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mardi 22 février 2011

Krach: C'est quoi le trading haute fréquence ?

S'il y a un secteur du trading automatique qui fait énormément parler de lui en ce moment, c'est bien celui du trading haute fréquence. Bien que ce type de trading électronique existe depuis de nombreuses années et emploie de nombreux ingénieurs que ça soit dans le domaine de la finance et des mathématiques pures ou de l'informatique au sens large, l'actualité récente l'a mis sous le feu des projecteurs (et nous en avons déjà parlé sur Trading Automatique ici).

L'affaire Goldman/Aleynikov ou comment un informaticien/mathématicien de génie russe développe un programme de trading haute fréquence qui fait gagner des gros sous à Goldman et garde ensuite le code dans ses poches alors qu'il change d'employeur pour y obtenir un salaire beaucoup plus important que son précédent (déjà important...) salaire. L'intéressé a été arrêté par le FBI à l'aéroport. Bref, une histoire de vol de propriété intellectuelle presque banale si ce n'est qu'elle a mis sous le feu des projecteur le fait que les banques pouvaient encore faire de l'argent en ces temps de crise, ce qui gêne évidemment l'opinion publique. Argent étant synonyme de spéculation et qui en était l'initiateur: le trading haute fréquence.

L'opinion publique et celle du milieu des affaires étant concentré sur le sujet, les hommes politiques n'ont pu y rester insensibles et ont alors réveillé la SEC qui est l'organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers. C'est en quelque sorte le « gendarme de la Bourse » américain, aux fonctions généralement similaires à celles de l'AMF français. Celle ci, tirée de son sommeil diront les médisants, est alors tombée des nues en apprenant qu'il existait des ordres flash ("flash order") et a décidé de sévir en les bannissant. Finalement les marchés comme le Nasdaq ont suivi cette recommandation par eux même. C'est quoi les ordres flashs? Ce sont des types d'ordre qui sont placés sur un ECN pendant un bref instant avant d'être propagés à tous les autres ECN. L'information qui est non-publique est le placement initial de l'ordre flash sur le premier ECN. Tous les membres de cet ECN sont conscients que cet ordre sera propagé sur les autres ECN, ce qui leur procure un avantage potentiel exploité par des programmes de trading haute fréquence.

On peut grosso modo imaginer (et résumer ou simplifier) le trading haute fréquence comme du market making à vitesse accélérée (on parle de millisecondes ici). Ses défenseurssoulignent d'une part qu'il apporte un surpplus de liquidités que les marchés apprécient et rémunèrent, et d'autre part qu'il rend le marché un peu plus efficient en éliminant de plus en plus les possibilités d'arbitrage. Au contraire, ses délateurs estiment qu'il fausse l'équité entre les opérateurs. Les traders classiques feraient face à une concurrence déloyale. Ceux ayant une meilleur connexion et un meilleur accès au marché étant privilégié (à savoir les automates de trading hautes fréquences). D'après ces personnes, l'avantage serait donné à la spéculation plutôt qu'à l'investissement.

L'objectif de cet article n'est pas de débattre pour ou contre le trading haute fréquence. D'autres le font très bien pour nous et je préfère vous donner le maximum de cartes en main pour juger par vous même.

Voici une vidéo de Marketplace sur Vimeo.

Voici une autre vidéo tirée de Bloomberg sur le trading haute fréquence :

Krach: Chez Goldman Sachs,y a t' il eut vol de code informatique ?

Sergey Aleynikov


L'histoire révélé sur wikipedia:
Sergey Aleynikov est un ancien programmeur informatique Goldman Sachs(Banque). Il est accusé [1] d'avoir volé le code informatique que Goldman Sachs utilisés pour effectuer des opérations pour compte propre.

Selon Assistant United States Attorney FaccipontiJoseph, «il y a un danger que quelqu'un qui savait comment utiliser ce programme pourrait l'utiliser pour manipuler les marchés de manière déloyale."

Il a émigré de Russie vers les États-Unis en 1991. Il est marié à Elina, et père de trois enfants.
De Décembre 1998 à avril 2007, il a servi comme directeur de la division de routage R& D de IDT Corporation. [1]
Il a contribué à un certain nombre de projets open source Erlang. [2] Il a égalementpublié modules CPAN. [3]
Le 3 Juillet 2009, il a été arrêté par des agents du FBI à Newark Liberty International Airport, après Goldman a sonné l'alarme sur une violation de la sécurité soupçonnés.
Il est accusé d'avoir indûment la copie des codes de logiciel qui exécute «sophistiqués,haute vitesse et des métiers à fort volume d'actions diverses et des marchés des produits de base», telle que décrite par Goldman.
Il a travaillé pendant deux ans chez Goldman sur un salaire de 400.000 dollars. Au début de Juin, il a quitté pour rejoindre Goldman Technologies Teza, une start-up de Chicago qui a offert de tripler son salaire.
Il a été condamné en Cour fédérale américaine en Décembre 2010, de deux chefs de vol de biens volés et de transport de biens volés, et risque jusqu'à 10 ans de prison.Détermination de la peine est prévue pour Mars 18, 2011.

