution se fait par les banques: Canto = 1 vs Banques = 1


France - Cantona retire l'argent de sa banque, sans faire beaucoup d'émules
À l'appel d'Éric Cantona, des membres du collectif Sauvons les riches ont retiré toutes leurs économies de la Société générale pour les redéposer au Crédit coopératif.
© AFP Photo / Bertrand Langlois
Le timming n'y était pas !

L'ancienne star du football Eric Cantona devait retirer des espèces d'une petite agence du nord de la France, mais son appel à la «révolution par les banques» ne suscitait pas mardi de mouvement de masse aux guichets.

«M. Cantona est passé la semaine dernière pour prévenir qu'il allait faire un retrait supérieur à 1500 euros» (montant à partir duquel le retrait ne peut être instantané, NDLR), a déclaré Antoine Poissonnier, responsable de l'agence BNP Paribas d'Albert, petite commune du nord de la France, sans pouvoir préciser quand l'ex-star de Manchester United comptait passer.

Éric Cantona, reconverti dans le cinéma et le théâtre, tourne actuellement à Albert un film de gangsters, De force, dans lequel il joue aux côtés d'Isabelle Adjani.

Mais à Paris, Lille ou Marseille, l'appel à retirer son argent semblait très peu suivi.

Aucun retrait massif n'a non plus été constaté dans les agences des grandes banques présentes en Belgique.

À Marseille, ville natale d'Éric Cantona, les responsables de trois agences bancaires (LCL, BNP Paribas, Société Générale) du centre ville n'ont relevé aucune activité inhabituelle.

«Nous n'avons même pas reçu de commandes de fonds en espèces de la part de clients», a expliqué Didier Borriello, directeur de l'agence centrale LCL à Marseille.

À Paris, des membres du collectif Sauvons les riches ont vidé mardi leurs comptes dans une agence Société Générale avant de déposer les espèces retirées dans une banque coopérative pour démontrer qu'il y a une solution alternative à la finance irresponsable qui dirige le monde.

Dans une vidéo qui fait du buzz sur internet, «Canto» a affirmé que «s'il y a 20 millions de gens qui retirent leur argent, le système s'écroule. «La révolution se fait par les banques. Au lieu d'aller dans les rues faire des kilomètres (pour manifester), tu vas à la banque de ton village et tu retires ton argent», avait-il lancé.

Un appel à passer à l'acte le 7 décembre s'est répandu via le réseau Facebook à plusieurs autres pays d'Europe, dont le Royaume-Uni et la Belgique.

Cet appel a été jugé irresponsable par la plupart des responsables politiques français et européens.

«Un citoyen comme Éric Cantona ne doit pas induire en erreur des gens simples qui n'ont pas les économies qu'il a», a déclaré le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker.

Fustigeant une initiative qui pourrait pénaliser les Français les plus modestes, la ministre des Sports Roselyne Bachelot a rappelé que M. Cantona faisait «de la publicité pour des voitures, des rasoirs tandis que son épouse (la comédienne Rachida Brakni) fait de la publicité pour un système bancaire».

La mobilisation sur internet et la polémique engendrée par cette initiative illustre la défiance persistante à l'égard du secteur, deux ans après la crise financière.

«Ce que Cantona pose, c'est une question que tous les Français se posent», c'est-à-dire: «dans le fond, les banques nous ont emmenés au mur, on les a beaucoup aidées, aujourd'hui, elles refont des profits et nous, on va toujours aussi mal», a reconnu la dirigeante du Parti socialiste Martine Aubry.

Le patron de la Banque nationale de Belgique Guy Quaden a perçu dans cette initiative «le degré d'animosité de la population à l'égard des banquiers, suite aux bêtises faites par certains d'entre eux».


REF.:

Lutter contre les allégements fiscaux des riches: Un enjeu planétaire !

États-Unis - Obama promet de lutter contre les allégements fiscaux des riches
La présidence américaine fait face à la colère d'une partie des élus démocrates au Congrès.
© AFP / Scott Olson

WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a défendu mardi le compromis fiscal qu'il a conclu la veille avec ses adversaires républicains tout en promettant de lutter contre les allègements d'impôts des riches «lorsqu'ils expireront dans deux ans».

«Je suis tout aussi opposé aux allègements fiscaux pour les riches que je l'ai été depuis des années», a dit M. Obama au cours d'une conférence de presse à la Maison Blanche.

«A long terme, nous ne pouvons tout simplement pas nous le permettre. Et lorsqu'ils expireront dans deux ans, je me battrai pour y mettre fin», a-t-il ajouté, évoquant 2012, l'année de l'élection présidentielle.

La présidence américaine fait face à la colère d'une partie des élus démocrates au Congrès, qui estiment que le président a trop cédé aux républicains sur le dossier de la fiscalité.

M. Obama a admis qu'il lui était impossible de «faire bouger» les républicains sur la question des réductions d'impôts pour les plus riches. «C'est leur Graal», a-t-il lancé. «Ces réductions d'impôts pour les riches semblent être au coeur de leur doctrine économique».

Le président a répété son accusation selon laquelle les républicains avaient «pris en otage» la classe moyenne en bloquant les réductions d'impôts pour tout le monde à moins qu'elles ne profitent aussi aux plus favorisés.

«Je sais qu'il est tentant de refuser de négocier avec des preneurs d'otages», a déclaré M. Obama en poursuivant l'analogie. «Mais seulement si l'otage n'est pas blessé. Dans ce cas précis, l'otage était le peuple américain et je ne voulais pas qu'il soit meurtri».

L'accord conclu lundi après une semaine de négociations entre l'administration démocrate et les républicains du Congrès, sortis vainqueurs des élections législatives du 2 novembre, prévoit une prolongation des cadeaux fiscaux controversés de l'ère Bush pour tous les contribuables pendant deux ans, en échange d'un déblocage des allocations chômage qui avaient expiré fin novembre et qui seront versées jusqu'à fin 2011.

M. Obama a ainsi renié sa promesse maintes fois énoncée de ne pas laisser les contribuables les plus aisés continuer à profiter d'allégements d'impôts.

Il a justifié sa décision par son souhait d'éviter à la classe moyenne de «devenir une victime collatérale du conflit politique à Washington».

«Ma mission est de faire tout ce que je peux pour que l'économie aille de l'avant. Ma mission est de faire tout ce que je peux pour relancer les créations d'emploi. Ma mission est de me préoccuper des familles de la classe moyenne qui sont en difficulté à l'heure actuelle et des Américains qui sont privés d'emploi sans en être responsables», a justifié M. Obama.

Or, ce compromis fiscal "apporte un coup de pouce additionnel à l'économie qui est nettement plus fort que ne l'espéraient la plupart des économistes", a relevé M. Obama. "Nous devrions avoir une croissance économique et une croissance des embauches plus rapides" du fait de ce compromis, a-t-il affirmé.


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