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lundi 27 décembre 2010

le registre des erreurs médicales en 2011


Promis il y a huit ans, le registre des erreurs médicales sera finalement implanté à l'échelle nationale au début 2011, a indiqué le ministère de la Santé.

Le gouvernement a depuis deux ans documenté 263 000 incidents et accidents médicaux de tous genres. Mais pour avoir un portrait fidèle de la situation, il faudra encore attendre.

Car à l'heure actuelle, moins de deux établissements de santé sur trois tiennent un registre local. Et de ce nombre, seuls 57% envoient leurs données à Québec, où tout est compilé.

Les délais dans la mise sur pied de cette base de données choquent les proches de personnes disparues des suites d'une erreur médicale.

Marc Chabot, dont la femme est morte d'un cancer pour lequel on avait oublié d'effectuer un suivi, demande au gouvernement de faire preuve de plus de sérieux.

«Je ne suis pas impressionné par la façon dont ça se déroule encore présentement, a-t-il dit. C'est inquiétant.»

En 2002, la chef du PQ, Pauline Marois, avait fait adopter une loi sur le dévoilement des erreurs survenues en milieu hospitalier après la tenue d'une vaste enquête sur le sujet.

Huit ans plus tard, Mme Marois se dit préoccupée de constater que le registre national n'est toujours pas une réalité.

«Je trouve ça d'abord inacceptable. Quand il n'y a pas de système qui permet d'enregistrer le tout, d'évaluer pourquoi c'est arrivé, bien, elles risquent de se reproduire», a-t-elle laissé tomber.

Refusant d'accorder une entrevue sur la question, un porte-parole du ministère a affirmé que le registre verra finalement le jour «début 2011». Le ministre Bolduc avait pourtant affirmé en avril dernier que la base de données serait opérationnelle à compter de l'automne.

REF.:

Apple Store: Applications pour les nouveaux adeptes du iPhone 4

Apple Store - Applications pour les nouveaux adeptes du iPhone 4
Voici un guide rapide des applications gratuites qui pourraient vous être utiles au Québec, particulièrement à Montréal.
© Apple Store

Avez-vous reçu un iPhone 4 en cadeau? Ou avez-vous profité du temps des Fêtes pour faire l’acquisition d’un téléphone intelligent? Voici un guide rapide des applications gratuites qui pourraient vous être utiles au Québec, particulièrement à Montréal.

À LIRE ÉGALEMENT:

Partager les applications

Actualité

Pour les amateurs de radio, deux applications incontournables: celles de Radio-Canada et deCorus Radio. La société d’État vous propose, en autres, La Première Chaîne, Espace musique, Bande à part et RCI. Quant à Corus, vous avez accès à 48 stations de radio, dont le 98,5 FM et CKOI.

La plupart des médias d’information ont leur application mobile, dont Canoe et Cyberpresse, vous pouvez rester au fait de l’actualité, peu importe où vous vous trouvez. En route vers le travail, vous évitez de vous tacher les doigts avec les versions papier des journaux.

Pratique

La Société de transport de Montréal (STM) a lancé une application au coût de 0.99 $ pour consulter les horaires d’autobus et de métro.

Il existe aussi l’application Taxi Québec pour appeler une compagnie de taxi dans plusieurs villes de la province. Et vous pouvez obtenir une estimation du coût du trajet.

Les institutions financières se sont également lancées dans la course des applications mobiles. Vous pouvez vérifier l’état de vos comptes bancaires en tout temps et effectuer des virements pour éviter toute humiliation due à un manque de fonds après le magasinage excessif de Noël.

Il a aussi le Guichetier qui repère des guichets automatiques à proximité de Montréal, Laval et Longueuil grâce au GPS intégré dans votre iPhone. Une façon intelligente de ne pas payer les frais supplémentaires lorsque vous effectuez un retrait au guichet d’une autre institution financière.

Divertissement

Pour planifier vos sorties hivernales, consultez les conditions de neige des stations du réseau de la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ). Il peut être fort utile de connaître l’état de la neige au sol dans les centres de ski ou le nombre de kilomètres de sentiers ouverts avant de se rendre à destination.

L’application de La Vitrine est parfaite pour acheter des billets de spectacles à la dernière minute et à des prix avantageux. Vous avez accès à la description de tous les évènements, expositions et activités culturelles du grand Montréal que vous pouvez partager facilement avec vos amis par courriel, Facebook et Twitter.

Vous manquez d’inspiration pour choisir un resto, utilisez l’application mobile Resto Montréal. Celle-ci vous fait des propositions en fonction de votre emplacement, du type de cuisine souhaitée et autres critères tels qu’une terrasse ou un apporté votre vin.

Nightlife Montréal est l’application qui conjugue le calendrier des sorties à Montréal (spectacles, expos, soirées, DJ, clubs, bars, festivals, théâtre) et les restaurants ou cafés à proximité du lieu où vous faites la requête. Des alertes vous sont aussi communiquées pour accéder à une variété d’offres spéciales.

Il existe plus de 300 000 applications sur Apple Store. Attention, il y a risque accru d’utilisation abusive de votre nouveau gadget qui facilitera sans aucun doute votre quotidien. Vous consulterez votre iPhone à toutes les occasions, même la nuit dans votre lit si vous faites de l’insomnie et qu’il fait office de réveil matin.


REF.:

Sony lance «Music Unlimited», un service d'écoute de musique en continu

Sonylance«MusicUnlimited»,unserviced'écoutedemusiqueencontinu

image:http://assets.branchez-vous.net/images/techno/music-unlimited-sony.jpg

L'entreprise nippone vient de lancer son serviceMusic Unlimited, donnant accès à plus de 6 millions de titres musicaux. Il s'agit d'une extension à son service Qriocity, une plateforme de distribution de films, de jeux, de livres et de musique, lancée au début du mois de septembre.

Or, ce service de musique en ligne ne sera accessible que depuis ses propres produits: les ordinateurs Vaio, la console de jeux PlayStation 3, les plus récents modèles de lecteurs Blu-Ray et les téléviseurs connectés à Internet appartenant à sa gamme Bravia. Dans ce contexte, Sony se rapproche d'Apple, en fournissant un service uniquement disponible sur ses propres produits.

Pour l'heure, le lancement de Music Unlimited ne concerne que l'Angleterre et l'Irlande, mais Sony a déjà prévu son accessibilité au Canada, aux États-Unis, en Australie et plusieurs pays d'Europe en 2011. Le service est disponible sur abonnement et intègre les catalogues des artistes associés à Sony Music, mais aussi à ceux appartenant à d'autres maisons de disques.

Le site d'écoute de musique en continu de Sony ne sera pas disponible sur ses appareils mobiles dans un premier temps, mais la Japonaise affirme que ce sera prochainement le cas. Sony pourrait aussi éventuellement élargir son offre en proposant des vidéos.


REF.: Branchez-vous.com

dimanche 26 décembre 2010

Bell est dans marde,le CRTC sévit contre Bell

Ottawa - Le CRTC sévit contre Bell

© Archives/ Agence QMI

OTTAWA - Bell Canada a versé lundi un montant record de 1,3 million $ pour avoir enfreint la loi en communiquant avec des Canadiens dont les noms apparaissaient sur la Liste nationale des numéros de télécommunication exclus, dans le but de leur vendre des services téléphoniques, internet ou de télévision.

«Tous les télévendeurs doivent respecter le souhait des Canadiens qui ont inscrit leur numéro de téléphone sur la Liste nationale de numéros de télécommunication exclus ou qui ont demandé à un télévendeur d’inscrire leur numéro sur leur liste interne», a indiqué la cadre en chef de la mise en application des règlements en matière de télécommunications au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), Andrea Rosen.

Selon le CRTC, Bell faisait essentiellement appel à des télévendeurs indépendants qui agissaient à partir du Canada ou de l’étranger. Bell aurait ainsi communiqué avec de nombreux consommateurs entre janvier et octobre 2010, alors que ceux-ci avaient pourtant inscrit leur nom sur la Liste nationale des numéros de télécommunication exclus ou sur la liste interne de Bell.

De nombreuses plaintes ont amené le CRTC à enquêter ce printemps et l’entente avec Bell au montant de 1,3 million $ a été conclue lundi.

D’autre part, à la suite d’une autre enquête, le CRTC a déterminé que Bell Canada avait utilisé des composeurs-messagers automatiques pour communiquer avec ses clients ayant adhéré aux services mobiles prépayés sans que ceux-ci aient consenti à de tels appels. Bell Canada n’admet pas que son utilisation des composeurs-messagers automatiques était fautive, mais la compagnie dit qu’elle cessera de faire ces appels et elle versera un don de 260 000 $ à l’Institut d’ingénierie des systèmes d’information de l’Université Concordia.

Le CRTC a imposé 29 amendes depuis la création de la Liste nationale en septembre 2008. Jusqu’à la semaine dernière, les amendes s’élevaient au total à 195 000 $, mais le Conseil n’avait cependant réussi à recueillir qu'environ 10 000 $.

Le CRTC a annoncé vendredi dernier qu’il avait obtenu 500 000 $ du géant du télémarketing Xentel, qui a admis avoir enfreint la loi.

Le CRTC a reçu environ 350 000 plaintes depuis 2008. Environ 8,9 millions de numéros de téléphone ont été ajoutés à la Liste nationale des numéros de télécommunication exclus.

REF.:

La carrière de Saint-Boniface, en Mauricie, a contaminée 625 maisons dans la région de Trois- Rivières

Construction - «Il y a ici des drames humains épouvantables»
Yvon Boivin, le président de la coalition des victimes de pyrrhotite de Trois-Rivières, pose dans la cuisine, derrière plusieurs boîtes empilées dans la salle à manger.
© Dany Doucet/Agence QMI
Pyrrhotite - Québec analyse des scénarios pour aider

TROIS-RIVIÈRES - La contamination à la pyrrhotite de quelque 625 maisons dans la région de Trois- Rivières exerce un stress considérable sur les familles touchées.

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Les maisons sens dessus dessous

Les Boivin ont de bons revenus, mais ils ont quand même mis toutes les économies dans leur grande maison (leur troisième à vie), dans laquelle ils ont emménagé en 2006.

«On a été obligés de réhypothéquer pour 100 000 $. Heureusement, on pouvait se le permettre, mais je peux vous dire que ce n'est pas le cas de tout le monde ici», explique Yvon Boivin, qui reçoit les confidences de plusieurs propriétaires désespérés en tant que président de la coalition formée par les victimes.

Les problèmes sont amplifiés du fait qu'il s'agit de maisons neuves encore engourdies par de lourdes hypothèques.

En général, elles appartiennent à de jeunes couples qui en ont déjà plein les bras à joindre les deux bouts.

Rien des gouvernements

Réinvestir souvent le même montant que le prix d'acquisition de la maison (la moyenne des travaux est de 240 000 $ jusqu'à présent, selon la coalition), c'est tout simplement impossible pour plusieurs jeunes familles.

Elles sont d'ailleurs nombreuses, semble-t-il, à ne voir leur chance de passer au travers cette épreuve que le jour où les gouvernements, comme ces derniers l'avaient fait pour les victimes de la pyrite sur la Rive-Sud de Montréal, annonceront un programme d'aide pour les victimes.

Mais ce jour viendra-t-il? Aucun politicien n'a rien promis jusqu'à maintenant, au contraire.

"Nous sommes victimes d'une situation causée par quelque chose qui aurait dû être évité, que le gouvernement aurait dû contrôler. Ce n'est pas normal qu'on ait laissé une carrière contaminée opérer en toute légalité, explique Yvon Boivin,

«Est-ce que les propriétaires de maisons doivent maintenant certifier et inspecter la qualité des matériaux qu'ils achètent ? Bien voyons donc ! Comment voulez-vous qu'on sache, nous, si les agrégats ou le béton sont bons, demande-t-il. C'est le rôle d'un gouvernement de faire ça.»

Divorces et faillites

"Tout ce stress financier et le désordre de ces travaux majeurs qui durent de longues périodes entraînent beaucoup de tensions dans les couples. Il y a des séparations, des faillites et d'autres drames qui s'en viennent, dit-il.

«Personne n'en parle à l'extérieur de notre région, mais il y a ici des drames humains épouvantables.»

Le stress se ressent chez les enfants aussi.

Il y a même des personnes âgées parmi les victimes.

«Il y a une dame de 85 ans qu'on essaie d'aider à se démêler dans tout ça ; je vous dis que ce n'est pas facile, reprend M. Boivin. Il faut surveiller de près les travaux. J'ai moi-même évité quatre vices de construction en surveillant mon chantier.»

Pas toutes garanties

Ceux qui avaient acheté une maison neuve d'un entrepreneur et qui bénéficiaient donc du plan de garantie de l'Association des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ) (seulement cinq propriétaires bénéficiaient de la garantie de l'Association de la construction du Québec) vont sans doute passer au travers, malgré plusieurs embûches.

Mais pour les quelque 130 propriétaires qui avaient eux-mêmes construit ou sous-contracté la construction de leur maison, c'est le désastre.


* La pyrrhotite est un minéral de couleur dorée qui se trouve dans les agrégats d'une carrière de Saint-Boniface, en Mauricie, et qui a servi pour les fondations et dans la recette de béton utilisée pour les fondations et les revêtements de plusieurs maisons construites depuis 2003.

La faute du gouvernement

Pour la coalition des victimes de Trois-Rivières, le gouvernement doit faire sa part dans ce désastre qui pourrait avoir fait pour 100 M$ de dommages.

Premièrement, c'est lui qui n'aurait pas dû accorder un permis d'exploitation à la carrière d'où provient la pierre concassée contaminée à la pyrrhotite qui cause la fissuration du béton de leurs maisons.

Deuxièmement, les deux gouvernements récolteront, pour réparer leurs maisons, en taxes de vente seulement, près de 15 M$. C'est sans compter l'impôt sur le revenu.

Troisièmement, les deux gouvernements étaient venus en aide aux victimes de la pyrite, il y a quelques années, et il reste même de l'argent dans ce fonds d'aide.

REF.: