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samedi 4 juin 2011

Netflix au Canada en septembre


Canada - Netflix se lance dans un troisième pays
L'expansion de Netflix au Canada s'annonce rentable en à peine un an.
www.netflix.com


RANCHO PALOS VERDES- Le service américain de location et de diffusion de vidéos sur demande sur internet Netflix a annoncé mercredi qu'il se lancerait dans un troisième pays avant la fin de l'année, l'expansion au Canada s'annonçant rentable en à peine un an.
À lire également:
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«Le deuxième pays (étranger où Netflix sera lancé) nous ne l'avons pas encore révélé, mais ce sera au second semestre», a déclaré le PDG fondateur de Netflix Reed Hastings durant une la conférence D9, organisée par le site All Things Digital à Rancho Palos Verdes (Californie, ouest des États-Unis).
Et Netflix ne compte pas en rester là, a prévenu M. Hastings: «dans le monde, il y a cinq milliards de personnes avec des téléphones portables, et ces cinq milliards de personnes aiment les vidéos», a-t-il souligné. «Cela crée une opportunité pour une très grosse entreprise mondiale».
Différent de YouTube
M. Hastings a expliqué que pour une société comme la sienne qui, à la différence de YouTube (groupe Google) par exemple, ne diffuse pas de programmes amateurs nés sur et pour le web mais se spécialise dans le professionnel, l'expansion ne peut être que progressive.
«Avec les contenus professionnels il faut aller pays par pays», a-t-il dit, afin de chaque fois négocier les questions de droits, en particulier.
Mais «si nous obtenons une réaction rapide (des consommateurs) (...) alors cela a du sens pour nous d'aller très vite et d'ajouter beaucoup de pays, même simultanément», a-t-il dit. «Mieux ça marche (...) et plus vite nous investirons».
Évoquant une expansion en Asie, M. Hastings a précisé que dans plusieurs des pays de cette région, le piratage constituerait une forte concurrence.
Au Canada en septembre
Pour l'heure, il a indiqué que Netflix, lancé au Canada en septembre, comptait désormais en Amérique du Nord quelque 23 millions d'abonnés, qui peuvent pour un forfait mensuel fixe se faire envoyer des DVD par courrier, et/ou regarder des films ou séries en streaming sur internet (en flux, c'est à dire sans téléchargement).
Le succès de l'offre en streaming de Netflix en a fait le site «roi d'internet» en Amérique du Nord, selon une étude parue le mois dernier, avec près de 30% du trafic internet pendant les périodes de pointe.

REF.:

vendredi 3 juin 2011

Les allergies alimentaires causeraient de l’asthme


Santé - Les allergies alimentaires causeraient de l’asthme
 
©Shutterstock/Agence QMI

Les enfants qui souffrent d’allergies alimentaires courent plus de risques de développer de l’asthme plus tard dans leur vie, selon une étude dont les résultats sont rapportés par le site internet Health News.
La recherche révèle également que les patients asthmatiques présentent 20 % plus de risques de souffrir d’une allergie, en particulier aux acariens ou aux moisissures, comparativement aux personnes non asthmatiques. «Allergie et asthme vont habituellement de pair, le développement de l’asthme chez l’adulte est souvent lié aux allergies dans l’enfance», indique le chercheur Harvey W. Kaufman. «Les médecins devraient garder les enfants souffrant d’allergies alimentaires sous surveillance, de façon à prévenir l’incidence d’allergies plus graves et d’asthme, plus tard dans leur vie», ajoute-t-il.
On apprend aussi que les allergies alimentaires sont fréquentes chez les bébés et les jeunes enfants, mais que les allergies environnementales – poussière, pollens, moisissure – touchent généralement les enfants plus âgés et les adultes.
Chez les enfants, certains aliments sont plus susceptibles de causer des allergies que d’autres. Ainsi, 37 % des bambins testés dans le cadre de l’étude présentaient des allergies au blanc d’œuf et au lait. Chez les jeunes âgés de six à 18 ans, les arachides étaient l’allergène le plus fréquemment recensé. Par ailleurs, 30 % des enfants de cinq ans et moins étaient allergiques aux arachides.
Après l’âge de huit ans, les allergies alimentaires tendent à décliner pour être progressivement remplacées par des allergies environnementales.
La recherche a été menée par la compagnie Quest Diagnostics, une importante entreprise américaine de tests diagnostiques, auprès de deux millions de personnes. 

Le café réduit les risques de cancer de la prostate


Santé - Le café réduit les risques de cancer de la prostate
 
©Shutterstock/Agence QMI

Le café réduirait les risques de cancer de la prostate potentiellement mortel, selon une étude de chercheurs de la Harvard School of Public Health.
Les hommes qui boivent six tasses de café et plus par jour réduisent de 60 % les possibilités de développer la forme de cancer de la prostate la plus mortelle, et de 20 % les risques de développer n’importe quelle forme de cancer de la prostate, comparativement aux hommes qui ne boivent pas de café.
Même une à trois tasses de café par jour diminueraient les risques de 30 %.
«Quelques études ont étudié le lien entre la consommation de café et le risque de développer la forme de cancer de la prostate la plus dangereuse», explique l’une des auteures de ces travaux, la professeure Lorelei Mucci. «Notre étude est la plus importante à se pencher sur la question», ajoute-t-elle.
Les effets seraient identiques avec du café décaféiné, ce qui laisse croire aux chercheurs que l’effet bénéfique du café serait lié aux antioxydants et aux anti-inflammatoires qu’il contient.
Près de 48 000 hommes américains ont participé à cette étude. Ils ont indiqué quelle était leur consommation de café de 1986 à 2008. Sur ce nombre, 5035 cas de cancer de la prostate ont été diagnostiqués, dont 642 ont été fatals.
Le risque plus faible de développer un cancer de la prostate semble perdurer dans le temps, et ce, même si les buveurs de café avaient des habitudes de vie potentiellement dangereuses, comme fumer et ne pas faire d’exercice physique. 

Les aliments guérissent-ils?


Jacqueline Lagacé est l'exemple typique de la scientifique qui côtoie de près la maladie, devient son propre cas clinique et pousse les recherches jusqu'au point de trouver de nouvelles solutions. Elle publie un ouvrage dans lequel elle affirme que oui... Certains aliments peuvent soulager la douleur.
«Que ton aliment soit ton médicament », disait Hyppocrate. Mais l'aliment peut aussi devenir un poison, a constaté Jacqueline Lagacé, professeure à la retraite à la faculté de médecine de l'Université de Montréal.
La dame est docteure en immunologie et en microbiologie, auteure de nombreux articles scientifiques et a prononcé plusieurs conférences lors de congrès scientifiques nationaux et internationaux. Un jour, elle se retrouve sévèrement atteinte d'arthrite, comme plus d'un million de gens au Québec, selon la Société de l'arthrite.
Pendant trois ans, Jacqueline Lagacé a tenté de soulager par la médecine traditionnelle une douleur devenue insoutenable.
«Mes réflexes de chercheure ne m'avaient cependant pas quitté et j'ai découvert les travaux Dr Seignalet un grand spécialiste de l'immunologie en France», raconte-telle.
Extrêmement sceptique, Jacqueline Lagacé n'avait plus rien à perdre lorsqu'elle entreprend un régime hypotoxique, soit une alimentation dont la toxicité est la plus basse possible. Après quelques jours, elle constate que la douleur a disparu et seize mois plus tard elle retrouve complètement l'usage de ses doigts.
Consciente que ce qu'elle raconte res-semble aux nombreux livres portant sur les diètes miracles, Jacqueline Lagacé affirme qu'il n'y a aucune magie dans le fait de mieux choisir ses aliments. «Nos enzymes sont comme des broyeurs qui doivent réduire les aliments en toutes petites molécules, explique-t-elle. Si les enzymes font mal leur travail parce qu'ils broient les mauvais aliments, ceux-ci s'accumuleront dans l'intestin, ce qui va affecter le bon fonctionnement de l'appareil digestif et peut causer l'inflammation.»
Dans son livre, Comment j'ai vaincu la douleur et l'inflammation chronique par l'alimentation, l'auteure explique comment l'encombrement serait responsable de 90% des maladies qui ont en commun d'être réfractaires aux traitements classiques.
«Certains sont plus sensibles que d'autres aux mauvais aliments. Les problèmes se déclarent après un certain temps. À 50 ans, 60 % des gens vivant dans les pays occidentaux vont souffrir d'une maladie inflammatoire. Il faut être attentif avant», juge-t-elle.
Un chercheur inconnu au Québec
Lorsqu'elle a constaté que les travaux du docteur Seignalet, décédé en 2003, étaient totalement inconnus au Québec, même dans le monde scientifique, Jacqueline Lagacé a décidé de mettre en lumière ses travaux.
Les principes de son régime reposent essentiellement sur le fait d'éviter certains aliments comme le lait d'origine animale, certaines céréales, les huiles raffinées, le sel, le sucre, les viandes rouges et les aliments préparés. Ces aliments contiennent beaucoup de glycotoxines, et en les mangeant, des molécules très difficilement digestibles vont s'accumuler dans les tissus et créer des maladies inflammatoires chroniques.
Ce régime s'adresse d'abord aux gens qui souffrent de maladies inflammatoires chroniques. «Mais l'utiliser de manière préventive ne peut être nocif», assure l'auteure.
Comment j'ai vaincu la douleur et l'inflammation chronique par l'alimentation, par Jacqueline Lagacé Ph. D. est publié aux Éditions Fides.

Six remises en question...
Le lait d'origine animale entraîne une augmentation des glycotixines. Le remplacer par d'autres boissons comme le lait d'amende ou de riz brun.
Les céréales, comme l'avoine, le blé et le seigle, sont difficilement digestibles par nos enzymes. Les remplacer par le riz, le sarrasin, le sésame ou le quinoa. Privilégier le pain de riz brun. «Il en existe de très bons comme le pain ELPETO ou le GLUTINO», selon Jacqueline Lagacé.
Le soya peut diminuer le risque de cancer du sein d'une façon modeste, selon des études rapportées par l'auteure. «Si les Japonaises développent moins de cancer du sein, c'est que le soya, là-bas, est fermenté et il contient de bonnes bactéries», explique Jacqueline Lagacé. Remplacer le soya qui ne contient pas ces enzymes par un soya fermenté.
Le sel est bon pour la santé, nous avons besoin de minéraux. Or, il faut choisir le bon. Remplacer le sel raffiné par du sel brut ou le sel de l'Himalaya. Certains fromages contiennent beaucoup de glytoxines, surtout ceux à base de protéines de lait.
Les remplacer par des fromages de lait cru. Les huiles raffinées, donc celles qui ont été chauffées, sont à
proscrire. Les remplacer par des huiles vierges utilisées crues. Si elle doit être chauffée, choisir une huile qui résiste à la chaleur, c'est le cas de l'huile de pépins de raisins. 6
Source : Jacqueline Lagacé : Comment j'ai vaincu la douleur et l'inflammation chronique par l'alimentation.

Seul au monde depuis 2009 la Fondation Lucie et André Chagnon



Québec investira plus de 2 millions $ dans des organismes en région afin de soutenir les proches aidants dans leur quotidien, a annoncé lundi la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais. Cette somme permettra d’offrir plus de services à une clientèle sans cesse grandissante.

Cinq nouveaux carrefours de soutien aux aidants (CSA) verront le jour grâce à cet investissement, notamment dans les régions de Laval et Lanaudière, a dit Mme Blais.
Trois autres carrefours déjà existants pourront quant à eux développer leurs services, tels que le Regroupement des organismes montérégiens d'aidants naturels (ROMAN), qui reçoit un montant de 1,1 million $. La Montérégie compte à elle seule près de 100 000 aidants naturels.
Ce financement destiné aux organismes qui sont les «mieux placés pour servir la population» sera récurrent, assure Mme Blais.
La Ville de Montréal recevra quant à elle 3 millions $ chaque année à compter de septembre pour améliorer l'offre de services de proches aidants.
Chaque région du Québec devrait être en mesure de développer ses propres services d'information, de formation, de soutien psychologique et de répit d’ici 2012.
Pour justifier l’importance d’aider les aidants naturels, la ministre des Aînés a indiqué qu’au moment où elle a procédé à des consultations publiques en 2007, «tous les proches aidants ont crié leur détresse».
Cet investissement s’inscrit dans l’Appui pour les proches aidants, une initiative mise sur pied en 2009 par Québec et la Fondation Lucie et André Chagnon dotée d’un fonds de 200 millions $ sur 10 ans.
Une «aide légère» nécessaire
Aidant naturel depuis quatre ans auprès de sa femme atteinte d’Alzheimer, Paul Beaumont estime qu’il pourra désormais obtenir l’aide légère nécessaire pour lui donner quelques moments de répit.
«J’aimerais que l’on puisse m’aider, ne serait-ce que quelques heures, un après-midi ou une journée complète. C’est difficile de planifier un rendez-vous avec les CLSC», témoigne-t-il.
André Chagnon, président de la société Sojecci II et lui-même aidant naturel, a d’ailleurs rappelé le besoin de «simplement parler à quelqu’un ou de demander conseil à un intervenant pour enlever un peu de pression aux proches aidants».
Le Québec compte plus de 300 000 aidants naturels, un nombre qui pourrait tripler d’ici 2038.