Meta indique clairement qu'il faut faire davantage pour arrêter ce marché de mercenaires.
Meta cible les entreprises utilisant Facebook et Instagram pour espionner
1500 comptes Facebook et Instagram liés à de l'espionnage ont été fermés.
Meta a annoncé jeudi avoir fermé quelque 1500 comptes Facebook et Instagram.
Agence France-Presse
Meta
a annoncé jeudi avoir fermé quelque 1500 comptes Facebook et Instagram
liés à des cybermercenaires qui les ont utilisés pour espionner jusqu'à
50 000 organisations militantes, des personnes dissidentes et des
journalistes pour une clientèle du monde entier.
Les
comptes en question étaient connectés à sept sociétés offrant des
services allant de la collecte d'informations publiques en ligne à
l'utilisation de fausses identités pour entrer en relation avec les
cibles en passant par de l'espionnage numérique par le biais du
piratage.
Meta – anciennement le groupe Facebook de Mark Zuckerberg
– affirme avoir alerté les quelque 50 000 personnes pouvant avoir été
visées.
Ces
cybermercenaires prétendent souvent que leurs services ne ciblent que
les personnes qui commettent des crimes et les terroristes, souligne
Meta dans un rapport. Leur ciblage est en fait sans distinction et
inclut des journalistes, des critiques de régimes autoritaires, des
familles de membres de l'opposition et des personnes qui militent pour
les droits de la personne.
Quatre des sociétés concernées sont basées en Israël, un
pays réputé dans le secteur de la cybersurveillance : Cobwebs
Technologies, Cognyte, Black Cube et Bluehawk CI.
Les trois autres sont BellTroX, basée en Inde, Cytrox, basée en Macédoine du Nord, et une société non identifiée basée en Chine.
Faux comptes pour espionner
[Ces entreprises] semblent prêtes à cibler n'importe qui pour le compte du plus offrant, a relevé Nathaniel Gleicher, responsable de la sécurité, lors d’une rencontre avec les médias.
Elles se présentent généralement comme des services
d'intelligence sur Internet, spécialisés dans la collecte et l'analyse
d'informations récupérées sur des sites, des blogues, des forums de
discussion, des pages de médias, etc.
Les cybermercenaires créent parfois de faux comptes sur
les réseaux sociaux pour récolter encore plus d'éléments personnels,
rejoignant même les conversations ou groupes auxquels ces personnes
participent.
Les entreprises tentent aussi parfois de gagner la
confiance de leur cible avant de les duper en leur envoyant des pièces
jointes ou des liens piégés et ainsi accéder, frauduleusement, à leurs
téléphones intelligents ou ordinateurs.
Elles peuvent alors récupérer des données sensibles comme
des mots de passe, des numéros de téléphone, des photos, vidéos et
messages, selon ce que décrit le rapport. Elles peuvent aussi activer
les micros, caméras et les fonctions de géolocalisation pour mieux
espionner.
Pour le parlementaire démocrate et président d'un comité
sur le renseignement au Congrès américain, Adam Schiff, cette annonce de
Meta indique clairement qu'il faut faire davantage pour arrêter ce marché de mercenaires.
Meta n'a pas pu déterminer qui dirigeait l'entreprise
opérant depuis la Chine, mais a constaté que certains des serveurs
utilisés pour l'espionnage semblaient aussi être utilisés par les forces
de l’ordre.
Notre
enquête a révélé que des outils malveillants étaient utilisés pour
surveiller des groupes minoritaires dans toute la région Asie-Pacifique,
y compris dans la région du Xinjiang en Chine, en Birmanie et à Hong
Kong, souligne le rapport.
L'une des sociétés visées, Cytrox, a par ailleurs été
accusée jeudi par une équipe de recherche du Citizen Lab, l'organisation
de cybersécurité de l'Université de Toronto, d'avoir développé un
logiciel ayant servi à espionner au moins deux Égyptiens, un responsable
politique en exil, Ayman Nour, et l'hôte d'un populaire programme
d'informations, qui a souhaité rester anonyme.
