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PARIS - Le groupe internet américain Google a lancé mercredi dans sept pays d'Amérique du Nord et d'Europe son service de vente en ligne pour les éditeurs de presse, auxquels il propose une plate-forme d'où ils pourront vendre abonnements et articles à l'unité.
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Le service «One Pass» a été lancé en France, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne, au Canada, en Italie et en Espagne, a indiqué depuis Paris Philippe Colombet, directeur de «Google Actualités» pour Google France.
«One Pass n'est pas un site ou une application opérée par Google, mais une plate-forme destinée aux éditeurs pour qu'ils puissent, depuis leur propre site internet ou depuis leurs applications, vendre de manière très simple un abonnement ou un accès à un article», a-t-il expliqué.
Ce service «est une étape dans la valorisation de l'information payante, c'est une plate-forme technologique pour faciliter ces micro-paiements aussi bien pour l'éditeur que pour l'internaute», a ajouté M. Colombet.
«L'intérêt pour l'internaute est qu'il peut depuis tout type d'appareil - via le web ou le mobile - payer de manière très simple et fluide pour des articles ou des abonnements, et passer d'un titre à un autre», selon lui.
Cette offre se fait en partenariat avec l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur en France,Tomorrow Focus, Gruner & Jahr, Axel Springer en Allemagne, Prisa en Espagne et Rust Communications aux États-Unis, a précisé Google.
Service abonnement App StoreLe fabricant informatique américain Apple a dévoilé mardi son propre service d'abonnements à diverses formes de médias (presse, musique, vidéos) à travers son magasin en ligne App Store. Il prendra une commission de 30% des recettes d'abonnements à travers son App Store.
Interrogé par l'AFP sur le fait de savoir si «One Pass» était une réponse à l'offre d'Apple, Philippe Colombet a indiqué qu'il s'agissait d'un «développement prévu» par Google «et pas d'une annonce de circonstance».
«L'outil technologique est fourni gratuitement à l'éditeur et lorsqu'il y a une transaction - un abonnement ou un paiement à l'acte - l'éditeur reçoit la très grande majorité du revenu sur chaque transaction, environ 90%», a indiqué M. Colombet.
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