A suivre ...............

REF.: Wiki ,

lundi 21 février 2011

Smartphone et Tablette 4G : Processeurs SnapDragon quad core 2,5 GHz attendu pour la fin de l'année

Qualcomm accélère encore ses processeurs SnapDragon


Technologie - L'incontestable leader des puces pour smartphones a annoncé au Mobile World Congress le lancement de nouveaux modèles en "single" et "dual core" cadencés jusqu’à 1,5 GHz (smartphone)et en "quad core" (2,5 GHz)(pour TablettePC) d'ici à la fin de l'année.

Envoyé spécial à Barcelone - Le numéro 1 des processeurs et des modems pour smartphones avec SnapDragon, Qualcomm n'entend pas lâcher son leadership. L'américain qui écoule 1 chipset toutes les 27 secondes (!) entend d'abord adresser tous les segments de marché.

Outre les téléphones, et les produits hybrides comme le Xperia Play de Sony Ericsson, le fondeur a pour objectif de dominer le marché naissant des tablettes, un objectif qui semble se concrétiser chez de nombreux fabricants.

Qualcomm lorgne également le segment des livres électroniques ou encore des téléviseurs connectés. "SnapDragon everywhere" semble être la philosophie de Paul E. Jacobs, CEO du groupe, venu présenter ses nouveautés à Barcelone, sans oublier de faire le tour de ses partenaires.

Du coup, on a vu le patron du fondeur un peu partout, aux conférences LG, Sony Ericsson, HTC...

Consommation réduite de 65%

Reste que Qualcomm est attendu sur l'innovation technologique. Et au moment où Texas Instruments commence enfin à rattraper un peu de son retard avec les dernières versions d'OMAP, son concurrent et compatriote enfonce le clou avec toujours plus de vitesse pour ses puces. De quoi rendre nos smartphones toujours plus rapides et surtout plus souples.

Le groupe a donc officialisé la nouvelle ligne SnapDragon avec d'abord du dual core cadencé jusqu'à 1,5 Ghz déjà disponible pour les fabricants, il est notamment utilisé sur les derniers Optimus de LG.

Le quad core qui atteindra la bagatelle de 2,5 GHz est attendu pour la fin de l'année, et pourrait bien bouleverser le marché de la mobilité avec une puissance jamais vue. Il a vocation à d'abord équiper les tablettes. Qualcomm revendique également un gain de consommation de 65% avec cette nouvelle ligne de produits (par rapport à la première génération de SnapDragon). Une bonne nouvelle pour l'autonomie des terminaux connectés.

Qualcomm s'adapte à la 4G

Le groupe américain est dans son jardin à Barcelone. Leader mondial des processeurs et des modems pour smartphones avec SnapDragon, Qualcomm veut attaquer tous les segments de marché : smartphones, produits hybrides comme le Xperia Play de Sony Ericsson et tablettes.

Sa nouvelle ligne SnapDragon avec du dual core cadencé jusqu'à 1,5 Ghz , déjà disponible pour les smartphones, sera étoffée d'ici la fin de l'année par une version quad core destinée aux tablettes qui atteindra la bagatelle de 2,5 GHz. Une puissance jamais vue qui devrait leur donnera une nouvelle dimension .

Côté connectivité (Snapdragon englobe processeur, puce graphique et modem), Qualcomm annonce un upgrade HSPA permettant d'atteindre théoriquement plus de 80 Mb/s de débit.

Surtout, il revoit également son module LTE en dual-mode 3G+ avec une vitesse théorique de 150 Mb/s. Alors que les réseaux 4G commencent à se multiplier et que les fabricants lancent de plus en plus de modèles compatibles, Qualcomm occupe donc le terrain. Encore une fois.


REF.: businessmobile.fr ,

dimanche 20 février 2011

Économie: Acheter les dettes des autres?

Économie - Acheter les dettes des autres?
Que l’automobile ait été achetée d’un marchand de véhicules usagers ou d’un particulier, le nouvel acheteur n’a que très peu de recours si une institution bancaire lui réclame son véhicule, en raison d’une dette impayée par le précédent propriétaire.
© Agence QMI / Joël Lemay

MONTRÉAL - Au cours de la dernière année, près de 20 000 Québécois ont la mauvaise surprise d’apprendre que leur nouvelle auto ou celle qu’ils prévoyaient acheter n’était pas libre de dettes, une situation jugée «inquiétante» par le Registre des droits personnels et réels mobiliers (RDPRM).

Malgré un battage publicitaire considérable effectué depuis quelques années, à peine 31% de la population a déjà entendu parler du RDPRM et de ce nombre, plus de la moitié n’en connaît pas l’utilité, selon un sondage réalisé par l’organisme en avril 2010.

