Bons ou mauvais citoyens? La Chine compte les points
Tu grilles un feu rouge
? Paf, 10 points en moins. Tu t’occupes mal de tes enfants ? 50 points
en moins. Tu dis du mal du parti communiste chinois sur les réseaux
sociaux ? 100 points en moins. Par contre, si tu fais du bénévolat, tu
gagnes 10 points. Et si le parti te reconnaît comme “citoyen modèle”,
c’est 100 points de gagnés. Pour cela, il suffit de “bien agir”, en
travaillant consciencieusement et en dénonçant des personnes corrompues
par exemple… Ce monde “idéal” (et à peine flippant), c’est celui que
prépare le gouvernement chinois à ses citoyens. Le plan a été dévoilé
fin octobre, et devrait entrer en vigueur d’ici 2020. Son principe,
baptisé “crédit social” est similaire à celui du permis à point : tu
commences dans la vie avec un capital de 1 000 points, et toute
“mauvaise action” t’en retire. Les citoyens les mieux notés pourront
ainsi obtenir plus facilement une chambre dans un hôtel de luxe ou avoir
le droit d’inscrire leurs enfants dans les meilleures écoles. Les
autres seront sanctionnés, et auront par exemple plus de mal à trouver
un emploi…
En savoir plus :
https://www.geoado.com/actus/la-chine-veut-noter-ses-citoyens-et-punir-les-mauvais-eleves-49292/Tu grilles un feu rouge
? Paf, 10 points en moins. Tu t’occupes mal de tes enfants ? 50 points
en moins. Tu dis du mal du parti communiste chinois sur les réseaux
sociaux ? 100 points en moins. Par contre, si tu fais du bénévolat, tu
gagnes 10 points. Et si le parti te reconnaît comme “citoyen modèle”,
c’est 100 points de gagnés. Pour cela, il suffit de “bien agir”, en
travaillant consciencieusement et en dénonçant des personnes corrompues
par exemple… Ce monde “idéal” (et à peine flippant), c’est celui que
prépare le gouvernement chinois à ses citoyens. Le plan a été dévoilé
fin octobre, et devrait entrer en vigueur d’ici 2020. Son principe,
baptisé “crédit social” est similaire à celui du permis à point : tu
commences dans la vie avec un capital de 1 000 points, et toute
“mauvaise action” t’en retire. Les citoyens les mieux notés pourront
ainsi obtenir plus facilement une chambre dans un hôtel de luxe ou avoir
le droit d’inscrire leurs enfants dans les meilleures écoles. Les
autres seront sanctionnés, et auront par exemple plus de mal à trouver
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L'inventeur du crédit social chinois : Lin Junyue !
Tu grilles un feu rouge
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sociaux ? 100 points en moins. Par contre, si tu fais du bénévolat, tu
gagnes 10 points. Et si le parti te reconnaît comme “citoyen modèle”,
c’est 100 points de gagnés. Pour cela, il suffit de “bien agir”, en
travaillant consciencieusement et en dénonçant des personnes corrompues
par exemple… Ce monde “idéal” (et à peine flippant), c’est celui que
prépare le gouvernement chinois à ses citoyens. Le plan a été dévoilé
fin octobre, et devrait entrer en vigueur d’ici 2020. Son principe,
baptisé “crédit social” est similaire à celui du permis à point : tu
commences dans la vie avec un capital de 1 000 points, et toute
“mauvaise action” t’en retire. Les citoyens les mieux notés pourront
ainsi obtenir plus facilement une chambre dans un hôtel de luxe ou avoir
le droit d’inscrire leurs enfants dans les meilleures écoles. Les
autres seront sanctionnés, et auront par exemple plus de mal à trouver
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Le système de crédit social (chinois : 社会信用体系 ; pinyin : shèhuì xìnyòng tǐxì ; litt. « système [de] confiance [en la] société »1) est un projet du gouvernement chinois visant à mettre en place un système national de réputation des citoyens2 et entreprises3, inspiré du score de crédit des États-Unis (en), mais en y ajoutant un système de récompenses et de pénalités pour ceux respectant ou ne respectant pas les règles édictées. Chacun d'entre eux se voit attribuer une note, échelonnée entre 350 et 950 points4, dite « crédit social », fondée sur les données dont dispose le gouvernement à propos de leur statut économique et social. Le système repose sur des outils de surveillance globale et de surveillance de masse, et utilise les technologies d'analyse du big data9, afin d'établir un réseau de « confiance » (守信, shǒuxìn) et de réduire les possibilités de fraudes que commettent les entreprises et citoyens3. En 2018, selon Foreign Policy, il ne s'agit pas d'un système orwellien, mais d'un système visant à pousser entreprises et citoyens à respecter leurs obligations légales (remboursement des dettes (en bloquant par exemple les achats de produits de luxe ou des billets de voyage), respect de la législation sanitaire, conformité des produits, etc.).