Une autre société ciblée par Meta, Black Cube, a démenti
jeudi auprès de l'AFP les accusations, affirmant ne mener aucune
opération de piratage informatique ou même évoluer dans le cybermonde.
Black Cube se présente comme un cabinet d'assistance juridique utilisant
des méthodes légales pour obtenir des informations sur des contentieux.
Des bactéries qui résistent aux antibiotiques, des virus
qui mutent, des tiques qui provoquent une allergie à la viande : voilà
des exemples de nos casse-tête de demain. Dans un avenir pas si
lointain, nous risquons d’être exposés plus fréquemment à des maladies
émergentes qui pourraient gagner le sol québécois. Il faut s’y préparer
dès maintenant, martèlent des experts.
«Il
y a [des] virus et autres corps pathogènes [déjà présents ailleurs] qui
vont être appelés à [arriver au Québec], à cause de notre rapport à la
nature [...] C’est inévitable», prévient André Dagenais, coordonnateur
du Réseau de recherche en santé respiratoire du Québec.
En plus,
de «nouvelles maladies», c’est-à-dire celles que nous ne connaissons pas
encore comme la COVID-19 avant que la pandémie éclate, vont être plus
fréquentes, estime-t-il.
Le réchauffement climatique et notre mode
de vie moderne sont mis en cause. Entre autres parce qu’ils ont pour
effet:
de provoquer des migrations d’animaux et d’insectes
porteurs de pathogènes qui peuvent transporter chez nous des infections
connues ou inconnues de la science et qui, pour l’heure, sont absents
ici;
d’offrir de nouvelles opportunités aux virus et aux bactéries de muter vers l’humain;
d’augmenter les contacts entre les humains, les
animaux et les insectes. Ce qui hausse aussi les risques de
transmission.
Difficile de prévoir
Y aura-t-il de nouveaux
pathogènes au Québec? Quelles maladies infectieuses viendront chez nous,
et quand? Seront-elles dangereuses pour l’humain ou de simples
nuisances? Provoqueront-elles des épidémies ou pas?
Les scientifiques n’ont pas de boule de cristal pour répondre à ces questions.
Photo Chantal Poirier
Le professeur titulaire à la Faculté de médecine
vétérinaire de l’Université de Montréal, Stéphane Lair, fait une
autopsie sur un phoque avec des étudiants. «Les changements climatiques
seront associés à de nouvelles maladies, surtout [celles] transmises par
les nouveaux insectes.»
Chose certaine, «il y a des risques d’émergence de
maladies qui vont probablement aller en augmentation au niveau de la
fréquence. C’est difficile de prévoir quand va être la prochaine
épidémie», résume Stéphane Lair, professeur titulaire en santé de la
faune à la Faculté de médecine vétérinaire.
«C’est dans la nature
du virus de changer constamment, donc on sait qu’il y a de nouvelles
pathologies qui vont arriver», ajoute André Dagenais.
Pas de panique
Heureusement, les chercheurs interrogés ne s’attendent pas à voir déferler sur nous une vague de nouvelles maladies dangereuses.
S’ils
se gardent bien de se montrer alarmistes, mieux vaut se préparer,
demeurer à l’affût et s’assurer de mettre en place les bons outils pour
lutter contre les nouveaux microbes auxquels nous serons exposés.
Car,
s’il y a bien une chose que l’apparition de la COVID-19 nous a apprise,
c’est que le monde n’était pas prêt à faire face à une nouvelle maladie
aussi contagieuse.
La clé du succès résidera notamment dans les
investissements en recherche, la formation du personnel médical, la
sensibilisation du public et la lutte aux changements climatiques.
C’est une question sur laquelle s’entend la douzaine d’experts consultés par Le Journal dans le cadre de ce dossier.
