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jeudi 14 mars 2013


Votre employeur vous espionner au bureau ?




Votre employeur peut-il vous espionner au bureau?

Chaque jour, des milliers de Québécois se lèvent et vont travailler pour un patron en utilisent un ordinateur de bureau.
Si la plupart en font un usage uniquement professionnel, certains dépassent les limites et peuvent même entrer dans l'illégalité.
Par exemple, avez-vous déjà parlé dans le dos de votre employeur sur MSN/Skype? Avez-vous déjà dévoilé à un tiers des données sensibles sur votre travail?
Écoutez-vous des vidéos sur YouTube ou naviguez-vous sur des sites pornos lors de vos heures de travail? Votre employeur a-t-il moyen de savoir ce que vous faites, cachés derrière votre écran d'ordinateur?
Me Mathieu Piché-Messier, associé de Borden Ladner Gervais, et avocat membre du barreau du Québec nous éclaire sur la question.
De quelle façon l'employeur peut-il nous surveiller?
 
Photo flucas / Fotolia

L'ordinateur d'un employé peut-il être surveillé? 
D'un point de vue technique oui, il est tout à fait possible de contrôler l'activité de n'importe quel ordinateur, la plupart étant reliés au réseau interne de l'entreprise. Mais cela ne veut pas dire que l'employeur le fasse.
Mais s'il a des doutes sur un employé, il existe en effet différentes façons de surveiller ce qu'il fait sur son ordinateur, notamment grâce à des logiciels qui enregistrent tout ce qui est frappé au clavier (Keyloggers).
Et si l'employé utilise son propre ordinateur dans l'entreprise?
L'information utilisée dans le cadre son emploi appartient à l'employeur donc théoriquement, son ordinateur peut être vérifié aussi en cas de litige.

Peut-on naviguer sur les réseaux sociaux au travail?
 
Photo Chip Somodevilla / AFP


Peut-on utiliser des sites comme Facebook et Twitter à la job?
En ce qui concerne Facebook, Twitter et les sites publics de réseaux sociaux, il y a deux choses à prendre en considération. Tout d'abord l'utilisation de ces sites doit être discutée avec l'employeur.
Il y a certains employés qui n'ont rien à faire sur Facebook pendant les heures de travail, et d'autres qui en ont un usage professionnel. Ensuite, il y a ce qui est dit sur ces réseaux sociaux.
Si on critique son entreprise ou son patron publiquement, il y a les notions d'insubordination et de diffamation qui entrent alors en jeu.
Quelles sont les conséquences?
Cela peut aller de la réprimande à la suspension, voire au licenciement dans les cas les plus graves.

Comment prouver qu'il y a eu faute?
 
Photo pressmaster / Fotolia


Quels sont les litiges les plus fréquents que vous rencontrez?
On retrouve beaucoup de cas de vol d'information.
Soit l'employé veut lancer une société parallèle, soit il est sollicité par un concurrent et essaye d'obtenir des fichiers clients et des informations, brisant les obligations de loyauté et de confidentialité auxquelles il est contraint.
Comment peut-on prouver ses agissements?
Il existe des logiciels comme EnCase qui permettent de savoir à peu près tout ce qui s'est passé sur un ordinateur, de retrouver les fichiers même s'ils ont été effacés, de tracer les courriels envoyés...
Parfois les employés mal intentionnés font des erreurs grossières comme de s'envoyer sur leur courriel personnel les données volées depuis l'ordinateur du bureau!

Que se passe-t-il lorsqu'un employé est accusé?
 
Photo Paolese / Fotolia

Que se passe-t-il si un employé est accusé de vol d'information par exemple?
Il y aura tout d'abord une enquête interne, une période pendant laquelle on va assembler des preuves et ensuite, en fonction de la gravité du cas, des sanctions seront prises.

Les services de police sont-ils contactés?
Cela dépend de la nature de l'infraction.
Si c'est criminel, oui une plainte est alors déposée et la police prend le relais. Mais sinon cela se règlera en interne.






mercredi 13 mars 2013

Brevet

Apple veut empêcher la copie de vidéos



Brevet - Apple veut empêcher la copie de vidéos
Apple a déposé un brevet visant à empêcher toute copie de vidéo, quelle qu'en soit la source. 
Photo Eky Studio / Shutterstock

Le site français Numerama rapporte qu'Apple a déposé en 2012 un brevet, tout juste publié par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), tendant à empêcher la copie de contenus vidéos.
Sous l'appellation «Sécurisation d'un lien de système de protection des contenus numériques haute définition (HDCP) depuis un processeur graphique (GPU) vers un affichage vidéo», ce brevet entend combler les failles du système de protection HDCP.
«Lors du fonctionnement, le système effectue une écriture de données de sorties graphiques, générées à partir d'un fichier vidéo protégé par des droits d'auteur, dans une mémoire protégée et commande l'affichage depuis [cette] mémoire protégée», indique le brevet. De fait, si la sortie graphique n'est pas protégée contre la copie, le système pourrait interrompre l'affichage de la vidéo.
L'idée d'Apple est de pouvoir imposer au lecteur vidéo de faire transiter les données graphiques à afficher vers une mémoire tampon sécurisée, sans quoi la lecture se révèlera impossible. Cette initiative vise à trouver à terme une solution afin que les consommateurs n'aient plus la possibilité de faire la moindre copie de fichiers vidéos.
Pour le moment, ce projet demeure au stade de simple brevet.



mardi 12 mars 2013

NOUVEAUX PIÈGES À TICKETS: Radars nouveau genre






Radars nouveau genre

PHOTO COURTOISIE
Image promotionnelle d’un fournisseur suisse de radars photo semi-stationnaires comme veut se procurer le MTQ.



Non seulement les radars photo se multiplieront sous peu sur les routes, mais le MTQ en profitera pour mettre à l’essai neuf nouveaux appareils mobiles sur roues et sans opérateur.
Le ministère des Transports du Québec (MTQ) s’apprête à lancer un appel d’offres pour acquérir 37 radars photo et systèmes de contrôle aux feux de circulation.
Parmi ceux-ci se trouvent neuf radars photo «semi-stationnaires» que le MTQ souhaite louer pour deux ans avec possibilité de les acheter par la suite s’ils s’avèrent efficaces.
Il s’agit d’appareils «ne nécessitant pas la présence d’un opérateur, ayant une protection entre autres contre le vol, le vandalisme, les intempéries et avec une autonomie électrique de plusieurs jours», peut-on lire dans les documents de préparation de l’appel d’offres dont le Journal a obtenu copie.
Ainsi, ces appareils pourront être déplacés facilement par les équipes du MTQ, puis laissés sur le bas-côté des routes du Québec pour quelque temps.
Il y a fort à parier que ces nouveaux radars photo semi-stationnaires seront installés à dans un périmètre déterminé à l’avance pour la surveillance radar, comme le sont présentement les anciens types de radars photo mobiles.
Les 28 autres appareils que le MTQ souhaite ajouter à ses équipements sont des radars photo fixes, des radars photo mobiles installés dans une minifourgonnette et des appareils destinés aux feux rouges.
Ils s’ajouteront aux 15 radars photo déjà mis en place dans le cadre d’un projet pilote jugé concluant par le gouvernement du Québec.
Le MTQ prévoit installer ces nouveaux appareils à Montréal, Laval, dans la région de la Capitale-Nationale, de l’Outaouais, de Chaudière-Appalaches, de Lanaudière, des Laurentides et de la Montérégie. L’endroit exact où sera disposé chacun de ces nouveaux appareils n’a toutefois pas été déterminé.
Meilleur bilan routier ?
L’objectif est d’améliorer le bilan routier, indique le document, ce dont doute toutefois Me Éric Lamontagne de SOS Ticket.
«Les gens qui se font attraper sont ceux qui sont distraits parce que les radars photo sont affichés et on sait où ils sont, fait-il valoir. La contravention en soi n'a pas autant d'impact s'il n'y a pas de points d'inaptitude. Ça ne se rachète pas.(...)L'objectif d'améliorer le bilan routier avec les radars photo est questionnable.»
-Avec la collaboration de Jean-Louis Fortin et de Kassandra Martel


lundi 11 mars 2013



Une carte des cyberattaques dans le monde en temps réel

Vue d'ensemble - Une carte des cyberattaques dans le monde en temps réel
 
Photo Tan Kian Khoon / Fotolia


HANOVRE (Allemagne) - Deutsche Telekom a présenté mercredi au salon de la high-tech de Hanovre (nord) un site internet dressant un panorama des cyber-attaques en temps réel dans le monde pour mieux lutter contre leur prolifération.
Ce site internet gratuit montre une grande carte du monde avec des pays en blanc, en rose pâle, rose foncé ou bordeaux en fonction de la fréquence des cyberattaques.
À droite de la carte, figure le classement des pays où le plus d'attaques ont lieu, avec la Russie en tête, suivie de Taïwan, l'Allemagne et l'Ukraine, ainsi que le classement des types d'attaques informatiques les plus fréquentes.
En bas de l'écran, apparaissent en direct les nouvelles attaques rapportées, grâce à plus de 90 détecteurs dans le monde.
Mais le lieu du serveur à l'origine de l'attaque n'est pas nécessairement le pays d'origine des cyberpirates, rappelle Deutsche Telekom.
«La plupart des attaques sont automatisées», c'est-à-dire envoyées partout sur le réseau jusqu'à trouver une faille de sécurité quelque part, explique dans un communiqué, Thomas Kremer, responsable des affaires légales chez Deutsche Telekom.
Quelque 200 000 nouvelles formes de virus ou autres types d'attaques informatiques apparaissent chaque jour, affirme l'opérateur télécoms allemand, qui dit enregistrer à lui seul jusqu'à 450 000 attaques par jour.
«Nous avons besoin de davantage de transparence sur cette menace» que sont les attaques informatiques, affirme M. Kremer, estimant qu'avec ce site radar, le groupe y contribue.
Deutsche Telekom espère pouvoir, grâce à des partenariats avec d'autres entreprises, accroître le nombre de détecteurs dans le monde afin de dresser un tableau encore plus précis des attaques informatiques dans le monde, qui ont visé récemment plusieurs sociétés comme Microsoft, Facebook, le New York Times ou l'AFP.


