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mardi 13 février 2018

Comment décider ? Nos décisions sont-elles inconscientes ?


Notre cerveau prend des décisions en permanence,mais nous en sommes rarement conscients.
Pourtant,chaque fois qu'on entend un bruit,qu'on voit une image,qu'on sent une odeur,qu'on a peur,qu'on tombe amoureux,qu'on cède a la drogue,qu'on y résiste,c'est dû a une décision de notre cerveau.

Cet organe nous aide a nous frayer un chemin dans le vaste champ des possibles de notre quotidien.
Et ce sont tous ces choix qui font de nous qui nous sommes.

Comment décider ?

Notre cerveau travail dur,il fait des choix.Il compare différentes options.Et il est souvent tiraillé,en proie a de véritables luttes de pouvoir internes.Derrière chaque décisions il y a un conflit,en général, il se résout si facilement qu'on n'en a pas conscience.Mais certaines situations permettent de révéler ces rivalités intérieures.
Quand on doit faire un choix,la raison s'oppose souvent a l'émotion.Ces deux gros systèmes fonctionnent ensemble dans notre cerveau pour arriver a un consensus. Au départ,c'est le système logique qui domine.Mais s'il faut tuer un homme ,par exemple,de ses propres mains,le système émotionnel s'active et fait pencher la balance.On se retrouve pris entre deux pulsions contradictoires et on peut faire un choix totalement différent d'un scénario a l'autre.
On est capables de contourner notre système émotionnel,a quoi sert-il ?
Pour faire un choix ,il faut se sentir concerné et pouvoir accorder plus de valeur a une option qu'a une autre .
Il faut donc être émotionnellement impliqué,car sans l'intervention de nos émotions,toutes les options nous semblent avoir la même valeur.

Prendre une décision ,mais la bonne ?
Pourquoi, une juge accorde une liberté conditionnelle a un prisonnier plus qu'a un autre ?
Qu'est-ce qui a influencé sa décision ?
La couleur de peau du prisonnier,son âge,son apparence ? Des chercheurs ont analysé plus de 1,000 jugements rendus par 8 juges différents . Ils ont découvert que le facteur qui faisait la différence,était un bon repas ou d'avoir manger.Donc,si les prisonniers passent devant un juge juste après son déjeuner,ils ont trois fois plus de chances d'obtenir la liberté conditionnelle que s'ils se présentent devant lui juste avant,quand il a faim.Prendre des décisions est fatigant mentalement.A la fin de la matinée,les juges souffrent de ce que l'on appelle "l'épuisement du moi ". Leur cerveau n'a plus beaucoup d'énergie. Ce la affecte notamment le cortex préfrontal,qui est très actif dans la prise de décision.On a tendance a croire que les hommes prennent leurs décisions rationnellement,qu'ils recueillent l'information ,l'analysent et fournissent une réponse adaptée.Mais ce n'est pas comme ça que ça se passe,car nous sommes des êtres biologiques. Le système judiciaire est censé être rationnel et équitable. Pourtant,la fatigue décisionnelle des juges influe sur les sentences qu'ils prononcent. Comme tous les humains,les juges sont prisonniers de leur réalité biologique.

Les idéologies politiques ?

Notre idéologie politique repose sur des facteurs biologiques qu'on peut hériter de nos parents.Pour parvenir a cette conclusion,Read Montague(prof. neuroscience a l'université de Virginie) a réalisé une expérience en deux temps. Il a commencé par faire une IRM du cerveau de plusieurs volontaires tandis qu'ils regardaient une série d'images dégoutantes,des cadavres ou des mouches sur une salade etc.Puis il a mesuré l'intensité de leur réaction de dégoût. Ces images déclenchent des réactions dans leur système nerveaux,et on enregistre leur activité cérébrales.Ensuite,on demande aux volontaires s'ils veulent participer a une autre expérience. Ceux qui acceptent doivent remplir un questionnaire portant sur leur idéologie politique. Ils donnent leur avis sur les armes,l'avortement,les relations sexuelles avant le mariage,etc.
On a comparé les résultats de l'IRM et du questionnaire.Et il s'avère que plus nos réactions de dégoût sont intenses dans notre cerveau,plus on a tendance a avoir une idéologie conservatrice. Le lien entre notre réaction nerveuse et nos opinions politiques n'est pas conscient,mais il est très fort.Je pense que si on demande a des passants dans la rue: Pourquoi avez-vous choisi de voter pour untel ou untel ? Dans 9 cas sur 10 ,ils donneront une longue réponse. Ils évoqueront les cause qui leur tiennent a coeur,les questions sur lesquelles leur candidat a pris position,ils expliqueront en quoi ce candidat les représente.
Mais il faut aussi chercher ailleurs. Et c'est impressionnant de découvrir qu'avec la réaction d'une personne a une seule image dégoûtante,on peut prédire avec 95% de certitude l'idéologie qui se dégagera de ses réponses a notre questionnaire. Ce genre de prédiction est troublante. Si je vous montre une photo répugnante et je sais ce que vous allez voter. On peut peaufiner nos arguments politiques autant qu'on le souhaite,le choix de nos convictions de base ne nous appartient pas.

