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mercredi 20 juillet 2016

Éliminer le stress et l’anxiété par votre microbiote et votre sytème immunitaire


La flore intestinale responsable de maladies psychiatriques ?

Pour comprendre le mécanisme de cette emprise des bactéries sur le comportement murin, les chercheurs ont ensuite recherché les différences au niveau des profils d’expression des gènes dans le cerveau entre les deux types de souris. Certains gènes, particulièrement ceux impliqués dans des voies de signalisation intracellulaire ou dans l’activité synaptique des neurones, ont été retrouvés exprimés de façon différentielle. Suivant toute logique, ces variations ont pu être mises en évidence dans les régions du cerveau impliquées dans le contrôle moteur et le comportement anxieux.
Selon les auteurs, ces résultats suggèrent que le processus de colonisation microbienne induit un mécanisme de signalisation qui affecte une partie des circuits neuronaux. Prudent, l’un des auteurs, Sven Pettersson souligne qu’ « il est important de noter que cette nouvelle connaissance ne s’applique qu’aux souris, et qu’il est trop tôt pour dire quoi que ce soit au sujet des effets des bactéries intestinales sur le cerveau humain. » Cependant, si ces résultats sont transposables à l’Homme, la flore intestinale pourrait être à l’origine de maladies psychiatriques.

Des bactéries qui prennent le contrôle de notre cerveau ! Notre comportement, dicté par notre cerveau, est-il totalement indépendant ? Il semblerait bien que non, selon une étude très sérieuse. L’activité cérébrale serait influencée par la flore intestinale, de simples bactéries situées dans notre tube digestif.



Microbiote et cerveau : des bactéries qui réduisent le stress

Les liens entre le cerveau et le microbiote, ensemble de bactéries qui tapisse l’intestin, sont de mieux en mieux compris. Des chercheurs ont montré que des rats dépourvus de microbiote sont plus susceptibles au stress et à l’anxiété.
On a coutume de l’appeler « le deuxième cerveau ». Et pour cause, l’intestin possède un vaste système nerveux indépendant. Cet organe bien plus complexe qu’on ne le pensait, est en permanence à l’écoute du microbiote, un ensemble constitué de milliers de milliards de bactéries qui tapissent la paroi intestinale. Le microbiote joue plusieurs rôles cruciaux tels que la conversion des aliments en nutriments et en énergie, la synthèse de vitamines, ou encore, le bon équilibre du système immunitaire.
Les chercheurs savent aussi que l’influence de ces bactéries bénéfiques remonte beaucoup plus haut : cette flore intestinale joue de façon importante sur le fonctionnement cérébral. Ce nouveau domaine de recherche, ouvert depuis une dizaine d’années, est actuellement en pleine ébullition.

Les omégas-3 auraient un effet protecteur sur les neurones. Une carence alimentaire en oméga 3 peut conduire au stress chronique et à la dépression.Les acides gras aident à réguler la communication entre neurones. Pas étonnant alors qu’une carence en omégas-3 ait des conséquences indésirables.En effet, les omégas-3 sont des acides gras que notre organisme ne sait synthétiser. Ils doivent donc être apportés par la nourriture. Parmi les aliments qui en contiennent, citons les poissons gras, les fruits secs et les huiles de colza et de soja.

 L’acide rétinoïque produit par l’organisme à partir de la vitamine A joue un rôle important dans la plasticité cérébrale et la formation de nouveaux neurones. Mais avec l’âge, la vitamine A est moins bien transformée, ce qui pourrait déboucher sur des problèmes de mémoire chez les personnes âgées.Les structures cérébrales telles que l’hippocampe qui sont l’assise de la mémoire, deviennent au fil des ans moins plastiques, moins aptes à créer de nouvelles connexions. Or d’après des recherches menées au laboratoire NutriNeuro, il existe un nutriment qui pourrait limiter ce phénomène et rendre aux structures de la mémoire une partie de leur agilité d’antan. Il s’agit, tout simplement, de la vitamine A.Les aliments d’origine animale contiennent de grandes quantités de vitamine A, en particulier le foie. Les légumes et les fruits tels que les abricots ou les carottes offrent quant-à-eux, du béta-carotène, un précurseur à partir duquel l’organisme peut produire de la vitamine A. Cette molécule fonctionne comme une hormone : libérée dans le torrent sanguin, elle apporte de l’information aux cellules et régule le fonctionnement de nombreux gènes.
L’acide rétinoïque a notamment un effet protecteur sur le cerveau âgé. Il stimule notamment la formation de synapses. Ceci permet aux neurones d’établir un plus grand nombre de connections entre eux. Or, la cognition et la plasticité cérébrale dépendent du nombre de ces connections. L’acide rétinoïque stimule aussi la production de nouveaux neurones au niveau de l’hippocampe, ce qui permet de remplacer ceux qui meurent. Mais ce n’est pas tout : cette molécule a aussi un effet régulateur sur ce que les chercheurs appellent l’axe du stress. Lié à l’anxiété et à la dépression, ce jeu d’interactions entre plusieurs structures cérébrales telles que l’hippocampe et l’amygdale, peut affecter différents types de mémoire. Une carence en acide rétinoïque conduit à une sur-activation néfaste de cet axe ayant un impact sur la mémorisation et l’humeur.


Des rats dépourvus de germes

Une équipe scientifique1 de laquelle faisaient partie des chercheurs Inra de l’Unité NutriNeuro se sont intéressés au lien entre l’anxiété et le microbiote. Pour cela, ils ont utilisé une souche de rats connue pour sa grande réactivité au stress. Une partie des rongeurs a été élevée de façon à ce qu’ils soient dépourvus de microbiote intestinal. Vivant dans des incubateurs spéciaux soigneusement écartés de tout contact avec des bactéries, toute leur nourriture était préalablement stérilisée.
Les chercheurs ont alors soumis ces animaux dits « germ free », ainsi que les animaux témoins, à une situation inattendue et anxiogène. Elle consistait à les placer dans une arène violemment éclairée dans son centre. Les animaux dépourvus de microbiote ont montré un comportement anxieux plus marqué, tentant d’éviter le plus possible la zone éclairée pour se réfugier dans les coins les plus sombres. Les autres rats, au microbiote normal, se sont révélés moins intimidés, plus explorateurs.
Les chercheurs ont ensuite mesuré les taux de plusieurs hormones et neurotransmetteurs caractéristiques de la réponse au stress. Ils ont observé que les taux de dopamine, sérotonine et noradrénaline, ainsi que l’expression de certains gènes des rats « germ free » étaient altérés par rapport à ceux des rats témoins. Ainsi, les chercheurs ont montré qu’il existe une relation entre le microbiote et la réactivité au stress.

Questions ouvertes sur le microbiote

Ces résultats sont concordants avec des travaux réalisés dans d’autres laboratoires qui montrent que la nature et la diversité du microbiote peut aussi jouer sur certains aspects liés à l’anxiété, voire même à la dépression. Cependant, ce domaine de recherche est encore très jeune et de nombreuses questions n’ont pas encore trouvé de réponse. Par exemple, on ne sait pas vraiment par quels mécanismes, les bactéries logées dans l’intestin influencent la réponse au stress.  Les chercheurs pensent que l’une des composantes de ce jeu de rétroactions entre cerveau et intestin pourrait être liée aux processus inflammatoires : des facteurs d’inflammation produits au niveau de l’intestin pourraient atteindre le cerveau et modifier certains aspects de son fonctionnement.
En tout cas, ces travaux doivent nous faire prendre conscience de l’importance de cette immense biodiversité qui nous habite et à redoubler d’efforts pour bien la connaître. De quoi nous inciter à chouchouter ces minuscules alliés de notre santé physique et mentale !