REF.:


mardi 5 mars 2013


États-Unis - La lutte contre le téléchargement illégal se renforce



La lutte se durcit aux États-Unis contre les téléchargements illégaux




  
Photo Fotolia

La lutte se durcit aux États-Unis contre les téléchargements illégaux de musique et de films, avec le début de la mise en oeuvre par les grands fournisseurs d'accès à internet d'un système controversé, pouvant déboucher sur une suspension de la connexion.
Le dispositif, dont l'approche graduelle avant une suspension de l'abonnement internet rappelle la loi française Hadopi, est soutenu par l'industrie musicale et cinématographique, mais jugé liberticide par ses détracteurs.
Il repose sur l'envoi de jusqu'à six avertissements aux contrevenants identifiés, en recourant le cas échéant à des fenêtres «pop-up» les obligeant à en accuser réception.
Il peut conduire à un ralentissement voire une suspension temporaire de l'accès à internet, qui ne devrait toutefois pas être coupé totalement.
Le système est présenté comme volontaire, mais a été accepté par les cinq plus grands fournisseurs d'accès haut débit à internet du pays, couvrant 85% du marché résidentiel: Comcast, Time Warner Cable, AT&T, Cablevision et Verizon.
Ceux-ci ont commencé à dévoiler cette semaine la manière concrète dont ils allaient procéder.
AT&T a annoncé dans un communiqué que ses clients «se verraient demander de regarder des documents sur un portail internet qui les informeront sur la distribution en ligne de produits protégés par des droits d'auteurs».
«Beaucoup de clients répondront positivement à la première notification et n'auront pas besoin d'autres alertes», a estimé son vice-président, Ben Olson.
Chez Comcast, les «alertes progressives seront d'abord informatives, puis évolueront en alertes de réduction» du service, qui obligeront le client à contacter son fournisseur. Le dispositif ne prévoit toutefois pas de "résiliation" de l'accès, assure un message publié sur le site internet du groupe.

Manque de transparence

Verizon avertit de son côté, sur son site, qu'il prévoit «des réductions temporaires de la vitesse d'accès à internet, de deux ou trois jours, pour les clients qui recevront au moins cinq alertes».
Cablevision indique sur le sien qu'il «peut temporairement suspendre l'accès internet pour une période fixe» en cas de violations répétées.Le Centre pour l'information sur les droits d'auteurs, créé par l'industrie de la musique et du cinéma et les fournisseurs d'accès pour coordonner le dispositif, assure que celui-ci vise «à éduquer plutôt qu'à punir, et à diriger (les consommateurs) vers d'autres solutions légales», selon sa directrice Jill Lesser. Elle assure que ceux qui estimeront recevoir des alertes par erreur disposeront d'une «procédure facile» pour obtenir un réexamen indépendant.
Les opposants critiquent toutefois un dispositif trop invasif.
«C'est un système élaboré de surveillance», dénonce Corynne McSherry de la Fondation pour la frontière électronique, un groupe de défense des droits en ligne.
Elle déplore aussi le «manque de transparence» de ce «système privé d'application des droits d'auteurs» conçu par des gens «pas satisfaits de ce qu'ils pouvaient obtenir du Congrès». «Il y aura des gens innocents attrapés dedans, c'est inévitable», juge-t-elle.
«Bientôt, à la demande d'Hollywood, votre fournisseur d'accès vous espionnera et s'immiscera dans votre internet», accuse aussi dans un message sur Twitter le groupe d'activistes Combat pour le futur. «On peut ralentir ou couper votre connexion à internet sans aucune forme de procès, en invoquant la violation des droits d'auteurs», dit-il.
La Fondation des technologies de l'information et de l'innovation, un groupe de réflexion basé à Washington, a estimé malgré tout que le système constituait «un modèle de la façon de s'occuper des droits d'auteurs en ligne sans freiner indûment l'utilisation d'internet et l'innovation».


REF.: