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samedi 23 mars 2013

Ottawa s'attaque à l'évasion fiscale





Budget fédéral - Ottawa s'attaque à l'évasion fiscale
Stephen Harper et Jim Flaherty  
Photo Andre Forget / Agence QMI


OTTAWA - Le gouvernement Harper va accroître ses efforts pour lutter contre les échappatoires fiscales, l'évasion fiscale et l'iniquité du régime fiscal canadien, qui lui font perdre des centaines de millions de dollars chaque année.
Ottawa va instaurer plus d'une vingtaine de mesures afin de récupérer près de 450 millions $, au cours de son exercice 2013-2014. C'est ce qu'a annoncé le ministre des Finances, Jim Flaherty, lors de la présentation de son huitième budget, jeudi dans la capitale fédérale.
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Les conservateurs veulent s'assurer que l'ensemble des contribuables et des entreprises du pays paient leur juste part d'impôt. D'ici cinq ans, soit au cours de l'exercice 2017-2018, le trésor public devrait avoir haussé ses revenus d'environ 6,6 milliards $.
Pour y parvenir, le gouvernement va notamment éliminer des échappatoires fiscales, contrer la planification fiscale agressive, clarifier les règles fiscales agressives en plus de réduire le nombre de cas d'évasion fiscale internationale et d'évitement fiscal agressif.
Par exemple, les règles contre les échanges de pertes entre les entreprises vont être améliorées. On veut déjouer les stratagèmes utilisés par les entreprises pour s'y soustraire. Les pertes accumulées dans des fiducies ne pourront par ailleurs faire l'objet de transferts inappropriés entre personnes qui n'ont pas de liens de dépendance.
Au chapitre de l'évasion fiscale internationale, le gouvernement va mettre en place un programme pour récompenser les informateurs qui lui transmettront des renseignements sur des dossiers d'ampleur. Ces délateurs pourront toucher une part de l'impôt recouvré. De plus, Ottawa va demander aux banques et aux autres intermédiaires financiers de déclarer les transferts internationaux de 10 000 $ ou plus, réalisés par voie électronique.
Ottawa cible aussi les particuliers qui ne paient pas d'impôts sur le gain en capital lorsqu'ils disposent d'un bien. Certains concluent des opérations de disposition factice, c'est-à-dire qu'il dispose de leur bien tout en demeurant propriétaire de l'actif.
Par souci d'équité entre les contribuables, le gouvernement va modifier le taux d'imposition des propriétaires d'entreprises qui se paient en partie en dividende, en plus de se verser un salaire. Des professionnels, comme des médecins et des avocats, utilisent parfois ce type de stratégie.
Le budget 2013-2014 modifie le taux d'imposition des dividendes pour que le total des impôts payés sur le salaire du particulier et sur le dividende d'entreprise soit équivalent au montant acquitté par le contribuable qui touche un revenu comparable, uniquement en salaire.
De plus, Ottawa croit que l'Agence du revenu du Canada pourra empocher des recettes supplémentaires en renforçant ses programmes d'observation auprès des grandes entreprises, des PME et des contributeurs de TPS. L'objectif est encore une fois de mettre la main sur des revenus qui échappent au trésor public.
En incluant les mesures de l'actuel budget, les conservateurs ont instauré 75 mesures pour améliorer le régime fiscal depuis 2006.


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Transformez n'importe quelle surface en écran tactile






Logiciel Ubi - Transformez n'importe quelle surface en écran tactile
Il ne faut qu'un projecteur, un système Kinect et un PC Windows 8 pour que le logiciel Ubi transforme n'importe quelle surface en écran tactile, selon son fabricant. 
Photo Kinect


Il ne faut qu'un projecteur, un système Kinect et un PC Windows 8 pour que le logiciel Ubi transforme n'importe quelle surface en écran tactile, selon son fabricant.

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L'entreprise qui présente ce logiciel avance que son nouveau système ne nécessite pas d'applications spéciales ni de complexes installations.
Il suffit de connecter un système Kinect et un projecteur à un ordinateur tournant sous Windows 8 et avec le logiciel Ubi, l'image projetée devient un support tactile que l'on peut faire défiler, zoomer et dézoomer avec le doigt comme sur n'importe quel écran de téléphone intelligent.
Ce système est si sensible que la surface sur laquelle l'image est projetée ne doit pas nécessairement être plate.
Le plus important dans l'histoire est que le système Kinect soit bien positionné pour pouvoir suivre l'intégralité de l'image projetée.
Ce système mis au point par Ubi Interactive vient de sortir en version bêta et peut déjà être précommandé. L'entreprise, sélectionnée par la pépinière de Microsoft, a de grandes attentes et voudrait que cette technologie soit accessible à tous.
Ainsi, la version «basique» du système qui permet de projeter une image de 45 pouces coûtera 149$, mais ne proposera qu'un point tactile. Une version «professionnelle» qui permettra de projeter une image de 100 pouces coûtera quant à elle 379$.
Les personnes qui voudront deux points d'interaction sur l'écran et un support technique multimédia devront débourser 799$, et le système le plus élaboré, avec 20 points d'interaction, coûtera 1 499$.
Le site web de Ubi.
Découvrez le logiciel Ubi en vidéo (en anglais).


REF.:

Un site web annonce les ventes de garage du Québec


Un site web annonce les ventes de garage du Québec









taventedegarage.com - Un site web annonce les ventes de garage du Québec
 
Photo Brad Pict / Fotolia


BELOEIL - Les pancartes annonçant les ventes-débarras vont commencer à s'afficher sur la rue ce printemps, mais, pour Patrick Deschamps, c'est encore plus simple de réunir les annonces sur son site «taventedegarage.com», où toutes les ventes-débarras du Québec sont regroupées pour faciliter la recherche chez les amateurs.
«Je me suis dit que j'allais aller au-delà de la pancarte classique sur les poteaux, a dit M. Deschamps. Le site permet aux vendeurs d'inscrire leur événement. Ainsi, les gens seront mis au parfum de toutes les ventes.»
Le phénomène des ventes-débarras attire beaucoup plus de gens que l'on croît, selon le créateur du site.
«On débute notre 3e saison et nous avons eu plus de 50 000 visiteurs jusqu'à présent, a-t-il dit. Des gens nous ont écrit, puisqu'ils planifient leurs vacances et leur trajet selon les ventes dans les régions. C'est assez fort.»
Patrick Deschamps remarque que les amateurs de ventes-débarras se tournent de plus en plus vers le web et les téléphones intelligents.
«On voit une évolution depuis notre existence, a-t-il dit. L'annonce des ventes sur notre site crée de plus en plus d'intérêt.» L'inscription pour annoncer sa vente-débarras est gratuite, mais pour quelques dollars, le site propose d'ajouter un code QR (Code barre en deux dimensions).
«Ainsi, les fanatiques pourront prendre le code avec leur cellulaire, a-t-il dit. De cette manière, ils auront directement les coordonnées de la vente, peu importe où ils se trouvent.» Depuis le 15 mars, la population peut inscrire leur vente-débarras sur le site. «Les gens annoncent déjà pour juin, juillet et août.
Le nom de la personne reste confidentiel, mais nous mettons la date de la vente ainsi que l'adresse où aura lieu l'événement. Sur le site, tout est divisé par région», a ajouté Patrick Deschamps.


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mardi 19 mars 2013

La Corée du Sud a subi 40 000 cyberattaques de l'extérieur ou de l'intérieur en 2012:



Ligne de défense - Portrait d'un cybercommando de l'armée sud-coréenne
Cheon Joon-Sahng est à la droite de l'image. Il pose avec ses collègue de classe à leur cérémonie de graduation. 
Photo Jung Yeon-Je / AFP

Ligne de défense

Portrait d'un cybercommando de l'armée sud-coréenne

SEOUL - Lycéen fluet et réservé de 18 ans, Cheon Joon-Sahng ne ferait pas de mal à une mouche: c'est pourtant un redoutable tueur de vers - quand il s'agit de virus informatiques -, recruté dans l'élite des cyber-soldats pour défendre la Corée du Sud contre le Nord.
Cheon est l'un des 60 jeunes prodiges de l'informatique sélectionnés en juillet 2012 pour recevoir une formation de pointe en analyse de vulnérabilité, informatique légale (digital forensics) et sécurité d'informatique en nuage.
Fin décembre, ils n'étaient plus que 20 aspirants «Rambos des réseaux» à suivre un cours de perfectionnement en conflit cybernétique. Au bout du circuit, Cheon fut l'un des six candidats d'excellence honorés en mars lors d'une cérémonie à l'Institut de recherche des technologies de l'information (KITRI) à Séoul.
Ce nouveau cursus a été créé pour répondre à la volonté des autorités sud-coréennes de renforcer leurs défenses numériques après deux cyberattaques d'envergure attribuées à la Corée du Nord en 2009 et 2011.
À chaque fois, des administrations publiques et des institutions financières ont été ciblées, leurs réseaux mis provisoirement hors d'état. Dans le cas d'une banque, des millions de clients ont été incapables d'utiliser leurs cartes bancaires ou de retirer des espèces aux distributeurs automatiques pendant une semaine.
Retour à l'envoyeur la semaine dernière lorsque Pyongyang a accusé les États-Unis et la Corée du Sud de cyberattaques «prolongées et intensives» contre plusieurs sites officiels du régime nord-coréen, dont ceux de l'agence de presse Korean Central News Agency (KCNA) et de la compagnie Air Koryo.
«Une cyberguerre intercoréenne fait d'ores et déjà rage», assure Lee Seung-Jin, un consultantinformatique chargé de formation au KITRI.
Cheon et ses camarades de promotion n'ont aucune obligation d'intégrer les cybercommandos de l'armée sud-coréenne.
Dans l'immédiat, sa mission consiste à décrocher une place à l'université. Une fois diplômé, il devra choisir entre le secteur privé ou le commandementinformatique de l'armée.
«Ironiquement, ce sont les cyberattaques nord-coréennes qui ont nourri l'intérêt et les investissements dans la sécurité informatique dans mon pays», explique-t-il.
L'armée sud-coréenne a créé un commandementinformatique spécial en 2010. Avec la Korea University de Séoul, elle a également mis sur pied une école de guerre cybernétique qui forme 30 étudiants par an.
En apparence, le Sud et le Nord, qui restent techniquement en guerre faute d'avoir signé un traité de paix à la fin de la guerre de Corée (1950-53), ne jouent pas dans la même cour en matière de savoir-faire informatique et numérique.
Les réseaux mobiles sud-coréens sont parmi les plus étendus au monde, les vitesses de transmission parmi les plus élevées et le fabricant d'appareils mobiles multifonctions Samsung domine le marché mondial.
La Corée du Nord, de son côté, État reclus depuis plus de six décennies, dispose d'un modeste intranet donnant accès à des informations filtrées par la propagande. Seule une poignée de Nord-Coréens, parmi l'élite du régime, a accès à l'internet sans restriction.
«Ca ressemble à une guerre assymétrique» opposant deux armées aux moyens et techniques sans rapport les unes avec les autres, explique le chef du centre de formation du KITRI, Choi Yun-Seong.
Mais selon le gouvernement, la Corée du Sud a subi 40 000 cyberattaques de l'extérieur ou de l'intérieur en 2012, contre 24 000 en 2008.
«La Corée du Sud est une superpuissanceinformatique avec une excellente infrastructure, elle reste toutefois relativement vulnérable au piratage», souligne Park Soon-Tai, responsable des opérations anti-hacking à l'Agence sud-coréenne de sécurité internet, un organisme d'État.


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lundi 18 mars 2013

Samsung offre des alternatives à des services similaires de Google ?



Avenir - Samsung et Google: le partenariat commence-t-il à se fissurer?
 
Photo AFP


Lors de sa présentation en grande pompe de son nouveau téléphone intelligent jeudi soir à New York, Samsung n'a pas fait référence une seule fois à Google, dont la plus récente version du système d'exploitation Android anime le Galaxy S4.
Est-ce le signe de l'essoufflement du duo Samsung-Google?
Le Galaxy S4 de Samsung

Bien que le Galaxy S4 embarque la plus récente version d'Android (4.2.2), Samsung n'en a pas fait grand cas lors de sa conférence présentée en direct sur YouTube.

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Quelques impressions du Galaxy S4

D'ailleurs, aucun représentant de Google ou d'Android n'est monté sur scène, a noté Business Insider. Constatant la situation, certains analystes vont jusqu'à dire que la Sud-Coréenne pourrait vouloir tracer sa propre voie.

Et si Samsung s'en prenait à Google plutôt qu'à Apple?

La guerre de brevets que se livrent Apple et Samsung devant la justice est loin d'être un secret; elle a fait couler beaucoup d'encre depuis quelques mois. Toutefois, Samsung pourrait avoir livré une nouvelle attaque, mais cette fois-ci sur un autre joueur: Google.
Sachant que la majorité des téléphones de Samsung fonctionnent sous Android, il est fort étonnant que ce dernier eût été absent de l'important événement tenu par la Sud-coréenne, le premier d'ailleurs a avoir été organisé sur le sol américain.
Ceci n'implique pas pour autant que Samsung veuille se débarrasser complètement d'Android, afin de se démarquer des autres fabricants de téléphones misant sur le même système d'exploitation.
Il semble que Samsung tente de tirer le meilleur de ce qu'Android a à offrir, tout en construisant ses propres spécificités. Peut-être que Samsung volera un jour de ses propres ailes, mais ce n'est pas pour tout de suite.
L'entreprise utilise pour le Galaxy S4 une couche de base du système d'exploitation mobile de Google, mais personnalisée à un tel point avec ses fonctions maison qu'il n'est pratiquement plus possible de reconnaître l'essence d'Android.
En effet, Samsung a dévoilé une longue liste de nouveaux services, dont plusieurs sont susceptibles de devenir des alternatives à des services similaires de Google, ce qui a dû faire grincer les dents de ce dernier.
Par exemple, Samsung a présenté son nouveau service «S Translator», qui traduit la majorité des langues sans devoir être connecté au web. Or, Google offre depuis longtemps son propre service de traduction, qui permet de traduire une page web ou un texte.
Google est ainsi relayé à un second rôle, même s'il continuera d'offrir ses services phares comme Maps. Évidemment, ceci serait à l'avantage de Samsung, qui gagne en contrôle, mais l'Américaine y perd au change, car Android ne rapporte des revenus que si les usagers utilisent les services de Google.
Le Samsung Galaxy S4 sera disponible au Canada vers la fin du mois d'avril.


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