 Nota:

Les besoins nutritionnels du cerveau changent-ils considérablement en fonction de l’âge ? Par exemple, les besoins en vitamine A augmentent avec l’âge. Plus l’individu vieillit, et moins il est capable d’assimiler certains micronutriments. Voilà pourquoi, il peut être recommandé de consommer plus certains aliments selon l’âge. Par ailleurs, une alimentation adaptée dès le jeune âge permet aussi de protéger les neurones, ce qui, à terme, permet un vieillissement plus harmonieux.Chez l’individu adulte, des nutriments tels que les acides gras polyinsaturés (les célèbres omégas 3 ou omégas 6) sont indispensables à la mémorisation et à l’apprentissage. L’alimentation reste tout aussi cruciale pour l’individu âgé : les omégas 3 et la vitamine A jouent un rôle protecteur sur les cellules du cerveau permettant un vieillissement plus harmonieux.Cela commence avant la naissance. Comme preuve : les suppléments en acide folique que l’on recommande aux femmes enceintes durant les deux premiers mois de grossesse. L’acide folique réduit les risques de malformation du fœtus, et, en particulier, le risque que le tube neural ne se referme pas tout-à-fait lors du développement de l’embryon. De même, la quantité de protéines qui parvient au fœtus est tout aussi cruciale.

 





Source.:  Travaux menés par l’Unité Micalis de Jouy-en-Josas.

MICROBIOTE intestinal: Et si ces bactéries pouvaient nous faire maigrir ?






De nombreuses études ont déjà suggéré le rôle clé du microbiote intestinal ou des 100.000 milliards de bactéries qui le compose. Le microbiote  » peut donner faim  » comme il peut contribuer à la perte de poids.

Chef de file dans l’étude de ces bactéries vivant dans les intestins et de leur impact sur notre santé, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), avec son grand programme de recherche MetaHIT, livre dans la revue Nature, de nouvelles conclusions sur le rôle clé de ce microbiote.

 Les personnes ayant un microbiote intestinal moins diversifié seraient plus menacées d’obésité.Ici, l’équipe de recherche de l’INRA fait le lien entre la richesse ou la diversité du microbiote intestinal et un certain nombre de mesures métaboliques. Le microbiote intestinal, une biomasse considérable de quelque 100.000 milliards de bactéries, de près d’un millier d’espèces vit en symbiose avec l’organisme humain. Son génome ou metagénome, mieux connu grâce au projet MetaHIT, est  composé de 150 fois plus de gènes que le génome humain (3,3 millions contre 23 000).Ici, l’analyse génétique des bactéries intestinales de 292 Danois montre qu’environ un quart d’entre nous ont jusqu’à 40% moins de gènes dans ce métagénome et de bactéries intestinales au sein de leur microbiote, que la moyenne.

Cette réduction du nombre de gènes et de bactéries induit aussi une diversité moins riche de la flore intestinale et une surreprésentation des bactéries responsables d’inflammation. Plus précisément,

·         la composition microbienne intestinale humaine de 123 sujets non-obèses et 169 personnes obèses diffère par le nombre de gènes microbiens intestinaux et par la richesse bactérienne.

·         Les individus ayant une richesse bactérienne faible soit 23% de l’échantillon sont caractérisés par une adiposité plus marquée, une résistance à l’insuline et une dyslipidémie par rapport aux sujets à microbiote intestinal riche.
En générale,la nourriture préférée des microbes qui vivent dans notre colon(gros intestin)ce sont des aliments qui restent coincés entre nos dents quand ont mastique.Les aliments contenant des fibres insolubles comme les artichauts ou les courgettes,pois chiches etc, nourissent les bactéries.On les appelle prébiotiques .Les études que quand on donne ces prébiotiques aux patients ,sa flore intestinale se diversifie.C'est comme si l'on mettait de l'engrais sur le terreau . Une grande diversité de nouvelles plantes se met alors a pousser.Plus il y a d'espèces de microbes différents,plus elles produisent de métabolites différents.Et plus nutriments elles peuvent tirer de la nourriture ,mieux c'est . Plus notre système immunitaire est sain,moins l'obésité progresse.
Des études épidémiologiques menées sur des enfants montrent qu'une exposition prématurée aux antibiotiques augmente les risques qu'ils soient en surpoids plus tard.Les bébés traités avec des antibiotiques avant leur premier anniversaire ont 2 fois plus de risques d'être en surpoids a l'âge de 12 ans.


  Les personnes obèses à faible richesse bactérienne prennent plus de poids au fil du temps.Les chercheurs se disent capables d’identifier, à 98%, à partir de l’analyse du microbiote intestinal les sous-groupes de personnes à risque accru d’évolution vers l’obésité ou autres troubles métaboliques.

Alors que les bactéries produisent des vitamines et des substances bioactives essentielles, renforcent notre système immunitaire, communiquent avec de nombreuses cellules nerveuses et productrices d’hormones dans le système intestinal, l’absence de richesse bactérienne induit des déséquilibres métaboliques qui vont accroître la risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires et, accélérer la prise de poids.Les bactéries de notre microbiote transforme jusqu'a 30 % de nos calories, en transformant les légumes,fruits et les céréales crus que nous consommons.

Prendre soin de ses bactéries intestinales, c’est diversifier ses apports alimentaires, adopter un régime allégé en graisses et tenter de se préserver –ce n’est pas toujours possible- contre certains facteurs environnementaux comme l’exposition à certains microbes ou substances chimiques. En modifiant ses habitudes alimentaires, on peut réparer certains des dommages causés aux bactéries intestinales, expliquent les auteurs qui travaillent déjà, à préciser la meilleure façon de le faire. Avec un objectif, pour lutter contre l’obésité, caractériser les bactéries intestinales naturelles qui produisent des substances inhibant l’appétit et apprendre à les exploiter. Des scientifiques ont montré que des souris avec une alimentation riche en graisse possédaient 100 fois moins d’Akkermansia muciniphila que des rongeurs alimentés normalement. Pour rééquilibrer la flore intestinale des souris gavées, les chercheurs leur ont administré l’espèce bactérienne et ont encouragé sa croissance avec des prébiotiques, des nutriments spécifiques favorisant leur développement. L’expérience est un succès : non seulement l’écosystème microbien intestinal est rétabli, mais les souris perdent du poids ! Encore mieux, elles se mettent à sécréter plus efficacement de l’insuline, l’hormone impliquée dans le diabète.

Le bypass gastrique est une des procédures les plus efficaces pour traiter l’obésité morbide. Elle permet en plus d'une perte de poids, des modifications des paramètres inflammatoires. Il a été observé que le microbiote s’adapte à ces nouvelles conditions digestives. certains groupes bactériens, comme Feacalibacterium, étant associés aux paramètres inflammatoires tandis que d'autres comme Bacteroides étaient associés à la prise alimentaire. Sur cette même cohorte, il a été observé avec une approche métagénomique ciblée sur les gènes de l'ARN 16S que la diversité bactérienne augmentait après le bypass gastrique et que la composition du microbiote était corrélée après bypass avec l'activité des tissus adipeux.
Il existerait trois types d'entérotype ,qui sont des groupes de composition bactérienne intestinale spécifique chez l'homme,bien distincts liés au régime alimentaire, d'après l'étude du Perelman School of Medicine de Philadelphie (Pennsylvanie):
  • le type 1 est caractérisé par de hauts niveaux de bacteroides, c'est celui du régime occidental riche en viandes,
  • le type 2 a peu de bacteroides mais beaucoup de prevotella, il est lié aux régimes riches en glucides,
  • le type 3 a un haut niveau de ruminococcus.




Nota:  Le microbiote se montre même capable de réguler l’expression de certains gènes de l’hôte, ce qui pourrait évoquer des relations symbiotiques avancées.
Chez un individu en bonne santé, les activités métaboliques du microbiote intestinal humain en font un organe à part entière dans la physiologie humaine. Il est impliqué dans la maturation du système immunitaire de l’hôte et la maturation de son épithélium intestinal. Il intervient dans de nombreuses voies métaboliques fondamentales comme la fermentation des sucres et des protéines ainsi que le métabolisme des acides biliaires et des xénobiotiques.
De plus, du point de vue nutritionnel, il permet aux systèmes digestifs de fermenter les fibres alimentaires et de synthétiser les vitamines dites essentielles.
En cas de dysbiose (en), c’est­‐à­‐dire un changement dans la composition ou la stabilité des populations bactériennes de l’intestin, le microbiote peut être associé à des désordres métaboliques tel que le diabète de type 2, l'obésité ou bien les maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, certaines composantes du microbiote ont été associées aux maladies inflammatoires chroniques de l'intestin telles que la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, mais aussi au développement d'allergies et au cancer colorectal.


Chez l'adulte en bonne santé, les composantes principales du microbiote restent stables. En revanche, chez les bébés, le microbiote change très rapidement au cours des trois premières années de vie avant de devenir mature, c’est-à-dire identique à celui de l’adulte. La composition de son microbiote varie donc selon le mode de naissance, par voie basse ou césarienne, puis selon l'environnement post-natal : antibiothérapies, alimentation au sein ou au lait de vache, etc.
 Dans certaines sociétés, le grand-père crache traditionnellement dans la bouche de l'enfant nouveau-né, comportement qui pourrait contribuer à la construction du microbiote de l'enfant, qui obtient aussi de nombreux microbes du contact avec sa mère.La bactériothérapie fécale, également appelée transplantation ou greffe microbienne fécale, consiste à utiliser le microbiote d’un individu sain, qui agit comme donneur de selles, comme traitement d’un patient dont le microbiote intestinal est perturbé. Cette technique est pour le moment principalement utilisée pour le traitement des infections récurrentes par Clostridium difficile, mais est également envisagée pour le traitement d’autres maladies.Le système nerveux intestinal est également vulnérable à ce qui est généralement considéré comme des lésions cérébrales : les corps de Lewy associés à la maladie de Parkinson ou les plaques d'amyloïde et les dégénérescences neurofibrillaires de la maladie d'Alzheimer se retrouvent dans l'intestin de patients atteints de ces maladies. On peut ainsi imaginer que la maladie d'Alzheimer, si difficile à identifier sans données d'autopsie, pourra être un jour systématiquement diagnostiquée par biopsie rectale(car les neuronnes des intestins sont directement lier a ceux du cerveau).Il y a moins de dix ans, le chercheur Heiko Braak, anatomiste et professeur à l’université de Francfort, formulait une hypothèse littéralement « incroyable » tellement elle allait à l’encontre de la vision classique de la maladie de parkinson… Selon lui, non seulement la maladie de Parkinson serait la conséquence d’une banale infection par une bactérie ou un virus; mais la dégénérescence des neurones du cerveau ne serait qu’une conséquence ultime d’un long processus amorcé des années auparavant dans les intestins.On peut rêver à un traitement de la maladie de Parkinson avant même l’apparition des symptômes. Et quitte à rêver, pourquoi ne pas rêver aussi de transposer le concept d’infection à d’autres maladies neurodégénératives (sclérose en plaque, Alzheimer, maladie de Huntington, syndrome de Guillain-Barré) …


Source.: Nature Doi:10.1038/nature12506 28 August 2013 Richness of human gut microbiome correlates with metabolic markers (Visuel Bactérie : DANONE RESEARCH / INRA – T. Meylheuc)Lire aussi : MICROBIOTE intestinal: Et si ces bactéries pouvaient aussi nous faire maigrir? –MICROBIOTE intestinal: Et si ces bactéries nous donnaient faim? –-


Source.: http://blog.santelog.com/2013/08/29/microbiote-intestinal-et-si-ces-bacteries-pouvaient-nous-faire-maigrir-nature/#sthash.aOhKNlTY.dpuf



dimanche 3 juillet 2016

C'est pas la faute aux Pit bulls ?

Faut d'abbord rééduquer les chiens et dresser gens !

La chose la plus importante a savoir concernant les animaux ,c'est qu'ils vivent tous dans le temps présent.Tout le temps.
Ce n'est pas parce qu'ils ont pas de mémoire ,ils en ont une . Ils ne sont tout simplement pas obsédés par le passé ni le futur.Si on m'amène un chien qui a attaqué quelqu'un la veille,je le considère comme un chien qui est probablement déséquilibré et qui a besoin d'aide aujourd'hui,mais je ne me dis pas : Oh,c'est le chien qui a attaqué un homme hier.
Ce chien ne pense pas a ce qu'il a fait la veille,et il n'élabore pas non plus de stratégie concernant sa prochaine morsure. Il n'avait pas prémédité la première morsure,il n'a fait que réagir .

Il vit dans le moment présent,et c'est maintenant qu'il a besoin d'aide.
C'est sans doute la plus grande révélation que j'aie eue en passant ma vie a travailler avec les chiens.
Tous les jours,au travail,ils me rappellent de vivre le moment présent.



 Daddy de César Millan.


Bien que les humains soient également des animaux ,nous sommes la seule espèce qui s'appesantit sur le passé et qui s'inquiète du futur.Nous ne sommes probablement pas la seule espèce consciente de sa propre mort,mais nous sommes certainement les seuls animaux a en avoir vraiment peur.

Vivre le moment présent ,ce que font naturellement les animaux,est devenu une véritable quête du Graal pour beaucoup d'êtres humains.
Certaines personnes passent des années a méditer ou a psalmodier,et dépensent des milliers de dollardspour effectuer une retraite dans un monastère perché en haut d'une montagne : elles essaient d'apprendre a vivre le moment présent,même si ce n'est que pour un court instant.
Mais il arrive a tous les êtres humains,ou presque,de perdre le sommeil a cause du passé ou du futur,a moins que quelque chose de vraiment dramatique ne leur arrive.

Prenez par exemple un homme qui vient d'échapper a la mort.Soudain ,pour lui,le ciel est beau,les arbres sont beaux,sa femme est belle ! Tout est beau.Il comprend enfin le concept de carpe diem (mets a profit le jour présent ).Les animaux n'ont pas besoin d'apprendre cela: ils sont nés avec.

Les êtres humains,bien sûr,sont aussi les seuls animaux a utiliser le language verbal.Bien que des scientifiques aient récemment découvert que beaucoup d'animaux ,les primates ,les cétacés(baleines,et dauphins),les oiseaux et même les abeilles ,pour n'en citer que quelques-uns ,ont des systèmes de communications plus élaborés et complexes que nous ne l'avions imaginé,les humains restent tout de même les seuls animaux capables d'assembler des mots,des idées et des concepts complexes pour créer la parole.La parole est notre principal moyen de communication, et comme nous en sommes très dépendants,nous négligeons nos 4 autres sens ainsi que le 6ième sens:Le sens universel de l'énergie.

Tous les animaux communiquent en utilisant l'énergie ,constamment .
L'énergie c'est être !

L'énergie est votre identité;elle est ce que vous faites a n'importe quel moment.
C'est comme ça que les animaux vous voient !
C'est comme ça que vous voit votre chien !
Votre énergie, dans le moment présent, définit qui vous êtes.
Alors rééduquer votre chien et si bien sûr vous  êtes bien élevé !



Source.:

mercredi 29 juin 2016

Analyser votre site web pour le contenu non sécurisé(SSL)





Cet outil va parcourir un HTTPS-site (intégralité du site, de manière récursive, à la suite des liens internes) et rechercher des images non sécurisées, des scripts et css fichiers qui déclenchent un message d'avertissement dans les navigateurs. Le nombre de pages rampé est limité à 200 par site. Les résultats sont mis en mémoire cache pendant 10 minutes.
ici : https://www.jitbit.com/sslcheck/



Comme vous le savez peut-être Google a annoncé qu'on va en HTTPS et ça vous donnera un classement mineur boost. 

 Beaucoup de gens se sont précipités dans l'achat de certificats SSL et le passage à HTTPS.  
Mais après l'activation de SSL sur votre serveur - rappelez-vous de tester vos pages pour les URL «absolues» qui pointent vers un contenu non sécurisés - images et scripts.
 



Les  API

Cette page accepte hachage paramètres comme ceci: 

 https://www.jitbit.com/sslcheck/#url=https://www.google.com/, se sentent libres a utiliser.


Source.:

Intel embarque-t-il une porte dérobée dans toutes ses puces ? La Management Engine ou la Damagement Engine ?



Intel chipset
 
Julianprescott2604juuly (Creative Commons)

De plus en plus d’experts critiquent ouvertement le composant Management Engine qu’Intel embarque dans tous ses chipsets récents. C’est un ordinateur dans l’ordinateur, doté d’énormes privilèges d’accès et dont le code est complètement opaque.

La communauté du logiciel libre tire la sonnette d’alarme. Selon elle, la sécurité de la plupart de nos équipements informatiques est compromise, et les coupables sont tout désignés : les puces Intel de dernière génération. Plusieurs porte-paroles de la communauté libre ont récemment publié des notes de blog au vitriol sur un composant bien étrange qui se trouve désormais intégré dans les CPU d’Intel : le « Management Engine » (ME).
Pour les partisans du libre, cette petite entité – qui est censée fournir tout une ensemble de services de sécurité (Trusted Platform Module) et d’administration à distance (Active Management Technology) – est le diable en silicium. C’est un véritable ordinateur à l’intérieur de l’ordinateur. Il dispose de son propre système d’exploitation (propriétaire) et de ses propres interfaces réseaux (adresse MAC). Il a un accès direct à la mémoire du PC et peut prendre son contrôle à n’importe quel moment. Et, bien sûr, il ne peut jamais être désactivé.
Bref, c’est le mouchard idéal. « Il peut allumer ou éteindre le PC, ouvrir tous les fichiers, examiner toutes les applications lancées, connaître les mouvements de la souris et l’enfoncement des touches de clavier, et même capturer ou insérer des images sur l’écran », explique Leah Woods, développeuse en chef de Libreboot, dans une note de blog de la Free Software Foundation. Libreboot est un BIOS libre que Leah Woods et ses amis installent sur des PC Linux que l’on peut acheter sur Minifree.org.

Un code impossible à remplacer

La deuxième salve anti-Intel est venue de Damien Zammit, qui participe également au projet Libreboot. Pour ce développeur, ME est une dangereuse boîte noire qui, si elle est compromise par un attaquant, permet d’installer des portes dérobées (rootkit) « quasi indétectables et imparables », explique-t-il sur le site boingboing.net. Dans l’idéal, Damien Zammit aimerait bien sûr se débarrasser du code propriétaire d’Intel et installer son propre système sur le ME. Malheureusement, c’est impossible car le firmware du ME est vérifié par une ROM secrète intégrée dans le chipset, au travers d’un algorithme de signature électronique basé sur RSA 2048 bits. « Toutefois, il y a peut-être un bug que l’on peut exploiter dans cette ROM », espère Damien Zammit.
Si les développeurs de Libreboot sont tellement vent debout contre ME, c’est parce que cette technologie annihile tous leurs efforts. Leur but est de créer des ordinateurs où toutes les couches informatiques sont libres et open source : le matériel, le BIOS, le système d’exploitation, les applications. Le ME représente, de ce point de vue, un obstacle incontournable.

Tous des PC zombies

Des chercheurs en sécurité ont également planché sur ce problème. C'est notamment le cas de Joanna Rutkowska. En décembre dernier, à l’occasion de la conférence 32C3, cette chercheuse d'Invisible Things Labs a détaillé le fonctionnement du Management Engine d'Intel et listé ses différentes voies d’accès dans le PC. On voit bien que le ME dispose de privilèges hors du commun, alors que « personne ne sait ce qu’il y a dedans ».  
Pour Joanna Rutkowska, le ME « n’est pas seulement un redoutable vecteur d’attaque, il transforme également tous nos PC en PC zombies ». Selon elle, le but d’Intel est d’inverser le modèle d’implémentation actuel, où le système d’exploitation et les applications prennent en charge les traitements de données sensibles, comme le chiffrement ou la génération de nombres aléatoires.
Ces traitements seraient alors progressivement transvasés vers le matériel et, notamment, le ME. « Le code du ME n’est pas forcément malveillant, mais peut-être qu’il contient des erreurs, peut-être que l’implémentation n’a pas été faite de manière correcte. Intel, évidemment, pense que tout ce qu’il fait est forcément sécurisé… », souligne-t-elle.  
Pour sa part, Joanna Rutkowska a proposé un modèle d’implémentation matérielle alternatif orienté vers une sécurité maximale. Son PC idéal est celui qui ne garde aucune donnée de manière persistante (« stateless hardware »). Les données persistantes sont stockées sur des « clés USB de confiance » (« trusted sticks »).
En définitive, cette puce omnipotente et totalement opaque, la Management Engine, s'avère inquiétante. On comprend assez facilement pourquoi Damien Zimmer la surnomme la Damagement Engine. Un processeur qui, au-delà de son but premier, menace et fragilise votre sécurité et celle de votre machine...
Sources.:
Boingboing, FSF
Joanna Rutkowska: article sur la technologie Intel, article sur l’architecture PC non persistante