L'iPad Pro et l'iPad mini 4 sont arrivés chez Apple
L'iPad a bien été au rendez-vous de ce special event,
un appareil que Tim Cook, insatiable supporter de cette tablette malgré
des ventes qui ne suivent pas toujours des courbes ascendantes, a
qualifié « d'expression ultime de notre vision du futur de l'informatique ». Il y en a même eu deux, avec une brève apparition de l'iPad mini 4.
« La plus grande nouvelle pour l'iPad depuis le premier iPad » s'est traduite par l'annonce de "l'iPad Pro",
décrit comme le modèle le plus puissant jamais conçu par Apple. Écran
plus grand, nouvelles fonctions et performances inédites pour ce
produit.
iPad Air et iPad ProEn
format paysage, son écran de 12,9" propose une définition de
2732 x 2048, c'est davantage que la définition du MacBook Pro 15" Retina
(2880 x 1800). Il autorise l'affichage d'un clavier virtuel pleine
taille. Sa dalle est d'une hauteur identique à l'écran de l'iPad Air 2
et cela laisse encore de la place sur le côté pour afficher du contenu.
Une surface qui sera amplement adaptée à l'utilisation de Split View —
la vue partagée — dans iOS 9. Il n'y a pas de Force Touch pour cet
écran, la pression est gérée depuis le stylet.
L'iPad
Pro un processeur flambant neuf — l'A9X — et son support de stockage
est deux fois plus rapide que les iPad actuels. Au point que Schiller a
parlé de « performances équivalentes à celle d'un ordinateur de bureau »
et d'un processeur graphique à la hauteur des consoles. Schiller est
allé jusqu'à assurer que cet iPad Pro était plus rapide que 80% des
portables PC sortis ces derniers mois, et 80% sur les performances
graphiques.
Le tout forme un iPad 22 fois plus rapide, en termes de processeur,
au tout premier modèle et il est jusqu'à 360 fois plus véloce sur sa
partie graphique. L'autonomie est annoncée à 10 heures.
Cet iPad inaugure un système audio avec quatre haut parleurs dont la
stéréo est ajustée dynamiquement en fonction de la manière dont on tient
son iPad. Il est doté de Touch ID, d'une caméra iSight 8 mpx et existe
en deux versions.
S'agissant de son format, son épaisseur est de 6,9 mm contre 6,1 mm
pour l'iPad Air et il pèse 712 grammes, c'est un peu plus que le premier
iPad (698 grammes).
L'iPad Pro est accompagné de deux nouveaux accessoires, un clavier et un stylet. Le "Smart Keyboard"
sert tout autant de périphérique de saisie que de protection pour
l'écran et de support pour tenir l'écran posé verticalement. Il dispose
d'un nouveau design de touches et il se fixe à l'iPad par des aimants.
Une fois le clavier connecté, iOS le détecte et adapte son interface à
la saisie.
La grande nouveauté suivante a été "l'Apple Pencil",
un stylet aux lignes très épurées. Jonathan Ive l'a vendu sur le thème
de la précision, lorsqu'on a besoin d'interagir avec son iPad avec autre
chose que ses gros doigts, par exemple pour dessiner finement. Le
"Pencil" gère la pression, l'inclinaison de sa pointe et sait produire
des tracés précis. Microsoft et Adobe sont notamment venus sur scène
pour promouvoir leurs apps avec cette grande tablette.
Si
l'on veut travailler en même temps avec le doigt tout en utilisant le
stylet sur l'écran, aucun problème, les deux modes d'interaction sont
détectés simultanément par la tablette. Enfin, si l'on a besoin de
recharger son Pencil, on peut le brancher directement sur le port
Lightning de l'iPad.
L'iPad
Pro existe en version argent, gris sidéral et noire. Il sortira en
novembre à 799 $ (32 Go), 949 $ (128 Go) et 1079 $ (128 Go avec la 4G en
plus du Wi-Fi). Le Pencil sera vendu 99 $ et le Smart Keyboard 169 $.
En marge de cet iPad Pro, l'iPad mini 4 est entré dans
la gamme avec un prix de départ de 399 $. Il fait sortir l'iPad mini qui
est remplacé par le mini 2 à 269 $. Ce mini 4 a été rapidement évacué,
Phil Schiller a simplement précisé qu'il contenait l'équivalent de
l'iPad Air 2 dans un format plus réduit.
Le « futur de la télévision », c'est ce qu'est censé incarner le tout nouvel Apple TV qui vient d'être annoncé par Apple.
Le
design ne change pas, si ce n'est que le nouveau boîtier noir est plus
haut que l'ancien. Il est accompagné d'une télécommande disposant d'une
surface tactile en verre pour naviguer plus rapidement dans les vidéos
et l'interface.