On évalue plus facilement les bénéfices a court terme que ceux a long terme:
Ce que notre cerveau essaie de faire pour décider,c'est de nous projeter dans le futur.Il réalise plusieurs simulations du futur et leur accorde une valeur différente.Ces valeurs sont comme points qu'on accorde aux différents options en fonction de ce qu'elles nous apporteront. Et dans le cerveau ,on a justement un petit système très primaire dont la seule fonction est de mettre a jour nos évaluations du monde. C'est le système de la Dopamine. La Dopamine est une substance chimique,généralement libérée dans le cerveau a un rythme régulier.Quand une expérience est plus agréable que prévu,le rythme s'accélère. Cet afflux de Dopamine fait augmenter la valeur de l'option expérimentée.Au contraire,quand une expérience est plus désagréable que prévu,la libération de Dopamine ralentit,et la valeur de l'option diminue.
Ce système de récompense et de punition motive nos actions au quotidien,mais son équilibre est fragile. La surproduction de Dopamine est en cause dans les addictions. La maladie de parkinson se caractérise par la destruction des neurones a dopamine.Valérie Voon(spéçialiste des comportement addictifs),s'intéresse aux effets secondaires de l'une des trois grandes classes de médicaments antiparkinsoniens, qui vise a combler le déficit en dopamine dans le cerveau des malades, et qui nuit a ceux-ci dans leur décision.

Choix présent ou  futur ?
Le présent est une riche expérience multisensorielle,tandis que l'avenir n'est qu'une idée,une probabilité.On peut dire que c'est une simulation (plus ou moins réelle)qui a lieu dans mes circuits neuronaux,une pâle copie de la réalité.Ça a donc bien moins d'attrait émotionnel que n'importe quelle récompense immédiate.Pourtant ,on fait souvent des choix judicieux quand on prend en compte le long terme.Mais ce n'est pas toujours facile.A l'intérieur de notre cerveau,la bataille fait rage entre les réseaux de la satisfaction immédiate et ceux de la récompense future.Pour choisir la seconde option(le futur),il faut faire preuve de volonté.
La volonté,c'est ce qui nous permet de ne pas manger le biscuit de trop,de tenir un délai pour un travail alors qu'on préférerait profiter du soleil.On sait tous ce que c'est,d'avoir une volonté de fer,tout comme on sait ce que ça fait d'en manquer.

Retenir ses émotions c'est épuisant :
Après un film(avec image d'animaux en détresse,et a forte charge émotionnelle),on demande aux volontaires de serrer une pince de musculation le plus longtemps possible. Les spectateurs qui ont contenu leurs émotions abandonnent plus vite.L'effort mental qu'ils ont fourni pour se retenir de pleurer a réduit leur force physique.Quand on se maitrise,on dépense de l'énergie.Résister a la tentation,faire des choix difficiles,prendre des initiatives,pour tout ça,on puise dans la même réserve d'énergie.Donc,la volonté,ça ne s'entretient pas,ça se consomme,comme l'essence dans le réservoir d'une voiture.Quand on  manque de volonté pour se tenir a une décision,c'est peut-être que le réservoir est vide.On a parfois du mal a se forcer a faire certaines choses,comme aller a la salle de sport.J'ai envie d'être en forme,mais généralement,au moment d'y aller,il y a quelque chose de plus agréable devant moi.Cette satisfaction immédiate a plus d'attrait que la notion abstraite d'une future forme physique.Alors,pour me pousser a venir malgré ça,je m'inspire d'un mythe vieux de près de 3,000 ans.Dans la mythologie grecque,les sirènes étaient des créatures funestes.Femmes au corps d'oiseau,elles séduisaient les marins,qui ,immanquablement attirés par leurs chants,fracassaient leurs navires sur les récifs.pour ne pas céder au chant des sirènes,Ulysse s'est fait attacher au mat de son bateau.Il a ainsi gardé le cap et a échappé a une mort certaine.Ulysse savait qu'en entendant les chants,il ne serait pas en mesure de prendre la bonne décision.Il a donc fait en sorte de ne pas pouvoir ceder.C'est pour ça que le contrat que mon moi présent passe avec mon moi futur pour se tenir a une décision s'appelle un pacte d'Ulysse.Le mien, par exemple a donner rendez-vous a un ami a la salle de sport.Je suis ainsi lié a ma décision par la pression sociale.


