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lundi 7 mars 2011

Micro paiement et jeux sociaux(web 2,0)









À l’occasion de l’arrivée de Playfish au Québec, nous sommes allés rencontrer le directeur du nouveau studio Montréalais Alex Hyder pour en savoir plus sur la stratégie de cette compagnie spécialisée dans les jeux sociaux gratuits, et qui a fondé ses revenus sur les micros paiements.

Alex Hayder, président de Playfish nous explique cette décision : «Je suis un ancien d’EA Montréal. Playfish voulait lancer un groupe pour développer sur plateforme mobile et cherchait une place pour développer des jeux. Montréal est une place qui compte beaucoup de talent, le choix a donc été facile de décider de s’implanter ici».

D’ici la fin de l’année, Playfish devrait embaucher cinquante personnes. Outre les programmeurs artistes et designers habituels, une partie des programmeurs sera affectée à gérer l’infrastructure de Playfish.

«Dans les programmeurs, il y a de la programmation serveur à haut rendement et hautes performances, ça ne va pas être des gens qui viennent du milieu du jeu, mais qui peuvent venir de la finance ou d’autres domaines où ils développent des systèmes de serveurs».

La petite équipe déjà en place a commencé à travailler sur son premier jeu qui devrait sortir dans le courant de cette année.

Rentabilité des micro paiements

Playfish est l’un des plus importants studios mondiaux de développement de jeux sociaux. Disponibles gratuitement sur Facebook, ils sont joués par plusieurs millions de personnes, à l’image de Pet Society fort d’une communauté de plus de 11 millions de joueurs.

Mais comment faire de l’argent alors avec un jeu gratuit? C’est là qu’entrent en ligne les micros paiements. Des contenus supplémentaires sont disponibles pour des sommes dérisoires. Le joueur achète une carte de points ou verse quelques dollars de réserve à Playfish, et peut ainsi se procurer de nouveaux éléments de jeu qui seront déduits de la somme versée.

«L’une des forces de Playfish c’est de connaître le modèle des micros paiement et de savoir comment ça marche. Avoir un jeu qui est gratuit dès le début est l’assurance que beaucoup de monde va embarquer. Playfish a développé une économie qui fonctionne. Je ne peux pas donner de chiffres, mais ça représente une somme importante, c’est un business qui est rentable», explique Alex Hayder.

Quant à la façon de faire connaître le jeu, la méthode de communication est différente. «Dans le jeu social, le plus important c’est les connexions entre les gens et qu’ils s’invitent entre eux, c’est totalement viral. Le meilleur moyen d’attirer les gens, ce sont des réseaux d’amis qui s’invitent à jouer ensemble», explique Alex Hyder.

Le suivi d’un jeu est lui aussi très important, une fois le jeu lancé, le développement peut continuer plusieurs années tant que le jeu reste rentable.

Alex Hyder conclut : «Le online change continuellement, on a le luxe de créer le jeu en fonction de la réaction des joueurs, on imagine ce que les gens vont aimer, puis on s’assoit pour voir la réaction des joueurs. Quand ils n’aiment pas, on crée du contenu et on améliore le jeu en fonction des critiques».


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