Car le système d'exploitation a été revu. Basé sur iOS, il s'appelle
tvOS. Le thème sombre laisse sa place à un thème clair et de nouvelles
animations modernisent l'ensemble. Apple a également mis à jour toutes
ses applications et introduit Apple Music.
Parmi
les six boutons de la télécommande, il y en a un spécialement dédié à
Siri. L'assistant vocal est effectivement intégré à tvOS et prend part à
la recherche universelle (iTunes, Netflix, Hulu, HBO, Showtime...).
Demandez « Montre moi l'épisode de Modern Family avec Edward Norton », et Siri va chercher cet épisode parmi toutes les apps installées. Siri peut aussi servir à contrôler la lecture : « avance de 5 minutes », « recule de 10 minutes »...
L'Apple TV s'ouvre enfin aux applications tierces. Les développeurs
ont à leur disposition un SDK (disponible dès aujourd'hui) pour créer
des apps pour le grand écran. Eddy Cue a mentionné Hulu, HBO, AirBnB...
Gilt, une application de shopping, a eu le droit à une démonstration
pendant la conférence, tout comme MLB (baseball américain).
Mais
il y a aussi des jeux. Le créateur de Crossy Roads a fait une démo
multijoueur très fun, tandis que Harmonix, à l'origine de la franchise
Guitar Hero, a présenté Beat Sports, un jeu musical pour toute la
famille. Un appareil iOS peut être utilisé comme manette.
Le nouvel Apple TV est équipé d'un processeur A8, du Bluetooth 4.0
(pour la télécommande) et du Wi-Fi 802.11ac. La télécommande sait
contrôler les téléviseurs compatibles avec la norme HDMI CEC. Une seule
charge permet de tenir trois mois et on la recharge via un port Lightning.
L'Apple TV 2015 sera disponible fin octobre aux USA à 149 $ (et dans 80 pays a la fin de l'année)pour le modèle 32 Go et 199 $ pour le modèle 64 Go.
Et pour le iOS des iPhone , ça devrait sortir le 16 septembre !
Les licences relatives au Blu-ray Ultra HD sont désormais
disponibles. Les fabricants de lecteurs de Blu-ray et les éditeurs de
films et de séries peuvent achever la conception de leurs produits et
les commercialiser dans la foulée, probablement d'ici les fêtes de fin
d'année.
Des téléviseurs 4K Ultra HD sont commercialisés depuis plusieurs années,
mais le Blu-ray n'était pas encore à la page. C'est pourtant le support
de diffusion le plus propice, car il faudra des années avant que la
télévision ou même le streaming en Ultra HD (donc le très haut débit) ne
se démocratisent.
Puis la BDA a annoncé
le 5 août la date de disponibilité des licences. Les fabricants et
éditeurs peuvent ainsi en acquérir, comme prévu, depuis hier, le lundi
24 août 2015.
L'Ultra HD Blu-ray réclamera de nouveaux lecteurs
Pour commencer, les disques seront baptisés « Ultra HD Blu-ray », ou Blu-ray Ultra HD en français. Contrairement aux communicants des fabricants de téléviseurs,
l'organisme distingue la 4K, la définition de 4096 x 2160 pixels
employée au cinéma, de l'ultra haute définition, qui mesure 3840 x 2160
pixels.
Les Blu-ray Ultra HD exploiteront comme prévu la norme de compression
HEVC, successeur de l'AVC employée par les Blu-ray existants. Les
lecteurs commercialisés jusqu'à présent ne seront donc pas compatibles,
bien que la plupart seront compatibles avec le support physique,
c'est-à-dire avec les futurs disques triple couche de 100 Go.Les disques Ultra HD pourront contenir de 66 à
100 Go de données sur deux ou trois couches physiques, là où les Blu-ray
actuels plafonnent à 25 ou 50 Go (simple ou double couche).
Du HFR mais pas de 3D: Les futures spécifications permettront enfin d'éditer des Blu-ray Ultra
HD avec une cadence d'image maximale de 60 images par seconde, ce qu'on
appelle le HFR (high frame rate), pour autant la norme ne prendra pas en
charge la 3D, du moins pas dans un premier temps. En effet le codec
HEVC ne dispose pas (encore) d'équivalent du sous-ensemble MVC de l'AVC,
qui permet de stocker deux canaux (gauche et droite) pour chaque image.
Alors que les premiers lecteurs de Blu-ray 4K sont attendus sur
le marché fin 2015, Panasonic présente au CES un prototype dont il ne
dit presque rien.
Comme la totalité des constructeurs de téléviseurs du marché, Panasonic
mise sur l'Ultra HD, également connu sous le nom de 4K, pour 2015. Si,
du côté des écrans, les produits sont bien là, c'est très différent en
ce qui concerne les lecteurs de contenus sur disque. D'ailleurs, à ce
jour, le support physique Ultra HD est toujours aux abonnés absents : on
trouve juste sur le marché des Blu-ray « Mastered in 4K » qui proposent des vidéos en 1080p avec un bitrate amélioré. Aujourd'hui, il n'y a que l'upscalling qui permet de bénéficier d'une image Ultra HD à partir d'un Blu-ray.
Et le HDMI 2.0 :Le consortium en charge du HDMI a finalement bouclé les
spécifications de la version 2.0 de la norme, qui autorise la
transmission de contenus vidéo 4K jusqu'à 60 images par seconde. La norme est rétro-compatible, ce qui signifie qu'un périphérique 2.0
pourra sans problème communiquer avec un appareil muni de liaisons HDMI
.x. Les câbles actuels de catégorie 2 sont par ailleurs pleinement
compatibles avec le HDMI 2.0, tout comme les connecteurs déjà en
vigueur.
Principale nouveauté : une augmentation significative de la bande
passante qui passe de 10,2 Gb/s à 18 Gb/s, soit un débit suffisant pour
envisager la transmission de contenus vidéo 4K (2160p, soit 4096 x 2160
pixels) à 60 images par seconde. Le HDMI 2.0 ouvre donc la voie à la
démocratisation des équipements de salon compatibles 4K ou, par
inclusion, Ultra HD (3840 x 2060 pixels).
Stephen Hawking est sans doute l'un des plus grands cerveaux de notre temps. L'homme s'est exprimé à l'institut de technologie KTH
Royal, animant une conférence sur le paradoxe de la perte de
l'information et il a émis deux nouvelles théories sur les trous noirs.
Théories ô combien palpitantes traitant d'hologrammes et de mondes parallèles.
Une des questions les plus déconcertantes de toute une génération de
physiciens est de savoir ce qui arrive aux choses qui sont avalées par
les trous noirs ? Ce sont des zones de l’espace-temps qui se forment à
la suite de l’effondrement gravitationnel d’une étoile massive,
entraînant la création d’un puits sans fond qui engloutit toute chose
d’approchant de trop près. La lumière elle-même ne peut leur échapper,
c’est dire.
La théorie la plus couramment admise par la relativité générale est
une destruction pure et simple de tout objet ayant été aspiré. Le souci
étant que cette hypothèse viole les lois de la mécanique quantique,
aucune matière ne devrait disparaître complètement.
Hawking aurait deux nouvelles idées pour expliquer ce
paradoxe… « L’information » serait codée de façon permanente en tant
qu’hologramme 2D à la surface de l’horizon du trou noir (sa limite), où
le champ entourant chaque trou noir serait son point de non-retour.
Joyeux, toutefois, ils contiendraient ainsi toute l’information qui
serait autrement perdue.
Ou ? « Le trou serait si profond, et s’il était en
rotation, il pourrait exister un passage vers un autre univers. Mais
vous ne pourriez pas revenir dans notre univers. »
Deux théories excitantes, quoi qu’au final, à toutes fins, les
données restent perdues… Personne n’aurait envie de tenter l’expérience,
il y a de fortes chances qu’en passant par un trou noir, vos atomes
soient compressés et accélérés à la vitesse de la lumière, entraînant
fatalement la mort, qu’importe l’univers dans lequel vous atterrissez.
Maelstrom est un navigateur issu du projet du même nom initié par
Bittorrent, celui-ci se base sur deux éléments bien connus. Sa
particularité, c’est l’utilisation du protocole Peer-to-peer pour
l’affichage des pages web, protocole qui est la spécialité de la firme.
Après BitTorrent, le client de synchronisation Sync et la messagerie
Bleep, l’équipe s’attaque aux navigateurs.
Jusqu’ici
uniquement en version Alpha, Maestrom s’ouvre au public avec une
version bêta prometteuse. Ce projet qui a été dévoilé en décembre
dernier est unique en son genre, ce navigateur permet des échanges chiffrés et décentralisés par le biais du P2P. « Offrir une alternative plus efficace, plus évolutive et plus rentable que le HTTP », voilà l’objectif de BitTorrent avec son navigateur maison.
Dans le fond, on retrouve un navigateur au fonctionnement et au design complètement déjà vu puisque celui-ci se base sur Chromium, tout comme Google Chrome
(on espère que le FBI ne traque pas ces usagers,car Chrome ou Google est une propriété de l'État impérialiste) qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Certes il n’y a pas de
changement radical, mais cela permet aussi d’avoir une certaine
stabilité, de plus, l’accès au Chrome Web Store est disponible pour le
téléchargement des extensions, c’est très pratique.