La consommation de drogue et les addictions:
Aux USA,7 prisonniers sur 10 ,ont du mal a prendre une décision qui ne sera payante qu'a long terme.Ils ont un problême de drogue.Le gouvernement américain investit 20 milliards $ par an dans la lutte contre la drogue.Mais la situation ne s'améliore pas.Le problême avec le trafic de drogue,c'est que,quand on démentèle un réseau quelque part,un autre apparaît ailleurs.Donc,au lieu de s'attaquer a l'offre,mieux vaut travailler sur la demande.C'est-a-dire sur le cerveau du toxicomane.Si le problême se trouve dans le cerveau,c'est peut-être aussi la qu'est la solution.Je suis convaincu que les neurosciences peuvent aider les personnes qui souffrent d'une addiction.On a soumi un ex-drogué de résister a l'envit de consommer de la drogue avec des images dans un IRM pour reconnaître ses choix a une vie sans drogue, avec les zones identifier dans son cerveau.L'approche biologique est plus efficace que l'incarcération de masse.Plus on percera les mystères de notre cerveau ,mieux on saura contrôler nos pulsions.On gagnera ainsi une plus grande liberté de choix.

Nos décisions sont au coeur de tout:
Notre personnalité,nos actes,notre perception du monde.Sans notre faculté de faire des choix,on serait coincés entre des désirs incompatibles.On ne pourrait ni gérer le présent,ni planifier l'avenir.Les neurosciences nous révèlent que l'on est la somme d'une multitude d'instincts contradictoires.En comprenant comment les différentes options entrent en conflit dans notre cerveau,on peut apprendre a faire de meilleurs choix,pour nous et pour la société. 
 



REF.:

lundi 12 février 2018

Le trouble d'opposition



L'opposition est une phase normale, saine et même souhaitable dans le développement d'un enfant. Vers l'âge de deux ans, l'enfant comprend qu'il a un certain contrôle sur son environnement, mais surtout sur les gens autour de lui. Il comprend qu'il peut dire non à une demande qui lui est formulée, ce qu'il n'avait jamais réalisé auparavant. Il constate même parfois qu'il obtient plus d'attention lorsqu'il s'oppose à une demande que lorsqu'il s'y conforme! L'opposition de l'enfant a alors comme fonction première de lui permettre d'affirmer son individualité. L'enfant affronte ses parents pour la première fois en leur passant le message qu'il peut avoir des envies distinctes de ce qu'ils exigent de lui, et qu'en tant qu'individu, il peut faire valoir ses envies à lui. C'est la "phase du non" qui commence, ou ce que les parents appellent le "terrible two".
Cette phase doit cependant s'estomper et l'enfant doit revenir en harmonie avec ses parents. Cette harmonisation doit se faire par une approche des deux côtés. Les parents doivent reconnaître l'individualité de leur enfant en le laissant faire des choses par lui-même lorsqu'il le demande, en le laissant faire des choix et prendre des décisions, et en valorisant l'autonomie de l'enfant. L'enfant quant à lui doit réaliser que ses parents lui imposent un cadre qui doit être maintenu, et ce, pour sa propre sécurité. L'enfant doit alors avoir une grande confiance en ses parents, souvent même une confiance aveugle. Même s'il ne comprend pas pourquoi on lui impose un règlement, il doit avoir confiance que ses parents le lui imposent pour son bien. Lorsqu'il se fait discipliner, l'enfant doit avoir suffisamment confiance en ses parents pour croire qu'ils l'aiment toujours autant, et qu'ils se montrent sévères justement parce qu'ils se soucient de son bien-être.

En premier lieu il est important de comprendre ce qui sous-tend l'opposition chez l'enfant ou l'adolescent. Un évaluation neuropsychologique permettra de savoir si un syndrome neuro-développemental comme un TDAH, un syndrome de Gilles-de-la-Tourette, ou même un trouble du spectre de l'autisme, est à l'origine des comportements observés. Parfois l'opposition est une réaction de protection chez un enfant anxieux, et parfois il s'agit d'un comportement appris en lien avec les styles d'autorité parentale ou le contexte familial. Toutes ces causes (et il y en a plusieurs autres) impliquent par la suite des interventions différentes. D'où l'importance d'une bonne évaluation au départ.

          

Qu’est-ce que le trouble d’opposition?

Lorsqu’un enfant a un trouble d’opposition, une lutte de pouvoir peut s’installer, et les parents peuvent se sentir dépassés. Ils ont l’impression que c’est l’enfant qui décide. Ce trouble de comportement tend même à s’aggraver si rien n’est fait et peut nuire au fonctionnement de l’enfant. Le trouble d’opposition avec provocation touche de 3 à 5 % des enfants. Au diagnostic du trouble oppositionnel avec provocation, le DSM-5 parle d’humeur irritable/colérique, de comportements d’argumentation défiant l’autorité et/ou de comportements vindicatifs.
Ainsi, lorsque ses parents ou d’autres figures d’autorité, comme une éducatrice ou un grand-parent lui font une demande, l’enfant avec un trouble d’opposition peut réagir :
  • de façon passive en ne répondant tout simplement pas;
  • agressivement en se mettant en colère, en criant et en frappant;
  • en provoquant ses parents pour avoir de l’attention ou obtenir ce qu’il veut. 

En tant que parents, il est très important de vous sentirinvesti dans les soins qui se-ront prodigués à votre enfant.
Pour cela, la première étape consiste à connaître parfaitement les critères diagnostiques utilisés et de donner votre propre avis. Si vous estimez qu’ils concernent votre enfant. 
Voici les critères diagnostiques du DSM IV pour ce trouble:
Ensemble de comportements négativistes, hostiles ou provocateurs, persistant pendant au moins 6 mois durant lesquels sont pré-sentes 4 des manifestations suivantes (ou plus):

1-Se met souvent en colèrer

2-conteste souvent ce que disent les adultes

3-S'oppose souvent activement ou refuse de se plier aux demandes ou règles des adultes.

4-Embête souvent les autres délibérément

5-Fait souvent porter sur autrui la responsabilité de ses erreurs ou de sa mauvaise conduite

6-Est souvent susceptible ou facilement agacé par les autres

7-Est souvent fâché et plein de ressentiment

8-Se montre souvent méchant ou vindicatif
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Les signes

Un enfant qui souffre d’un trouble d’opposition peut présenter les comportements suivants :
  • Refuser systématiquement de se plier à vos demandes ou à celles d’une autre figure d’autorité;
  • Tenir tête constamment et se moquer des conséquences ou des punitions;
  • Réagir par des crises de larmes importantes;
  • Réagir avec une certaine violence (lance ou brise des objets, crache, etc.);
  • Provoquer souvent. Par exemple, utiliser des gros mots pour vous faire réagir ou briser volontairement une règle pour provoquer votre réaction et votre colère;
  • Chercher à se venger en vous faisant payer ce que vous lui avez imposé et qui lui déplaît;
  • Faire des crises qui augmentent en fréquence et en intensité;
  • Présenter des comportements opposants au-delà de la période normale de 3 à 4 ans. Après l’âge de 5 ans, s’opposer toujours avec autant d’ardeur.

Les causes du trouble d’opposition

  • Un problème neurologique. Les experts estiment que le TDAH non diagnostiqué est très souvent une cause du trouble de l’opposition. D’autres problèmes présents dès la naissance, comme un trouble du spectre de l’autisme ou le syndrome de Gilles de La Tourette, peuvent aussi être responsables du comportement de l’enfant. Dans ces cas, l’enfant ne dispose pas des ressources neurologiques nécessaires pour contrôler son impulsivité et peut donc réagir à de petites frustrations par des crises de colère explosives.
  • Un mauvais lien parent-enfant. Lorsque les parents sont souvent absents, s’investissent peu auprès de leur enfant ou ne sont pas disponibles pour lui, l’enfant ne peut pas développer un lien d’attachement solide et sécurisant essentiel à la mise en place de l’autorité parentale. C’est aussi parfois le cas lorsqu’un parent est lui-même aux prises avec des problèmes comme la dépression ou l’anxiété.
  • Une discipline inappropriée. Par exemple, des parents qui n’imposent pas de limites, qui répondent aux crises de l’enfant en lui donnant ce qu’il veut ou qui perdent le contrôle et s’emportent souvent peuvent favoriser des problèmes d’opposition.
  • Une situation difficile, comme une séparation, un deuil, un déménagement ou l’arrivée d’un autre enfant. Un événement vécu difficilement par l’enfant peut aggraver la période d’opposition normale et se transformer en trouble d’opposition.
  • Certains traits de personnalité. Un enfant particulièrement anxieux pourrait réagir avec opposition s’il est obligé de sortir de sa routine habituelle. Un enfant surdoué et très habile à argumenter pourra aussi développer ce trouble si on ne lui impose pas de limites claires et si on le laisse toujours prendre le dessus. Un enfant surdoué sera évalué lorsqu’il ira à l’école, mais un spécialiste pourra déjà relever des indices dès l’âge de 4 ans.

Comment intervenir?

  • Tentez de trouver la cause du comportement de votre enfant. A-t-il vécu des choses difficiles récemment? Qu’en pense son éducatrice? Est-ce que, sans le vouloir, vos façons de faire pourraient encourager son comportement? Par ailleurs, si vous soupçonnez fortement que votre enfant est atteint d’un TDAH, vous pouvez demander l’avis d’un spécialiste. Même si un diagnostic est rarement posé avant l’âge scolaire, le spécialiste pourra déceler certains indices dès l’âge de 4 ans.
  • Renforcez le lien positif entre vous et votre enfant. Vous pourrez ainsi prévenir le trouble d’opposition ou le diminuer s’il est déjà présent. Pour ce faire, assurez-vous de réserver des moments à votre horaire pour les consacrer juste à votre enfant. Ce sera l’occasion de jouer avec lui, de lui raconter une histoire, de l’écouter. Il sentira alors qu’il est important pour vous et cela renforcera son lien d’attachement.
  • Faites de la discipline positive. Plus vous dites non, plus votre enfant le dira aussi. L’idée n’est pas de dire oui à tout, mais de nommer les limites positivement. Ainsi, s’il vous demande si vous voulez lui lire une histoire, vous pourriez répondre : « Oui, mais quand tu auras rangé tes jouets et pris ton bain. »
  • Évitez l’argumentation. Plus vous répétez et prolongez vos explications, plus votre enfant aura l’occasion de s’opposer à vos demandes et plus la situation risque de s’empirer. Vous pouvez appliquer la règle du 1, 2, 3. Expliquez à votre enfant que vous compterez tout haut jusqu’à trois et que s’il n’a pas écouté, il devra assumer la conséquence que vous aurez préalablement déterminée. Un retrait de quelques minutes peut être une conséquence efficace et facile à appliquer.
  • Gardez le contrôle. N’attendez pas de perdre patience avant de formuler votre demande. Votre enfant fait une crise? Laissez-le en lieu sûr et sortez de la pièce. Laissez-le se calmer tout seul et arrêtez d’interagir avec lui quelques instants.
  • Privilégiez le renforcement positif. Soulignez ses bons coups, encouragez-le souvent et dites-lui combien vous êtes fier de lui. De même, n’hésitez pas à donner de l’attention à votre enfant quand tout va bien. Lorsqu’il s’amuse tranquillement, dites-lui combien vous êtes content de lui.
  • Préparez un tableau de motivation. Ciblez 3 ou 4 comportements concrets à améliorer que vous récompenserez d’un collant ou d’un jeton. Par exemple, divisez la routine du matin en 4 étapes. Pour chaque étape réalisée dans les temps et sans opposition, donnez à votre enfant un collant sur le tableau de motivation. À la fin de la journée, si votre enfant a obtenu 3 collants sur 4, offrez-lui un privilège non matériel comme des minutes pour se coucher un peu plus tard, une période de jeu particulière avec vous, etc.

Quand consulter?

Si vous avez essayé les techniques suggérées et que le comportement de votre enfant n’a pas changé après quelques mois, il est préférable de voir un spécialiste. N’hésitez pas à le faire si vous vous sentez dépassé par la situation ou si vous avez besoin d’aide. Souvent, de simples conseils suffiront à améliorer son comportement. Une thérapie avec l’enfant pourra également être envisagée. Si le trouble d’opposition avec provocation de votre enfant est lié à un problème neurologique, une médication pourrait être appropriée. Vous pouvez communiquer avec votre CLSC (811) ou l’Ordre des psychologues du Québec pour obtenir des références.

REF.:

dimanche 11 février 2018

Blog: Comment migrer un Blog de Blogger ,Tumblr ou autre vers Wordpress


Premièrement il faut exporter avec ici Blogger ,votre ancien Blog!
 Sauvegarder votre blog avec Blogger:

Lorsque vous sauvegardez votre blog, vous obtenez un fichier .xml des publications et des commentaires:

     En haut à gauche, cliquez sur la flèche vers le bas Flèche vers le bas.
     Cliquez sur le blog pour sauvegarder.
     Dans le menu de gauche, cliquez sur Paramètres, puis sur Autre.
     Dans la section "Importer et sauvegarder", cliquez sur Sauvegarder le contenu, puis sur Enregistrer sur votre ordinateur.

Enregistrer une copie du thème de votre blog Blogger:

     En haut à gauche, cliquez sur la flèche vers le bas Flèche vers le bas.
     Cliquez sur le blog que vous voulez.
     Dans le menu de gauche, cliquez sur Thème.
     Dans l'angle supérieur droit, cliquez sur Sauvegarder / Restaurer.
     Cliquez sur Télécharger le thème.




L'importation avec Wordpress(votre nouveau Blog):
Donc, il vous faut l'importer vers Wordpress:
Cliquer dans Wordpress(lorsque vous avez créer votre nouveau Blog Wordpress)sur mes sites en haut a gauche,puis allez sur réglages,onglet général,cliquer sur " importez le contenu depuis un autre site wordpress ou medium",puis en bas cliquer sur autres importateurs,ensuite cliquer sur lancer l'importateur Blogger  et (disponible  aussi pour Tumblr ...),et cliquer sur browse et importer un fichier xml de votre ordinateur(fait précédemment avec Blogger ci-dessus),cliquer sur envoyer le fichier et l'importer,c'est tout !

Quelques statistiques sur les Blog:




Nota:Si Blogger est le site infaillible en terme de back-up dans les nuages appartenant a Google,Wordpress sera aussi votre back-up alternatif ,advenant que Google banisse votre compte ,parce que vous aurez contrevenu a certains droits d'auteurs(youtube) ou pour d'autres raisons d'éthiques !


*Adresse de Blogues gratuits:
Wordpress
ou Blogger (avec Google)
ou Tumblr.

REF.:

6 sites pour mesurer les statistiques d’un blog qui n’est pas le votre



Il est parfois important d’en savoir plus sur un blog avec lequel vous voulez travailler, qui vous demande un échange de lien, un article invité.
S’il est impossible d’accéder aux nombre de visiteurs uniques ou aux pages vues, vous pouvez tout de même collecter de nombreuses données annexes à partir de plusieurs services disponibles sur le Net.

1/ Alexa

http://www.alexa.com
Service connu pour fournir des statistiques sur les sites Web du trafic Web mondial.

2/ Ebuzzing Lab

http://labs.ebuzzing.fr/top-blogs/famille (où je suis lol)
Ce service affiche tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre blog ou un blog qui n’est pas le votre : classements, statistiques, derniers articles, etc.

3/ Le top des blogs

http://www.topdesblogs.com
Se service permet d’accéder aux fiches détaillées de chaque blog francophone : toutes les infos publiques des blogs sont regroupés en une seule page.
Note : dans ce style de service, on retrouve un grand nombre de sites équivalents (BlogBang, Tout le monde en blogue, GeekBooster, Blogonet, etc.)

4/ PageRank Alert


Ce service permet de calculer le Page Rank d’un site Web. Mais une fois inscrit, vous recevrez une alerte par mail pour chaque modification de PR du site tracké. Intéressant pour suivre l’évolution d’un concurrent !

5/ Tweetstats

http://tweetstats.com
Ce service propose des statistiques de vos taux Tweets mais pas que…
Une fois le pseudo Tweeter entré, voici le résultat après validation : http://www.tweetstats.com/graphs/papablogueur, on peut ainsi constater quel  site la personne reTweet ou encore à quelle fréquence elle Tweet ou se connecte sur Tweeter.

6/ Delicious

http://www.delicious.com/
LE service de Bookmark de référence. Ce révélateur d’audience indique le nombre de fois qu’un article a été bookmarké. On en apprend plus ainsi sur l’autorité d’un blog parmi ses concurrents.
(A voir aussi : http://technorati.com/)
Et les digg-like dans tout ça ?
Ils ne sont pas de bons indicateurs d’audience. Souvent les chiffres obtenus ne sont pas réels. Il est tellement facile de faire cliquer les copains et amis afin de gonfler les chiffres…

REF.:

samedi 10 février 2018

Santé: La démence: A un pas de l'Alzheimer ?



La démence,c'est la maladie de la mémoire, et des troubles d'apprentissage.
 La démence (du latin dementia signifiant « folie ») est une sérieuse perte ou réduction des capacités cognitives suffisamment importante pour retentir sur la vie d'un individu et entraîner une perte d'autonomie. Les fonctions cérébrales particulièrement atteintes peuvent être la mémoire, l'attention, et le langage. Elle peut être temporaire, à la suite d'une lésion cérébrale majeure ou d'un déclin psychologique à long terme.

La cognition est l'ensemble des grandes fonctions de l'esprit liées à la connaissance (perception, langage, mémoire, raisonnement, décision, mouvement…). On parle ainsi des fonctions cognitives supérieures pour désigner les facultés que l'on retrouve chez l'être humain comme le raisonnement logique, le jugement moral ou esthétique… (voir éthologie). 

Les pertes de mémoire, peuvent être accompagnées de symptômes associés à la démence, comme la dépression, l'anxiété, les délires, les hallucinations ou les comportements qui sont difficiles pour les soignants. Toutefois les symptômes primaires sont les déficits cognitifs.


Le cycle de la maladie d'Alzheimer(MA) commence avec les troubles cognitifs légers(TCL),ensuite la démence,la perte d'autonomie,les symptômes comportementaux,les soins prolongés en institution (CHCLD),et le décès.

Notre mémoire commencera a décliner a 30 ans.

A 100 ans , c'est 50% de démence
A 80 ans c'est 35% de démence
Lorsqu'une personne est atteint d'alzheimer ,elle a perdu 70% de ses neuronnes et ne peut fonctionner normalement avec son entourage.
On ne peut qu'être sure a 85% par des test, si la personne a l'alzheimer.
Pour être vraiment sure a 100% ,il faut être mort et avoir un prélèvement des cellules de votre cerveau, au microscope.


 Pour la démence, il faut avoir perdu au minimum son autonomie et avoir perdu dans 2 domaines suivants et plus :
-Mémoire
-Raisonnement,jugement
-Capacités visuospatiales(reconnaître objets,personnes)
-Language
-Changements de personnalité


Les premiers signes d'Alzheimer apparaissent de 8 a 10 avant la maladie.
Le plus jeune a 29 ans (par hérédité des gènes de ses parents porteurs)un cas rare, et est mort en 3 ans de cette maladie.Une exception,c'est seulement 5 % de cas génétique familiaux ,et qui est très rare,de cette forme violente d'alzheimer .C'est a cause des mutations de gènes PS1, PS2 et APP qui stimulent l'accumulation de bêta amyloïde dans le cerveau. Les porteurs de mutations de gènes PS1, PS2 et APP développeront immanquablement la maladie d'Alzheimer (MA). Cette condition s'appelle Maladie d'Alzheimer Familiale à Début Précoce (MAFDP) et aujourd'hui près de 230 mutations de gènes ont été identifiées. Les porteurs de MAFDP développent des symptômes de mémoire et autres de la Maladie d'Alzheimer avant l'âge de 65 ans. Les MAFDP représentent 1% de tous les cas de maladie d'Alzheimer et près de 5% des patients de cliniques de mémoire. Tout comme la MA sporadique, la MAFDP a une phase pré clinique, de trouble cognitif léger (TCL) et de démence.





Mais normalement l'Alzheimer, c'est vers 60 ans et plus.

Les différentes formes de démences: 62% et plus sont de votre ordinaire,et il y a quand même 17% qui sont d'origine vasculaire qui se présente sous forme de petite trombose a cause de pression trop élevée qui détruit certaines zones du cerveau par l'alzheimer.La démence a corps de Lewy est a 4% ,et qui est beaucoup associer a l'hallucination.C'est ce qu'avait le Pape Jean-Paul II a la fin de sa maladie de parkinson,et selon ses neurologues ,il avait de sérieuses hallucinations.



Si vous votre corps de peut fabriquer de vitamine B-12,et que vous êtes supplémenté,vous pouvez avoir certains signes de perte de mémoire,mais ça veut pas dire que vous aurez l'alzheimer.

2 femmes pour 1 homme sera atteint d'Alzheimer.
2 hommes pour 1 femme sera atteint de maladie cardiaque ou de cancer.

En 2018 déja,les experts disent que les pays émergents comme le mexique et la chione auront beaucoup d'Alzheimer, a cause de leurs mauvaises alimentations(malbouffe) entre autre.


Un fait important concernant l'alzheimer ,le parkinson et les psychoses,la concentration élevée de mélatonine qui est produit par votre hypophyse(glande pinéale) du cerveau va faire que si votre mélatonine est sécrété en trop haute concentration  (plus que 200 picogrammes/ml de plasma)vous serez un candidat a faire des psychoses;Tandis qu'en trop faible quantité dans votre insomnie et trouble du sommeil, vous sombrerez vers la maladie de parkinson et l'alzheimer plus facilement !




 Les signes pour reconnaître la maladie d'Alzheimer:

La perte de la mémoire immédiate ou a court terme.
Perte des tâches familières.
Troubles de language,par des mots incongrus et de ne pas finir ses phrases(perd le fil des idées)
Perte du sens de l'orientation et de la notion du temps.
Le jugement est affaibli.
Incompréhension des choses abstraites (ordinateur, etc)
Désorde permanent et objets égarés.
Inconstance et saut d'humeur.
Trouble de la personnalité(renfermé,méfiance ou complètement l'inverse).
Manque d'intérêt(passive)

 L'Alzheimer commence par:
  affecter la zone de l'hypocampe,par des plaques séniles ou amyloides avec la dégradation de la protéine Bêta-amyloide.Et avec des enchevêtrements ou la dégénérescence neurofibrillaire de la protéine Tau qui est défectueuse et qui cause la mort des neurones.Ces deux facteurs détruise les souvenirs a cours terme.

Ensuite attaque la zone du language,qui est tout près de l'hypocampe.Trouver le bon mot devient difficile.

Ensuite,vers l'avant du cerveau est attaquée,c'est la partie responsable de la logique,comme perdre la capacité a régler des problêmes ,de comprendre des concepts,capacité a planifier.

Ensuite progresse vers la zone de régulation des émotions : le sujet perd contrôle de ses émotions et de ses sentiments.

Ensuite la zone des perceptions visuels,auditives et olfactives.Les sons sont chamboulés et il est possible de souffrir d'hallucinations.

Ensuite vers la zone arrière du cerveau ou se trouve les souvenirs les plus anciens.Lorsque la personne ne reconnaît plus son marie ou ses enfants.

La fin est proche,et altère l'équilibre du sujet et la coordination .Ensuite au dernier stade de la maladie,détruit les zones du cerveau qui sont responsable de la respiration et des fonctions cardiaques.

Facteurs de protection environnementaux :

-L'éducation ,si la personne a étudier plus que la 12 ième année du secondaire,autrement dit cours spécialisés,cegep ou université.
-Prendre des estrogènes(femmes)en période post-ménopausé.
-Prendre des anti-inflammatoires(Naproxen)ont des effets bénéfiques.
-Prendre des anti-hypertenseurs
-Prendre des antioxydants ??? Comme vitamine E,ginko biloba ,ça ne fonctionne pas !!!
-Prendre du vin rouge, a 2 verres/jour,pas plus ,sinon l'effet est inverse!
-Prendre des médicaments réducteurs du cholestérole.
-Le jardinage.

Risques environnementaux, qui vous prédispose a l'Alzheimer:

-Éducation inférieure a la 12 ième année, être peu cultivé.
-Hypertension non contrôlée a mi-vie ,si vous en avez de besoin,selon votre examen annuel !!!
-Cholestérole sanguin élevé a mi-vie.
-Diabète et maladie métabolique.
-L'obésité
-Les traumatismes craniens.
-La maladie de down ou trisomie 21 dans la famille(si vous avez un frère trisomique).Les trisomiques eux auront l'alzheimer dès leur 60 ans.
-L'aluminium ??? N'est pas un facteur de risque pour l'alzheimer.
-De ne pas avoir d'activité entretenant la mémoire,comme des jeux sociale,mots croisés,activité sociale en groupe,avoir des passions ,le jardinage,le plein air comme la marche,faire de l'activité physique intensive,jouer d'un instrument de musique,lire des livres,étudier ou d'avoir travaillé dans plusieurs sphères d'activité complètement différente de votre formation professionnelle initiale !

Traitements non-phamacologiques:

-Exercise physique, faire :30 minutes 3 fois par semaine.
-Exercises mentaux,comme mots cachés,mystères ou le bridge.
-Socialisation,être avec les autres,nouvelle connaissance.
-Diète méditérannéenne(fruits légumes),comme les fibres,peu de viande rouge,poisson,oméga 3 ,légumes,légumineuses, a prendre en grande quantité.

-Faire de l'exercise cognitifs,des exercises mentaux qui font appel a la mémoire et a l'apprentissage,des jeux sociale ,ou ont apprend.


Les traitements médicaux:

-Ils ne prolonge que de 2 ans seulement, et rien de guérit cette maladie.
L'un des résultats les plus frappants a été la progression «quadratique», très rapide, du déclin cognitif un an ou deux avant le diagnostic d'alzheimer. «Le cerveau compense lors des premiers stades du déclin, mais une fois qu'il ne peut plus compenser, ça s'accélère». Ce déclin touche surtout l'orientation, la mémoire de travail et la mémoire à moyen terme, et moins la mémoire à court terme et la capacité de prise de décisions. Le langage, chez les patients qui recevront éventuellement un diagnostic d'alzheimer, est toujours plus touché que chez ceux qui restent avec un simple TCL.
Devrait-on administrer les médicaments anti-alzheimer actuels aux patients atteints de TCL? Non, répond la psychologue montréalaise, d'abord à cause de leurs effets secondaires, et surtout parce qu'aucune étude n'a démontré que ces médicaments ont un effet avant le diagnostic.


Ce que tout le monde a oublié: Les neurones du microbiote:

Le système nerveux entérique a les mêmes types de neuromédiateurs qui sont contenus dans notre système nerveux centrale (cerveau).Il y a entre 200 a 500 millions de neurones (autant qu'un petit animal de compagnie)dans le tube digestif. Selon Michel Neunlist ,neurogastroentérologue a Nantes, France; Notre tube digestif représente la surface d'un terrain de tennis . Le deuxième cerveau ,c'est notre système nerveux entérique ,qui suit l'oesophage jusqu'a l'anus ,il est long de 9 mètres.Il entretient avec le système immunitaire une relation étroite ,car il est responsable de réguler l'appareil digestif de façon indépendante.Donc,le microbiote peut influencer le comportement et la chimie du cerveau.La connection entre le cerveau et l'intestin ,implique les nerfs, les signaux immunaulogiques , les métabolites ,et essentiellement le microbiote et les hormones ,et qui va dans les deux sens.

Bien sure dans tout ça,le cerveau cumule des déchets durant le jour ,et lorsque vient la nuit vers 2:00 hrs il fait un flush de liquide (qu'il a accumulé durant la journée)et qui se trouve en  périférie du cerveau,pour nettoyer notre cerveau des déchets.Il y a aussi un contact étroit entre les neurones de nos intestins vers ceux du cerveau entretenant une bonne hygiène et nettoyage des déchets de notre cerveau ,et qui est plus marqué et vitale avec le vieillissement. Il y a aussi les astrocytes(cellules gliales) qui jouent également un rôle dans la défense immunitaire, la réparation et la cicatrisation du cerveau ou de la moelle épinière après une lésion3.Les astrocytes assurent un grand nombre de fonctions vitales au fonctionnement et à la survie des neurones.Il y a une forme de communication, que l'on croyait spécifique aux neurones, leur confèrerait un rôle beaucoup plus actif dans le fonctionnement du cerveau, notamment sur la plasticité des communications neuronales. Il a également été montré que certaines sous-populations d'astrocytes ont des propriétés de cellules souches neurales et sont à la source du mécanisme de neurogenèse adulte.Un cerveau adulte rénove, de façon constante, ses circuits cérébraux, et que les astrocytes sont des « maîtres-sculpteurs ». Les astrocytes jouent un rôle actif dans l'«élagage» des synapses. Les conclusions soulèvent également la question de savoir si des médicaments pourraient être conçus pour éviter la perte de cette capacité de remodelage, qui pourrait expliquer certaines maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson6.

REF.: