Éric Luksenberg obtient gain de cause
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SANS INDICATIF – Au terme d’une comparution houleuse devant le juge, le restaurateur Éric Luksenberg est parvenu à une entente avec Revenu Québec. Il va pouvoir être en partie libéré de ses dettes et sortir de sa faillite, déclarée à l’été 2009. L’ancien président du Regroupement des commerçants du Vieux-Montréal, Éric Luksenberg avait affirmé être victime d’acharnement de la part de Revenu Québec qui s’opposait à sa libération de faillite. Le fisc lui réclamait 100 000 $ pour le libérer de ses obligations financières, une somme qu’il n’avait pas.
Argent avait rendu publique l’histoire de M. Luksenberg à la mi-mars. Ce dernier s’est dit très heureux de la tournure des événements, estimant que son dossier ne se serait pas réglé aussi vite sans l’intervention des médias.
Le restaurateur a critiqué l’attitude de l’avocat de Revenu Québec, qui a exigé un billet du médecin pour attester que sa femme souffrait effectivement du cancer. « J’ai dû crier pour obtenir gain de cause », a-t-il commenté.
Érik Luksenberg a signalé avoir reçu des dizaines de messages d’encouragements sur sa page Facebook de personnes qu’il ne connaissait même pas. « On m’a dit que c’était le temps que quelqu’un parle à propos de Revenu Québec », a-t-il dit.
Par le passé, M. Luksenberg a employé 200 personnes et possédé huit restaurants prestigieux dans ses meilleures années, dont le Saint-Amable, La Marée, Homard Fou et Chez Éric.
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