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samedi 19 février 2011

l’exploitation du gaz de schiste pourrait être néfaste.

Étude

L'IRIS dégonfle le gaz de schiste



Étude - L'IRIS dégonfle le gaz de schiste
Une station d’exploitation de gaz de schiste.
© Agence QMI

MONTRÉAL - L’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) vient de publier une étude qui soutient que l’exploitation du gaz de schiste pourrait être néfaste.

Selon l’IRIS, l’exploitation du gaz de schiste pose problème pour trois raisons : elle ne sera pas aussi rentable que prévu, elle sera sans effet sur l’indépendance énergétique du Québec et elle sera plus polluante que ce que disent ses promoteurs.

En ce qui a trait à la rentabilité de la ressource, le chercheur Bertrand Schepper, un des auteurs de l’étude, concède que le développement d’une authentique filière du schiste au Québec créera des emplois directs « intéressants », mais juge exagérées les prétentions de l’industrie sur les retombées à venir. « Quand André Caillé nous dit qu’il faudra des gens pour préparer du café pour les travailleurs du schiste, il a tendance à exagérer », a-t-il affirmé.

Selon l’IRIS, qui se fie à l’expérience de certains États américains, il faut espérer 1200 emplois directs et indirects dans la foulée du développement d’une industrie du gaz de schiste au Québec, et non 5000, comme le prétendent ses promoteurs.

Questionné à savoir comment l’exploitation d’une ressource locale pourrait ne pas contribuer à l’indépendance énergétique de la province, alors que le Québec importe en ce moment la quasi-totalité de son gaz de l’Ouest canadien, le chercheur a expliqué que le gaz de schiste serait exploité par des compagnies privées qui auront le loisir d’exporter la ressource où bon leur semble. On pourrait donc se retrouver à exporter du gaz de schiste québécois, tout en continuant d’importer du gaz de l’ouest.

« On ne peut pas être certain que ce gaz sera utilisé au Québec », a-t-il expliqué.

Le chercheur insiste sur le caractère polluant du gaz naturel, en soulignant qu’il faut le comparer à l’hydroélectricité, la principale forme d’énergie utilisée au Québec pour produire de l’électricité. L’IRIS s’inquiète en outre des fuites de méthane engendrées par l’exploitation du gaz de schiste.

Dans son étude, l’IRIS concède tout de même quelques avantages au gaz naturel. Ainsi, il reconnaît que « la conversion vers le gaz naturel des équipements actuels de chauffage au charbon et au mazout pourrait contribuer à la réduction des GES ».


REF.:

1 commentaire:

Anonyme a dit...

en fin de compte sur la probabilité d'exploitation ou de récupération des gaz de schistes ,c'est moins de 40 %