Or, les quelque 94 904 personnes qui ont consulté le registre en 2009-2010 ne l’ont pas fait en vain : près d’un consommateur sur cinq a ainsi appris que son véhicule était inscrit au RDPRM et donc potentiellement grevé de dettes.

D’autres, moins chanceux, l’apprennent à leurs dépens lors de la visite d’un huissier.

«Faire une recherche sur le site du RDPRM prend à peine deux petites minutes. Et ça peut éviter une tonne de problèmes, dont celui d’avoir à payer son véhicule deux fois», note le porte-parole du registre, Me Charles Dorion.

Ainsi, comme l’explique ce dernier, si un particulier vend son auto alors qu’il lui reste encore 5000$ à payer à la banque, c’est le nouveau propriétaire qui sera responsable d’acquitter ce paiement aux yeux des institutions bancaires.

Pieds et poings liés

Que l’automobile ait été achetée d’un marchand de véhicules usagés ou d’un particulier, le nouvel acheteur n’a que très peu de recours à sa disposition si une institution bancaire lui réclame son véhicule, en raison d’une dette impayée par le précédent propriétaire.

«On peut prendre un recours contre le vendeur avec un avocat ou le poursuivre à la cour des petites créances, mais ça demande du temps et de l’argent. Et le problème est toujours là», a rappelé M. Dorion.

Jean-Félix Bouchard est huissier de justice pour l’Étude J.F. Bouchard, à Montréal et a souvent collaboré avec le RDPRM lors de campagnes de sensibilisation. Il lui arrive encore souvent de saisir des véhicules qui traînent des dettes.

«Plusieurs personnes sont crédules. Dans trois cas sur cinq, c’est un mélange de négligence et d’ignorance. Les gens connaissent le RDPRM, mais ne jugent pas nécessaire de consulter le registre. Pourtant, l’achat d’une auto est l’un des plus importants dans une vie, après celui d’une maison», a-t-il confié.

De son côté, le porte-parole du RDPRM, Charles Dorion, trouve «décevant» que la population ne consulte pas davantage cet «outil précieux».

Selon un sondage mené en avril 2010 sur la notoriété du RDPRM à la grandeur du Québec, seulement 10 % de la population a déjà consulté au moins une fois le registre.

Pour le consulter, visitez le www.rdprm.gouv.qc.ca


REF.:

samedi 19 février 2011

l’exploitation du gaz de schiste pourrait être néfaste.

Étude

L'IRIS dégonfle le gaz de schiste



Étude - L'IRIS dégonfle le gaz de schiste
Une station d’exploitation de gaz de schiste.
© Agence QMI

MONTRÉAL - L’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) vient de publier une étude qui soutient que l’exploitation du gaz de schiste pourrait être néfaste.

Selon l’IRIS, l’exploitation du gaz de schiste pose problème pour trois raisons : elle ne sera pas aussi rentable que prévu, elle sera sans effet sur l’indépendance énergétique du Québec et elle sera plus polluante que ce que disent ses promoteurs.

En ce qui a trait à la rentabilité de la ressource, le chercheur Bertrand Schepper, un des auteurs de l’étude, concède que le développement d’une authentique filière du schiste au Québec créera des emplois directs « intéressants », mais juge exagérées les prétentions de l’industrie sur les retombées à venir. « Quand André Caillé nous dit qu’il faudra des gens pour préparer du café pour les travailleurs du schiste, il a tendance à exagérer », a-t-il affirmé.

Selon l’IRIS, qui se fie à l’expérience de certains États américains, il faut espérer 1200 emplois directs et indirects dans la foulée du développement d’une industrie du gaz de schiste au Québec, et non 5000, comme le prétendent ses promoteurs.

Questionné à savoir comment l’exploitation d’une ressource locale pourrait ne pas contribuer à l’indépendance énergétique de la province, alors que le Québec importe en ce moment la quasi-totalité de son gaz de l’Ouest canadien, le chercheur a expliqué que le gaz de schiste serait exploité par des compagnies privées qui auront le loisir d’exporter la ressource où bon leur semble. On pourrait donc se retrouver à exporter du gaz de schiste québécois, tout en continuant d’importer du gaz de l’ouest.

« On ne peut pas être certain que ce gaz sera utilisé au Québec », a-t-il expliqué.

Le chercheur insiste sur le caractère polluant du gaz naturel, en soulignant qu’il faut le comparer à l’hydroélectricité, la principale forme d’énergie utilisée au Québec pour produire de l’électricité. L’IRIS s’inquiète en outre des fuites de méthane engendrées par l’exploitation du gaz de schiste.

Dans son étude, l’IRIS concède tout de même quelques avantages au gaz naturel. Ainsi, il reconnaît que « la conversion vers le gaz naturel des équipements actuels de chauffage au charbon et au mazout pourrait contribuer à la réduction des GES ».


REF.: