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vendredi 3 juin 2011

Seul au monde depuis 2009 la Fondation Lucie et André Chagnon



Québec investira plus de 2 millions $ dans des organismes en région afin de soutenir les proches aidants dans leur quotidien, a annoncé lundi la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais. Cette somme permettra d’offrir plus de services à une clientèle sans cesse grandissante.

Cinq nouveaux carrefours de soutien aux aidants (CSA) verront le jour grâce à cet investissement, notamment dans les régions de Laval et Lanaudière, a dit Mme Blais.
Trois autres carrefours déjà existants pourront quant à eux développer leurs services, tels que le Regroupement des organismes montérégiens d'aidants naturels (ROMAN), qui reçoit un montant de 1,1 million $. La Montérégie compte à elle seule près de 100 000 aidants naturels.
Ce financement destiné aux organismes qui sont les «mieux placés pour servir la population» sera récurrent, assure Mme Blais.
La Ville de Montréal recevra quant à elle 3 millions $ chaque année à compter de septembre pour améliorer l'offre de services de proches aidants.
Chaque région du Québec devrait être en mesure de développer ses propres services d'information, de formation, de soutien psychologique et de répit d’ici 2012.
Pour justifier l’importance d’aider les aidants naturels, la ministre des Aînés a indiqué qu’au moment où elle a procédé à des consultations publiques en 2007, «tous les proches aidants ont crié leur détresse».
Cet investissement s’inscrit dans l’Appui pour les proches aidants, une initiative mise sur pied en 2009 par Québec et la Fondation Lucie et André Chagnon dotée d’un fonds de 200 millions $ sur 10 ans.
Une «aide légère» nécessaire
Aidant naturel depuis quatre ans auprès de sa femme atteinte d’Alzheimer, Paul Beaumont estime qu’il pourra désormais obtenir l’aide légère nécessaire pour lui donner quelques moments de répit.
«J’aimerais que l’on puisse m’aider, ne serait-ce que quelques heures, un après-midi ou une journée complète. C’est difficile de planifier un rendez-vous avec les CLSC», témoigne-t-il.
André Chagnon, président de la société Sojecci II et lui-même aidant naturel, a d’ailleurs rappelé le besoin de «simplement parler à quelqu’un ou de demander conseil à un intervenant pour enlever un peu de pression aux proches aidants».
Le Québec compte plus de 300 000 aidants naturels, un nombre qui pourrait tripler d’ici 2038.

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