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samedi 23 octobre 2010

RCR : Nouvelle méthode !

Santé

Modifications aux consignes en réanimation cardiorespiratoire


OTTAWA – La Fondation des maladies du coeur apporte des modifications importantes à ses consignes en matière de réanimation sur une personne en arrêt cardiaque.

L'organisme change la séquence d'utilisation des habiletés en réanimation cardiorespiratoire (RCR) en plaçant les compressions thoraciques en tant que première étape à suivre lorsqu'une personne est en détresse.

Les compressions doivent être suivies par la vérification des voies aériennes et par la respiration artificielle.

Ce nouvel ordre raccourcit le délai précédant la première compression, un facteur important dans la réduction des dommages au cerveau et au cœur après un arrêt cardiaque.

C'est un changement important par rapport aux lignes directrices précédentes qui recommandaient les compressions en troisième lieu, après la vérification des voies aériennes et la respiration artificielle.

Nouvelles lignes directrices

Les nouvelles lignes directrices mettent cependant l'accent sur la reconnaissance rapide d'un cas de malaise cardiaque, et pressent les gens à téléphoner immédiatement le 9-1-1 ou au numéro d'urgence local s'ils sont témoins d'une personne qui s'effondre et qui ne réagit pas, et ne pas attendre d'avoir observé, écouté et senti si le cœur de la personne bat ou si cette dernière respire.

Les lignes directrices recommandent également aux témoins qui effectuent la RCR de simplement «pousser fort et vite» au lieu de tenter de se rappeler combien de compressions et combien d'insufflations sont à effectuer.

Les lignes directrices, fondées sur l'apport de 356 spécialistes de 29 pays, sont révisées tous les cinq ans. Elles sont mises à jour uniquement quand les données scientifiques indiquent clairement que des changements pourraient améliorer les taux de survie.

Les chances de survie à un arrêt cardiaque sont presque quatre fois meilleures quand une personne effectue la RCR immédiatement.

Toutefois, révèle un sondage commandé par la Fondation, seulement 40 % des Canadiens ayant suivi une formation en RCR tenteraient de réanimer un individu. La majorité hésiterait par crainte de causer du tort ou de faire mal à la victime.REF.:

1 commentaire:

Marc Leblanc T.I. a dit...

Allez, foncer et sauvez des vies !