Déjà commencé
Il
faut dire que ce phénomène est d’ores et déjà amorcé. En général, «dans
la dernière décennie, il y a eu une augmentation du nombre de zoonoses
[c’est-à-dire des maladies transmises par les animaux ou les insectes
aux humains] déclarées à travers le monde», poursuit Stéphane Lair.
Outre
la COVID-19 qui a évidemment bouleversé la planète, le Québec a été,
jusqu’ici, relativement épargné à ce chapitre par rapport à d’autres
pays.
Mis à part la maladie de Lyme qui prend de l’ampleur, on
n’a pas constaté de hausse marquée de ces nouvelles infections chez
l’humain, ajoute le professeur.
«Pas encore», précise-t-il.
Menace à la santé
Sauf que ça pourrait vite devenir préoccupant pour notre
santé. Il faudra ainsi composer avec l’arrivée de nouvelles maladies
encore inconnues. Par exemple, un virus présent chez un animal pourrait
trouver une façon de nous infecter.
Mais nous aurons aussi à faire face à l’installation d’agents
pathogènes, comme des parasites qui sévissent déjà ailleurs, mais qu’on
« n’est pas prêts à accueillir [chez nous] », prévient Christopher
Fernandez-Prada, chef du laboratoire de parasitologie de l’Université de
Montréal.
« Il faut se préparer, avoir des outils et la formation
pour les affronter dans les années à venir, parce que ça s’en vient »,
alerte le chercheur.
Par exemple, des insectes bien présents chez
nos voisins du sud pourraient traverser la frontière en raison du
réchauffement de la planète.
Ça pourrait être le cas de la tique
étoilée, dont la morsure peut transmettre une allergie à la viande. Ou
encore de la kissing bug, une punaise qui peut propager un parasite
mortel lorsqu’elle mord.
Vacciner les ratons
«Je
pense que la COVID-19 nous fait réaliser que les maladies infectieuses
sont vraiment importantes et qu’on doit surveiller les liens
animaux-humains pour empêcher des éclosions comme [celles qu’] on a
eues», note M. Fernandez-Padra.
Un système de surveillance est
déjà en place pour guetter la propagation des bactéries et des virus
connus, puis pour limiter les dégâts qu’ils peuvent faire chez nous.
C’est
ainsi que les autorités québécoises en sont venues à vacciner des
ratons laveurs pour tenter de contrôler la progression de la rage entre
2006 et 2009.
Les ravages que font certaines maladies ne se limitent pas à la santé. L’économie et la société en général s’en ressentent.
Par
exemple, en 2018, les autorités ont fait abattre 3200 cerfs d’élevage
d’une ferme dans les Laurentides et interdit la chasse dans un rayon de
400 km2 après une éclosion de prion, une protéine infectieuse
qui se propage par contact direct avec l’animal malade ou avec l’eau ou
la terre contaminée. Le tout pour éviter que d’autres animaux
contractent la maladie du cerf fou, et peut-être l’humain, même s’il
n’existe aucune preuve que c’est possible.
Résistance aux antibiotiques
Photo DIDIER DEBUSSCHÈRE
Le Dr Guy Boivin, médecin microbiologiste
infectiologue et chercheur au CHUL croit qu’il faut aussi s’intéresser
aux effets des changements climatiques sur la santé.
«Je ne pense pas que c’est demain matin que [des moustiques exotiques
transportant des virus comme la Dengue, par exemple, vont] frapper le
Québec. [Mais] ça s’en vient progressivement.»
Parmi les nouvelles menaces préoccupantes figurent les bactéries qui deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques.
Un phénomène qui viendra perturber nos vies si une option efficace aux antibiotiques n’est pas découverte.