Tu grilles un feu rouge
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en moins. Tu dis du mal du parti communiste chinois sur les réseaux
sociaux ? 100 points en moins. Par contre, si tu fais du bénévolat, tu
gagnes 10 points. Et si le parti te reconnaît comme “citoyen modèle”,
c’est 100 points de gagnés. Pour cela, il suffit de “bien agir”, en
travaillant consciencieusement et en dénonçant des personnes corrompues
par exemple… Ce monde “idéal” (et à peine flippant), c’est celui que
prépare le gouvernement chinois à ses citoyens. Le plan a été dévoilé
fin octobre, et devrait entrer en vigueur d’ici 2020. Son principe,
baptisé “crédit social” est similaire à celui du permis à point : tu
commences dans la vie avec un capital de 1 000 points, et toute
“mauvaise action” t’en retire. Les citoyens les mieux notés pourront
ainsi obtenir plus facilement une chambre dans un hôtel de luxe ou avoir
le droit d’inscrire leurs enfants dans les meilleures écoles. Les
autres seront sanctionnés, et auront par exemple plus de mal à trouver
un emploi…
En savoir plus :
https://www.geoado.com/actus/la-chine-veut-noter-ses-citoyens-et-punir-les-mauvais-eleves-49292/Tu grilles un feu rouge
? Paf, 10 points en moins. Tu t’occupes mal de tes enfants ? 50 points
en moins. Tu dis du mal du parti communiste chinois sur les réseaux
sociaux ? 100 points en moins. Par contre, si tu fais du bénévolat, tu
gagnes 10 points. Et si le parti te reconnaît comme “citoyen modèle”,
c’est 100 points de gagnés. Pour cela, il suffit de “bien agir”, en
travaillant consciencieusement et en dénonçant des personnes corrompues
par exemple… Ce monde “idéal” (et à peine flippant), c’est celui que
prépare le gouvernement chinois à ses citoyens. Le plan a été dévoilé
fin octobre, et devrait entrer en vigueur d’ici 2020. Son principe,
baptisé “crédit social” est similaire à celui du permis à point : tu
commences dans la vie avec un capital de 1 000 points, et toute
“mauvaise action” t’en retire. Les citoyens les mieux notés pourront
ainsi obtenir plus facilement une chambre dans un hôtel de luxe ou avoir
le droit d’inscrire leurs enfants dans les meilleures écoles. Les
autres seront sanctionnés, et auront par exemple plus de mal à trouver
un emploi…
En savoir plus :
https://www.geoado.com/actus/la-chine-veut-noter-ses-citoyens-et-punir-les-mauvais-eleves-49292/Des points en plus pour un don du sang, mais un score en baisse pour un chien promené sans sa laisse... La Chine
expérimente dans la confusion le "crédit social" qui récompense ou
pénalise les citoyens, avant une généralisation du système attendue l'an
prochain.
Dans un pays connu pour son étroite surveillance
policière, le dispositif en préparation fait craindre l'émergence d'une
société orwellienne, toujours davantage sous le contrôle du Parti communiste au pouvoir.
Plusieurs
provinces ou municipalités du pays ont d'ores et déjà mis en place des
systèmes de notation du comportement des citoyens... mais sans que ces
derniers soient forcément au courant de leur existence.
Pour
l'heure, il s'agit encore d'un fatras d'initiatives locales sans
coordination entre elles, relèvent des experts: récompenses comme
pénalités diffèrent d'un endroit à l'autre, de même que les critères
d'évaluation de la "fiabilité" des personnes.
A Pékin, on peut ainsi perdre des points pour avoir mangé dans le métro, à Shanghai pour avoir promené son chien sans laisse.
Les conséquences varient aussi.
Dans
la capitale, les heureux possesseurs d'un crédit élevé seront avantagés
pour décrocher un emploi de fonctionnaire ou une place à la maternelle
pour leur enfant.
Mais
dans la ville de Qinghuangdao, à 300 km à l'est, la récompense se fera
sous la forme d'un "certificat de citoyen modèle", à encadrer au dessus
de son lit, ou bien d'un examen médical annuel gratuit.
Système national en 2020
Au
plan national, le gouvernement central a pour objectif de créer au plus
tard en 2020 un système de crédit social couvrant tout le pays.
Mais
"il n'y aura pas de système à points unique pour tous les citoyens,
c'est un mythe", assure Jeremy Daum, spécialiste du droit chinois à
l'Université Yale, aux Etats-Unis.
Pékin
pourrait en revanche recourir à une panoplie d'instruments tels qu'un
système de placement sur liste noire, de dénonciation publique ou encore
de notation collective, comme pour les restaurants. Objectif: lutter
contre les mauvais payeurs, les charlatans ou encore le plagiat dans les
oeuvres universitaires.
Shazeda Ahmed, doctorante à l'Université de Berkeley, aux Etats-Unis, estime que le débat est loin d'être tranché.
"Le
gouvernement n'a pas de certitude sur la question et cherche à définir
ce qu'un tel système pourrait accomplir et quelles seraient ses
limites", observe-t-elle.
L'an dernier, les tribunaux chinois ont
émis pas moins de 17,46 millions d'interdictions de prendre l'avion et
5,47 millions d'interdictions de prendre le TGV, d'après le Centre
d'information national du crédit social.
Une actrice chinoise,
Michelle Ye, faisait partie des personnes ciblées pour non respect d'un
ordre du tribunal. En mars, elle s'est vue interdire de monter dans un
avion après avoir été reconnue coupable de diffamation envers une
ex-maîtresse de son compagnon de l'époque. L'interdiction de voyager a
été levée après que le tribunal lui eut enjoint de présenter des
excuses.
Le classement à la porte
Pour l'heure, les règles
sont loin d'être claires en ce qui concerne les sanctions infligées aux
mauvais élèves du crédit social et il n'est pas facile pour un individu
de connaître sa note. Les citoyens apprennent parfois par hasard qu'ils
sont ostracisés.
"L'un des problèmes majeurs avec les
expérimentations actuelles de crédit social en Chine, c'est que la
plupart des gens ne sont pas informés qu'ils ont été placés sur une
liste noire", observe Zhu Lijia, enseignante à l'Académie chinoise de
gestion publique.
"On ne sait pas non plus en fonction de quels
critères on peut se retrouver sur une liste noire, ça n'est pas clair du
tout", dit-elle.
Des projets pilotes, tels que celui mis en place
dans la ville de Suzhou, près de Shanghai, s'accompagnent d'une
application téléchargeable sur laquelle les administrés peuvent vérifier
leur score.
Dans la province orientale du Shandong, des
villageois ont vu apparaître l'an dernier des "classements de fiabilité"
à la porte de leur maison, avant que ces derniers soient retirés face
au tollé des habitants.
Les autorités peinent à convaincre que le
dispositif ne portera pas atteinte aux droits des individus et
n'entravera pas l'accès aux services publics tels qu'écoles et hôpitaux.
"Le système ne servira pas à sanctionner des personnes", a assuré en juin Lian Weiliang, vice-président du commissariat au Plan.
"Contrôle totalitaire"
Mais
les défenseurs des droits jugent que le système de crédit social,
combiné à l'arsenal de surveillance du pouvoir, peut donner à ce dernier
encore plus de moyens d'étouffer toute velléité de dissidence.
Le
pays comptait en 2016 pas moins de 176 millions de caméras de
surveillance réparties dans l'espace public, contre 50 millions aux
Etats-Unis par exemple, selon le cabinet d'études IHS Markit.
D'ici
à 2022, le chiffre devrait atteindre le niveau astronomique de 2,76
milliards, soit pratiquement deux caméras pour chacun des 1,4 milliard
d'habitants du pays. Des outils qui, couplés aux techniques de
reconnaissance faciale dans lesquels la Chine est en pointe, inquiètent.
Sans
parler du risque d'atteinte à la vie privée, particuliers comme
entreprises ignorant quelles données sont rassemblées sur leur compte et
combien de temps elles sont conservées.
Même si le système actuel
manque de cohérence, ses critiques redoutent qu'il ait le potentiel de
se transformer en un dispositif de contrôle surveillant les moindres
aspects de la vie quotidienne.
Pour l'écrivain contestataire Ye
Du, le crédit social est "un nouveau genre de contrôle totalitaire de la
société", qui donne aux gouvernants "un pouvoir de surveillance sans
égal sur chaque minute de la vie de chacun".
Les modalités exactes de calcul du système de crédit social restent opaques, relève The Verge:
«Les
citoyens sont apparemment tout aussi susceptibles d'être signalés pour
des infractions mineures, comme le fait de laisser des vélos garés sur
un trottoir, d'émettre des excuse qui sont jugées “insincères”, ou
d'être de mauvais payeurs de l'envergure de Jia. Et il est souvent
difficile de savoir s'ils sont sur une liste noire et encore moins quel
type de recours est possible.»
«Le
gouvernement chinois espère clairement créer une réalité dans laquelle
les mesquineries bureaucratiques pourraient limiter significativement
les droits des personnes. À mesure que grandit le pouvoir du président
Xi Jinping, et que le système approche de sa mis en œuvre totale,
d'autres abus viendront.»
Certains diront que l'on va vers une dystopie!
Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire
organisée de telle façon qu'il soit impossible de lui échapper et dont
les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contraintes
de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer
leur libre arbitre.
Une dystopie peut également être considérée, entre autres, comme une utopie qui vire au cauchemar
et conduit donc à une contre-utopie ; l'auteur entend ainsi mettre en
garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie (ou d’une pratique) contemporaine1.
De fait, la différence entre dystopie et utopie tient davantage à la
forme littéraire et à l'intention de son auteur qu'au contenu : en
effet, nombre d'utopies positives peuvent également se révéler
effrayantes2,3,4.
Le genre de la dystopie est souvent lié à la science-fiction, mais pas systématiquement, car il relève avant tout de l'anticipation. Ainsi, l'impact que ces romans ont eu sur la science-fiction a souvent amené à qualifier de dystopie toute œuvre d'anticipation sociale décrivant un avenir sombre.
Les mondes terrifiants décrits dans ces romans ont souvent
tendance à faire croire qu'une dystopie est, par définition, la
description d'une dictature sans égard pour les libertés fondamentales.
Il existe cependant des contre-exemples et la critique est divisée
quant aux relations entretenues entre la dystopie et les régimes
politiques qu'elle vise. Que la dystopie soit par nature une critique
d'un système politique ou idéologique précis (et en particulier une critique du totalitarisme) est un point qui demeure débattu dans les milieux universitaires.
Un outil contre terrorisme:
-Le budget pour la sécurité au pays est de 10 milliard $ cette année 2019
-Sont intéressé par ce système: Cambodge Sri Lanka, chili et Pologne.
-20 millions de citoyens sur liste noir.
Présente de nouvelles preuves sur
la surveillance par l’État dans la province du Xinjiang, où le
gouvernement a soumis 13 millions de musulmans turcs à une répression
accrue dans le cadre de sa« Campagne contre le terrorisme violent
», entre janvier 2018 et février 2019, Human Rights
Watch a pu désosser l’ingénierie de l’application mobile utilisée par
les responsables pour se connecter à la plate-forme intégrée des
opérations conjointes (IJOP), le programme de
police du Xinjiang qui regroupe des données sur les
personnes et identifie les personnes potentiellement menaçantes.
En examinant la
conception de l’application, qui était à l’époque accessible au public,
Human Rights Watch a clairement révélé les types de comportements et de
personnes visés par ce système de surveillance de masse.
REF.:
Attention au format HTML avec des .xls ? On reçoit des mails avec une facture jointe au format PDF.
.xls?
Ces pauvres hackers ne se sont pas encore mis au format .xlsx ?