Un premier prototype de luminaire Li-Fi bidirectionnel et haut débit vient d’être dévoilé au siège du constructeur immobilier Sogeprom. Il pourrait bientôt équiper écoles, hôpitaux et agences bancaires pour assurer une connexion Internet sans fil, sécurisée et sans risque pour la santé.
Transmettre de l’information sans fil grâce à la lumière, c’est la promesse du Li-Fi (Light Fidelity).
Cette technologie utilise les clignotements des ampoules LED,
invisibles à l’œil nu, pour coder et envoyer des données sur le réseau.
Un prototype de luminaire bidirectionnel et haut débit, développé par le
fabriquant de luminaire français Lucibel, vient d’être dévoilé ce 11
septembre au siège du constructeur immobilier Sogreprom à la Défense.
« C’est une première en Europe. Jusqu’à maintenant, les solutions proposées étaient unidirectionnelles avec un flux descendant et bas débit essentiellement utilisé pour faire de la géolocalisation », avance Edouard Lebrun, le directeur de projet Li-Fi de Lucibel. La SNCF ou encore le Louvre ont ainsi testé des solutions de ce type. A l’inverse, Lucibel veut proposer une vraie alternative au Wi-Fi en termes d’usage. Démonstration à l’appui, Edouard Lebrun a appelé devant nous l’un de ses collègues via Skype sans aucun problème de connexion.
Le dispositif présente toutefois des inconvénients. Premier point noir, le récepteur est encore encombrant, même si son fabriquant promet une miniaturisation prochaine sous forme de clef. Deuxième hic, les visiteurs extérieurs ne peuvent se connecter au Li-Fi. En tous cas pas tant que les grands fabricants de smartphones et tablettes comme Samsung ne se décideront pas à sortir des terminaux compatibles.
Autre point fort, la confidentialité. « On peut diriger très précisément le faisceau lumineux. Et si vous vous trouvez derrière des murs opaques, il n’y aucune chance qu’un hacker puisse intercepter à distance les données que vous transmettrez comme avec des ondes radios, par exemple. » D’où l’idée de cibler également des centres de recherche et des agences bancaires.
Les premiers luminaires Li-Fi signés Lucibel seront commercialisés dans le courant de l'année 2016.
Source.:
« C’est une première en Europe. Jusqu’à maintenant, les solutions proposées étaient unidirectionnelles avec un flux descendant et bas débit essentiellement utilisé pour faire de la géolocalisation », avance Edouard Lebrun, le directeur de projet Li-Fi de Lucibel. La SNCF ou encore le Louvre ont ainsi testé des solutions de ce type. A l’inverse, Lucibel veut proposer une vraie alternative au Wi-Fi en termes d’usage. Démonstration à l’appui, Edouard Lebrun a appelé devant nous l’un de ses collègues via Skype sans aucun problème de connexion.
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Un débit de 10 Mbits/s
Pour le moment, Lucibel atteint un débit descendant de 10 Mbits/s et un débit montant entre 5 et 10 Mbits/s, suivant l’état du réseau local. Une performance très honnête et similaire à ce que l’on peut obtenir sur son ordinateur avec une box ADSL. Concrètement, le luminaire nécessite d’être raccordé au réseau grâce à un câble Ethernet. Et il faut aussi brancher un récepteur-émetteur compatible sur son terminal. Les données sont réceptionnées grâce à la LED et envoyées par l’utilisateur par infrarouge.Le dispositif présente toutefois des inconvénients. Premier point noir, le récepteur est encore encombrant, même si son fabriquant promet une miniaturisation prochaine sous forme de clef. Deuxième hic, les visiteurs extérieurs ne peuvent se connecter au Li-Fi. En tous cas pas tant que les grands fabricants de smartphones et tablettes comme Samsung ne se décideront pas à sortir des terminaux compatibles.
Le Li-Fi est plus sûr que le Wifi
C’est la raison pour laquelle Lucibel se concentre sur des usages dans des milieux fermés pour de la semi-mobilité, comme des salles de réunion dans des entreprise, par exemple. « Notre solution présente aussi une alternative aux ondes radios qui sont nocives pour la santé, sans compter qu’elle ne perturbe pas des appareils comme les IRM, par exemple. Elle peut donc intéresser les écoles et les hôpitaux », nous explique encore Edouard Lebrun.Autre point fort, la confidentialité. « On peut diriger très précisément le faisceau lumineux. Et si vous vous trouvez derrière des murs opaques, il n’y aucune chance qu’un hacker puisse intercepter à distance les données que vous transmettrez comme avec des ondes radios, par exemple. » D’où l’idée de cibler également des centres de recherche et des agences bancaires.
Les premiers luminaires Li-Fi signés Lucibel seront commercialisés dans le courant de l'année 2016.
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