«C’est
maintenant qu’on doit s’activer. C’est comme les changements
climatiques : on voit s’en venir le danger [des bactéries résistantes],
on comprend d’où vient le problème, mais il faut agir maintenant»,
prévient la Dre Dao Nguyen, professeure associée au Département de médecine de l’Université McGill et experte en résistance aux antibiotiques.
Il s’agit d’un problème auquel on doit s’attaquer à l’échelle mondiale.
Plus
largement, «il faut s’intéresser aux effets [en général sur notre
santé] des changements climatiques et de la déforestation, car il y a
beaucoup plus d’effets que juste la transmission plus large des maladies
infectieuses. On doit s’en inquiéter», martèle Guy Boivin, médecin
microbiologiste infectiologue et chercheur au CHUL.
Des fonds sont réclamés pour la recherche
Des
investissements en recherche et une meilleure formation des
professionnels de la santé sont nécessaires, assurent des experts.
André DagenaisCourtoisie
« C’est en finançant une recherche fondamentale qu’on va se
donner des nouveaux outils », résume André Dagenais, coordonnateur du
Réseau de recherche en santé respiratoire du Québec.
Ces outils seront essentiels pour surveiller, contrôler et
limiter les dégâts des nouvelles maladies qui pourraient apparaître chez
nous. Mais aussi pour trouver des options aux traitements actuels,
ainsi que des stratégies pour lutter contre ces infections.
La douzaine d’experts consultés par Le Journal
somment les gouvernements provinciaux et fédéraux d’investir dans la
recherche. Sans s’alarmer de l’arrivée potentielle de nouvelles
maladies, ils préviennent qu’on doit s’y préparer.
Le problème,
c’est qu’à moins qu’ils visent à lutter contre une pandémie en cours,
les fonds destinés à la recherche se font modestes, note M. Dagenais.
Face à l’inconnu
Pour ce qui est des pathogènes déjà connus ici ou ailleurs des mécanismes de surveillance existent déjà.
C’est
pour mieux les comprendre et pour se prémunir contre des maladies
encore inconnues ou mal comprises que la recherche est cruciale. Pour
les détecter, apprendre à les connaître, développer des méthodes de
protection, informer le système de santé sur les traitements,
sensibiliser les citoyens, etc.
La professeure titulaire à
l’École de santé publique au Département de médecine sociale et
préventive, Hélène Carabin, réclame une meilleure formation médicale des
professionnels de la santé.
Car leur transmettre l’information
sur les nouvelles maladies est la clé pour qu’ils puissent rendre le
juste diagnostic, traiter adéquatement leurs patients et prévenir, le
cas échéant, la propagation d’une maladie.
Pas que les symptômes
Plus
encore, les professionnels doivent être incités à davantage traiter les
causes des maladies, « pas juste leurs symptômes », ajoute-t-elle.
Par
exemple, ils doivent éviter de simplement prescrire un médicament pour
soulager un mal, mais plutôt investiguer dans le but d’en découvrir la
raison.
Pour l’heure, les patients dont les symptômes sont dus à
des maladies moins connues ne sont pas tous diagnostiqués ni traités.
Ils peuvent ainsi développer des problèmes supplémentaires.
C’est le cas de nombreux patients atteints de la maladie de Lyme (témoignages à lire demain).
Poursuivez votre lecture
1. Menaces
Les scientifiques croient qu’on doit se préparer à être exposés
«Il faut se préparer à les affronter, parce que ça s’en vient.»
2. Causes
Les changements climatiques et sociaux entrainent l’arrivée de nouveaux parasites
«Il y a des espèces [d’insectes et d’animaux] qui apparaissent dans des régions où elles n’étaient pas.»
3. Sources
Plusieurs maladies transmises par les animaux et les insectes sont sur le radar au Québec
Chaque printemps, 3 milliards d’oiseaux transportent entre 50 et 75 millions de tiques.
4. Surveillance
Les experts surveillent la propagation des maladies et la résistance des bactéries
«On craint qu’il y ait de nouveau pathogènes qui proviennent des animaux sauvages.»
