La réalité est à la veille de dépasser la fiction à Montréal avec le développement, par l’École de technologie supérieure (ETS), de divers systèmes permettant la reconnaissance des visages dans des séquences vidéo.
C’est le professeur Éric Granger, du laboratoire d’image, de vision et d’intelligence artificielle qui a pris en charge les travaux. Les applications seront multiples et on vise particulièrement la vidéosurveillance dans les aéroports. Un puissant ordinateur couplé à la caméra va extirper de chaque visage des données qui sont immuables et qui ne varient pas. Par exemple, même en vieillissant, la distance entre le nez et les yeux ne changera jamais.
Un algorithme est alors créé et on peut vérifier dans une base de données si le sujet intercepté par la vidéosurveillance est recherché ou s’il correspond à une personne considérée comme suspecte.
Même si elle n’est pas spécifiquement mentionnée, une autre application pourrait être de localiser, dans une foule sous surveillance vidéo, une personne disparue ou encore, recherchée pour un délit.
La technologie existe déjà pour des comparatifs de photographies ou encore, pour les empreintes digitales. Avec cette percée en matière de vidéosurveillance, on pourrait, par exemple, déjouer plus rapidement les plans de terroristes.
Il reste tout de même encore beaucoup de travail avant que le système ne soit parfaitement opérationnel, mais l’équipe de L’ETS semble maintenant disposer d’une longueur d’avance.
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