5. Protection
Pour se protéger l'humain doit prendre de meilleures habitudes et même utiliser les virus
«[Les virus] sont des prédateurs naturels. Ils pourraient être utilisés pour se débarrasser des bactéries.»
6. Témoignages
La maladie de Lyme est encore incomprise et fait de plus en plus de victimes
«Il faut arrêter de croire que ça ne se peut pas, que ça n’existe pas.»
Piratage d’iPhone : Pegasus est mort, vive Predator
Comme si le correctif de sécurité déployé par Apple avec iOS 14.8 allait suffire.
Publié le
Par
iPhon.fr
Vous ne le saviez peut-être
pas, mais NSO Group est loin d’être la seule entreprise à proposer ses
services de hacking de mobile sur mesure. Une nouvelle enquête signée du
Citizen Lab révèle ainsi l’ampleur d’un autre programme du genre,
appelé… Predator. Ça ne s’invente pas. Son développeur ? Une entreprise
du nom de Cytrox, basée sans grande surprise en Israël elle aussi.
Le logiciel aurait déjà fait plusieurs victimes d’importance, dont
un réfugié politique et un présentateur TV tous deux Égyptiens. Ayman
Nour, de l’opposition au pouvoir en place, aurait même été surveillé par
plusieurs acteurs gouvernementaux en même temps. Son système
d’exploitation à l’époque était iOS, pourtant vendu par son éditeur
comme plus sûr que les alternatives Android.
D’après
les investigations de Citizen Lab, pas moins de huit états auraient à
ce jour mis la main sur Predator, leurs motivations précises restant
évidemment à définir. Les responsables dont il est ici question seraient
l’Arabie Saoudite, le sultanat d’Oman, la Serbie, la Grèce, Madagascar,
l’Arménie, l’Indonésie et donc l’Égypte. Autant de régions où les
dérives autoritaires sont monnaie courante.
La méthode utilisée
par ce spyware pour pirater l’iPhone du journaliste est semble-t-il la
même que celle qui a servi à accéder au contenu de celui de Jeff Bezos.
Pour rappel, il s’agit d’un simple message WhatsApp émanant d’un inconnu
et contenant un lien vérolé. Sur lequel la cible a donc cliqué, ce
qu’il est totalement déconseillé de faire dans ce genre de cas. Mais il
n’est pas toujours évident de le savoir selon les générations…
Quelles données sont à risque ?
Le rapport de Citizen Lab
explique que de nombreux services Apple sont accessibles par Predator,
dont le navigateur propriétaire Safari, l’App Store, Plans et d’autres
encore plus sensibles comme Appareil photo et Mail. Pire : certaines
messageries censées être chiffrées de bout en bout telles que Signal et
Telegram sont aussi concernées, signe que même de telles alternatives ne
sont jamais sûres à 100%.
Si vous craignez aussi d’être scanné
un jour par un programme espion, sachez qu’il existe quelques stratégies
pour se prémunir d’éventuelles conséquences néfastes. À retrouver juste ici.
Le ransomware Conti est très actif et il compte bien
profiter de l'apparition de la faille de sécurité Log4Shell pour faire
de nouvelles victimes. Son objectif : compromettre une instance VMware vCenter afin de chiffrer les machines virtuelles.
La faille de sécurité dans la bibliothèque Log4j
représente un nouveau vecteur d'attaque très intéressant pour les
pirates informatiques. En effet, cette faille peut-être exploitée à
distance sans nécessiter d'authentification au préalable.
Après l'apparition d'un nouveau ransomware nommé Khonsari
et qui pourrait s'en prendre aux serveurs Minecraft dans les prochains
jours, c'est Conti, un ransomware bien connu, qui cherche à tirer profit
de cette vulnérabilité. Malheureusement, la liste des groupes de
pirates qui exploitent la faille Log4Shell devrait s'agrandir jour après
jour.
De nombreux services et produits sont vulnérables à cette faille de sécurité, dont VMware avec plusieurs dizaines de produits différents estampillés comme étant vulnérables. Pour information, VMware vSphere ESXi n'est pas vulnérable, ce qui n'est pas le cas de VMware vCenter Server.
Je ne vais pas vous dire de patcher votre serveur vCenter de toute urgence, car pour le moment le correctif n'est pas encore disponible. D'ailleurs, vous pouvez suivre l'évolution de la situation sur le site de VMware au sein du bulletin de sécurité VMSA-2021-0028.
Normalement, les serveurs VMware vCenter ne sont pas exposés directement sur Internet. De ce fait, ce ne sera pas le point d'entrée d'origine de l'attaque. Par contre, si
l'attaquant a déjà pris le contrôle d'un autre équipement, il peut se
déplacer sur le réseau pour compromettre le serveur VMware vCenter
(ou un autre produit VMware concerné par cette faille de sécurité).
Après avoir pris le contrôle du serveur vCenter, l'attaquant peut
déployer la charge finale : le ransomware Conti afin de chiffrer les machines virtuelles.
La vulnérabilité Log4Shell est idéale pour réaliser des mouvements
latéraux sur un réseau afin de passer d'un hôte à un autre, et de
progresser.
En complément, vous pouvez consulter l'analyse d'AdvIntel
sur l'utilisation de la faille Log4j par le gang Conti. Pour rappel, ce
gang est à l'origine de plusieurs centaines d'attaques, avec une liste
de victimes qui compte plus de 600 entreprises n'ayant pas payé la
rançon.
Que vous mixiez sur des platines ou sur un appareil autonome, voici les principaux moyens d'enregistrer vos mixes DJ.
DJ
Matériel
Qualité audio
Il n'a jamais été aussi facile d'enregistrer un mix DJ et de le partager avec le monde. Et il y a trois raisons principales pour lesquelles enregistrer et publier régulièrement un mix devrait faire partie de votre processus en tant que DJ.
Premièrement, prendre l'habitude d'écouter en arrière et de repérer ce que vous pouvez améliorer signifie que vous perfectionnez votre art.
aDeuxièmement, le partage de contenu frais maintient régulièrement votre communauté engagée et vous aidera à développer votre base de fans au fil du temps.
Et troisièmement, vous pouvez utiliser ce contenu pour vous promouvoir auprès des sites et des promoteurs.
Que vous jouiez avec un vinyle, un CD, une clé USB, un ordinateur portable ou un appareil autonome, voici les principaux moyens d'enregistrer vos mix :
Enregistrez avec votre logiciel DJ
Enregistrez avec un contrôleur autonome
Enregistrez avec votre smartphone
Enregistrez depuis votre DAW
Enregistrer avec Mixcloud
Enregistrez avec votre logiciel DJ
La plupart des logiciels DJ vous permettent d'enregistrer vos mix en interne. C'est la voie la plus simple, car tout est intégré sur une seule plate-forme, directement à la source.
Voici une liste de logiciels à noter :
Traktor Pro 3 https://www.native-instruments.com/en/products/traktor/dj-software/traktor-pro-3/
En haut à droite de la fenêtre Traktor dans la section globe, vous pouvez cliquer sur FX ou sur une icône de magnétophone. Si vous cliquez sur le magnétophone, l'enregistreur audio apparaîtra. Cliquez sur le bouton avec le cercle pour démarrer l'enregistrement. Consultez ce tutoriel pour plus de détails. https://www.youtube.com/watch?v=Q1Ed8-bhSIM??
??
Serato DJ Pro https://serato.com/dj/pro
Sur la barre supérieure de Serato DJ Pro, il y a un bouton "REC". Si vous appuyez au milieu de l'écran, une barre supplémentaire apparaîtra. Dans le menu déroulant, sélectionnez « mixer » pour enregistrer votre mixage. Appuyez ensuite sur le bouton "REC". Vérifiez vos niveaux pour confirmer que votre son arrive et non pas une ligne rouge dans le panneau d'enregistrement. Lorsque vous avez terminé, assurez-vous d'arrêter l'enregistrement et de sauvegarder le mixage à l'emplacement de votre choix. Voici une procédure pas à pas pour plus de détails. https://www.youtube.com/watch?v=Q1Ed8-bhSIM
Mixxx https://www.youtube.com/watch?v=Q1Ed8-bhSIM
En haut à droite de la fenêtre Mixxx, vous trouverez l'icône d'enregistrement. Cliquez dessus pour démarrer votre enregistrement. Vous pouvez également cliquer sur Options et faire défiler jusqu'à Record Mix. Mixxx a de nombreux skins différents - alors assurez-vous que votre skin ne cache pas le bouton d'enregistrement. Voici un tutoriel pour débutant https://www.youtube.com/watch?v=LykvuXuq0iA
DJ virtuel https://www.virtualdj.com/
Dans VDJ, vous pouvez sélectionner si vous souhaitez enregistrer de l'audio ou de la vidéo. Sélectionnez-le dans le menu déroulant. Une fois que vous avez défini le nom et le chemin du fichier, vous pouvez appuyer sur le bouton d'enregistrement et commencer à enregistrer votre mix. Voici une vidéo pour vous guider. https://www.youtube.com/watch?v=NMPKnAGlAvw
Enregistrez avec un contrôleur autonome
Tous les contrôleurs autonomes n'ont pas la possibilité d'enregistrer directement depuis votre appareil. Mais certains, listés ci-dessous, vous permettent d'enregistrer avec une clé USB, une carte SD ou un SSD interne.
Voici quelques-unes de nos suggestions :
Série Pioneer XDJ
La série Pioneer XDJ est un choix populaire pour les DJ chevronnés, ainsi que facile à aborder pour les DJ débutants. Plus précisément, le DJ XDJ-XZ est un système DJ tout-en-un qui vous permet d'enregistrer avec une clé USB. En haut à droite se trouve un bouton "Master Rec" qui vous permet de stocker votre mixc directement sur votre clé USB.
Regardez un tutoriel ici! https://www.youtube.com/watch?v=2L6fa9ou5as
Denon DJ Prime
Les Denon DJ Prime Series ont toutes le même processus d'enregistrement. Plus précisément, nous recommandons le Denon DJ Prime 4. Vous pouvez demander à l'enregistrer en maintenant enfoncé le bouton « maître » (illustré ci-dessous) et il vous amènera directement à l'écran d'enregistrement où vous sélectionnerez une source multimédia - soit une clé USB ou Carte SD insérée dans le coin supérieur droit du contrôleur, puis appuyez sur Enregistrer lorsque vous êtes prêt.
Regardez un tutoriel ici! https://www.youtube.com/watch?v=ZCdxnYZJIBc&t=136s
Stanton SCS
Le SCS.4DJ a un bouton REC au centre de l'appareil. Si vous utilisez plusieurs périphériques de stockage sur votre SCS.4DJ, assurez-vous de sélectionner le lecteur sur lequel enregistrer.
Didacticiel https://www.youtube.com/watch?v=PZ1QUyisZkc
Enregistrez avec votre smartphone
Pour cette option, un équipement vraiment pratique est l'Evermix Box.https://evermix.fm/products/evermixbox4?variant=34831464005766 Cela fonctionne comme une carte son qui sert d'intermédiaire entre votre téléphone et votre CDJ ou DDJ. Il est portable et se branche à l'arrière de votre mixeur et sur votre smartphone. Bien que nous sachions que c'est un choix coûteux, c'est un excellent investissement à long terme pour tout créateur audio.
Une autre option si vous utilisez un contrôleur Pioneer, consiste à utiliser l'application Pioneer DJM-REC. Cette application vous permet d'enregistrer le mix à l'aide d'un câble USB relié à n'importe quel contrôleur de la série DJM. Pour plus d'informations, visitez cet article Mixmag. https://mixmag.net/read/pioneer-dj-launches-app-that-lets-you-record-mixes-directly-to-your-phone-news
Enfin, une option moins chère et plus DIY consiste à utiliser un convertisseur TTRS http://www.rode.com/accessories/sc4
pour votre téléphone, puis à utiliser un câble RCA pour le brancher sur la cabine (recherchez TRS). Voici une excellente vidéo explicative
?? https://www.youtube.com/watch?v=c53bc7622tI&t=81s
Enregistrez depuis votre DAW
Si vous utilisez un DAW (poste de travail audio numérique) comme Ableton ou Logic, vous pouvez enregistrer votre matériel d'enregistrement de mixage comme Tascam ou les enregistreurs Zoom. Essentiellement, un DAW est un logiciel que les musiciens et les DJ utilisent pour enregistrer et arranger de la musique.
Une alternative à cela est Reloop Tape, qui est un appareil conçu pour les DJs pour enregistrer à partir de n'importe quel mélangeur de REC.
Notez que si vous prévoyez d'enregistrer avec un DAW, vous devrez utiliser une interface audio. Il s'agit d'un appareil qui a été entre votre contrôleur et votre ordinateur.
Parmi les plus populaires, citons Focusrite Scarlett 2i2, Native Instruments Komplete Audio 2 ou Steinberg UR22C. Branchez votre équipement DJ à l'interface audio, réglez correctement les gains et commencez à enregistrer via la DAW.
Voici quelques plates-formes DAW populaires.
Étant donné que les DAW ont tendance à différer les uns des autres, nous inclurons un lien vers le manuel.
Ableton - manuel https://cdn-resources.ableton.com/resources/manual/2021-05-19/l11manual_en.pdf
Audacity - manuel https://manual.audacityteam.org/
Cubase - manuel https://steinberg.help/cubase_pro/v11/en/Cubase_Pro_11_Operation_Manual_en.pdf
Logic Pro - manuel https://manuals.info.apple.com/MANUALS/1000/MA1924/en_US/logic-pro-10-6-user-guide.pdf
Pro Tools - manuel https://resources.avid.com/SupportFiles/PT/Pro_Tools_Reference_Guide_2018.12.pdf
Raison - manuel https://a.phcdn.se/Reason11/Manuals/Reason_112_Operation_Manual.pdf
Enregistrer avec Mixcloud
Vous pouvez utiliser la fonction "Enregistrer votre flux" de Mixcloud Live pour enregistrer un mix DJ. Chaque fois que vous diffusez en direct sur Mixcloud, l'audio de votre flux est enregistré en tant que brouillon d'émission sur votre chaîne. Vous pouvez choisir de publier ces brouillons quand vous le souhaitez. Mixcloud supprime automatiquement tout silence du début et de la fin de votre set, et si vous ne voulez pas que quelqu'un regarde votre set pendant que vous le faites, vous pouvez diffuser "Non répertorié".
C'est la voie la plus rapide pour télécharger un mix DJ et le diffuser dans le monde.
Le seul inconvénient de cette méthode est qu'il n'y a aucun moyen d'éditer le mix une fois que c'est arrivé, donc vous voudrez peut-être vous entraîner plusieurs fois à l'avance.
Dernièrement…
L'enregistrement de votre mix peut aller d'un effort simple à compliqué. La plupart de nos utilisateurs combinent quelques-unes de ces options - l'enregistrement via votre logiciel DJ, puis l'édition sur la DAW est une voie courante. Mais parfois, le chemin le moins fréquenté peut faire toute la différence. Plus vous pratiquez, plus vous avez de chances de trouver un médium et une combinaison qui vous conviennent.