Il y a eu plusieurs questions concernant les égrégores pendant la visio conférence du 25 janvier 2015.
Voici un article intéressant qui répondra à certaines de vos questions.
Néanmoins,
 pour un sujet tel que les égrégores, je vous conseil vivement de ne pas
 vous arrêter à un article mais de continuer vos recherches et de 
multiplier vos sources pour vous faire votre propre avis…
Je vous souhaite une agréable lecture.
Bastet.
Les trois niveaux d’égregores
Dans les milieux spiritualistes, on 
entend régulièrement parler d’«égrégores» Pourtant, la littérature 
ésotérique et spirituelle sérieuse en fait rarement mention. Il nous a 
paru utile d’éclaircir cet aspect essentiel à la compréhension de notre 
réalité occulte. Alors, qu’est-ce qu’un égrégore? Comment naissent les 
égrégores? Comment s’organisent-ils? Comment se nourrissent-ils? Y 
a-t-il de bons et de mauvais égrégores? Qui règne au sommet de leur 
hiérarchie?
Les trois centres
Depuis la plus haute Antiquité, la 
science spirituelle transmise dans les écoles des mystères enseigne que 
l’être humain est constitué de trois centres principaux ou «moteurs 
énergétiques». Grâce à ces trois centres, le corps humain capte et 
transforme l’énergie du cosmos.
Le premier centre est celui du bassin, 
celui de l’énergie vitale fondamentale. Il constitue le moteur de 
l’action sur le plan physique, ainsi que le centre de l’instinct de 
conservation (alimentation, protection-sécurité) et de l’instinct de 
reproduction. Il est relié au plan subtil inférieur, le plan instinctif.
 Il capte l’énergie provenant de ce plan énergétique.
Le second centre est celui du cœur. C’est
 le centre des désirs, des émotions, des sentiments et de la dévotion. 
Il est relié au plan intermédiaire, émotionnel ou astral. Sur ce plan, 
il capte une énergie plus raffinée et de plus haute fréquence.
Le troisième centre est celui de la tête.
 Il capte une énergie supérieure qu’il transforme soit en électricité 
pour transmettre ses ordres via le système nerveux, soit en énergie 
psychique pour produire la pensée.
Nous sommes reliés à ces trois plans 
énergétiques subtils et notre conscience passe d’un plan à l’autre en 
fonction du type d’expérience que nous vivons.
Ces plans subtils sont une réalité. Ils 
sont notre réalité. Ils sont les dimensions sur lesquelles nous 
existons, mais également les dimensions sur lesquelles nous 
construisons, le plus souvent sans le savoir. En effet, notre activité, 
qu’elle soit instinctive, émotionnelle ou psychique, a des effets 
durables sur les dimensions subtiles.
La construction d’un égrégore
Par notre activité nous créons tous, 
individuellement, des objets subtils, tout aussi réels que les objets 
matériels, des objets que les clairvoyants peuvent observer et que toute
 personne sensible peut capter et ressentir.
Par la répétition d’un désir, d’un 
sentiment ou d’une pensée, nous pouvons même donner vie à une entité 
énergétique autonome et auto-conservatrice. Une telle entité subtile qui
 naît de la répétition d’une activité, quelle que soit la nature de 
cette activité (instinctive, émotionnelle ou mentale), est ce que l’on 
appelle un golem. Le sentiment amoureux donne vie à un golem. Les tics 
et les tocs (troubles obsessionnels compulsifs) constituent un trait 
psychiatrique des effets d’un golem. La consommation de cigarettes 
produit également un golem.
Un golem peut être formé par l’activité 
d’un groupe de personnes, auquel cas on parle d’un égrégore. Les 
égrégores ne sont rien d’autre que des golems collectifs.
On peut considérer les égrégores comme 
des créatures énergétiques artificielles produites par la pensée, le 
désir ou la volonté unifiée d’un groupe d’individus, dynamisés et 
vivifiés par des rites – voire des sacrifices, et qui acquièrent une 
puissance d’action occulte.
Pour qu’un égrégore se crée, le groupe de
 personnes doit avoir une volonté unifiée, un objectif commun, un même 
but, qui peut aller du plus futile au plus élevé. Par exemple, une 
famille, un club de foot, une association humanitaire ou un parti 
politique sont associés à des égrégores particuliers.
Hiérarchie des égrégores
Les égrégores s’organisent et se hiérarchisent sur trois niveaux qui dépendent du centre énergétique auquel ils s’alimentent.
Le premier niveau est celui du 
plan instinctif. À ce niveau, les égrégores se nourrissent de l’énergie 
instinctive, principalement celle de l’instinct de conservation et de 
protection, ainsi que celle de l’instinct de reproduction.
À ce premier niveau correspondent les 
égrégores familiaux, des discothèques, des clubs de foot, etc. Ces 
égrégores disposent d’une puissance d’action occulte réelle mais 
limitée.
Le deuxième niveau est celui du 
plan intermédiaire ou émotionnel, où sont apparus différents types 
d’égrégores, dont les égrégores humanitaires et religieux. Leur survie 
repose sur le détournement de l’énergie dévotionnelle. Alors que le 
centre énergétique du cœur doit normalement insuffler le désir 
d’élévation, les égrégores situés sur le plan émotionnel cherchent au 
contraire à rabaisser la personne et à la rendre passive.
La puissance d’un égrégore dépend de la somme d’énergie des membres qui l’ont produit.
On comprend facilement que, du fait de la
 quantité d’énergie qu’il est capable de recueillir chaque jour, un 
égrégore religieux dispose d’une puissance d’action occulte 
considérable. Lorsqu’on compare l’égrégore d’un club de foot, à celui de
 l’Église Catholique, qui focalise la ferveur d’un milliard deux cents 
millions de fidèles ou encore à l’Islam qui réunit un milliard six cents
 millions de musulmans, on imagine aisément la supériorité, en termes de
 puissance occulte, des égrégores religieux sur les égrégores 
instinctifs.
Cette puissance permet aux religions de 
procurer à la personne un intense sentiment de sécurité, un sentiment de
 fusion avec la communauté des croyants, un sentiment de puissance. Ces 
égrégores peuvent produire des guérisons spectaculaires, des «miracles» 
qui s’expliquent parfaitement du point de vue énergétique ou occulte. 
Ces égrégores religieux, de fréquence intermédiaire, peuvent vivre 
plusieurs millénaires.
Le troisième niveau est celui du
 plan psychique ou intellectuel. Ce plan est principalement composé des 
égrégores de type idéologique et magique, tels que l’égrégore des 
Jésuites. Les Jésuites ont progressivement développé des rituels 
magiques dans le but de renforcer leur pouvoir occulte sur l’Église. Par
 leur grande connaissance des forces occultes, ils se sont 
progressivement élevés au-dessus des égrégores religieux.
Ces égrégores situés sur le plan 
psychique sont d’une si haute fréquence qu’ils sont capables de produire
 des effets occultes puissants. Ce sont eux qui dominent la hiérarchie 
occulte.
Conclusion
Nous savons maintenant pourquoi et 
comment apparaissent les égrégores, comment ils s’organisent sur les 
plans subtils, et quelle puissance occulte ils peuvent acquérir.
Pour comprendre comment s’en libérer, il 
nous reste à découvrir comment, concrètement, les égrégores se 
nourrissent et renforcent ainsi leur emprise sur nos trois centres 
énergétiques. C’est ce que nous découvrirons dans la prochaine partie de
 cet article…
Annexe : L’expérience «Véronica» Parfait exemple d’un égrégore du premier niveau
Jacques Rubenstein relate l’expérience 
qu’il vécut au cours d’une émission sur France Inter : «Ce soir-là, un 
dieu fut créé, féminin, du nom de Veronica. On lui attribua 24 heures de
 vie. Là ne s’arrêta pas l’expérience, car nous décidâmes de faire agir 
Veronica ; on lui donna la mission de supprimer dans la minute même 
toutes les douleurs chez ceux qui, à l’écoute, souffraient quelque part 
dans leur corps physique. On indiqua aussi au public qu’il pouvait 
demander différentes choses à Veronica. Enfin, on demanda au public 
d’écrire. Cette expérience fut suivie par des personnes qui s’étaient 
regroupées à Marseille, Bordeaux, etc. C’est par centaines et centaines 
que les lettres arrivèrent à la rédaction et arrivent encore. Le côté le
 plus marquant de l’expérience fut bien sûr le plus immédiat, celui de 
la cessation de toute douleur ! Vinrent ensuite des résultats absolument
 inattendus, et ce dans tous les domaines.»
Les différents types de rituels
Dans la première partie de cet 
article, nous avons vu que l’être humain est constitué de trois centres 
énergétiques reliés à trois plans subtils : le plan instinctif, le plan 
émotionnel et le plan psychique. Nous existons et nous construisons sur 
ces trois plans subtils. Nous créons par notre activité énergétique 
(instinctive, émotionnelle ou psychique) des objets subtils qui 
deviennent des entités énergétiques autonomes (golems) lorsque 
l’activité est répétitive. Ces golems, lorsqu’ils sont collectifs (créés
 par un groupe de personnes), deviennent des égrégores. La puissance 
d’action occulte de ces égrégores dépend de la qualité et de la quantité
 d’énergie qui leur est transférée.
Les égrégores sont ce qui constitue 
l’au-delà, plus que tout autre élément. Nous devons donc en saisir 
parfaitement le fonctionnement si nous voulons appréhender sans erreur 
notre réalité subtile et nous libérer de toute influence ou manipulation
 occulte. Nous allons maintenant découvrir comment se nourrit un 
égrégore, et comment il utilise l’énergie de l’un ou l’autre des trois 
centres moteurs humains.
C’est à travers les rituels que l’énergie
 est transférée vers l’égrégore. Chaque type d’égrégore se nourrit d’une
 manière spécifique, par un rituel approprié.
Sur le plan instinctif, les égrégores 
sont nourris par des rituels peu structurés : cérémonies familiales 
(offrandes, libations, protocoles, etc.), football (inventé par une 
société secrète anglaise qui a laissé sa signature à travers différents 
symboles apparaissant dans les matchs), émissions de télévision, etc.
Sur le plan émotionnel, le rituel le plus
 efficace est celui de la messe. Il s’agit d’un rituel très structuré, 
peu exigeant pour les participants qui fournissent l’énergie, mais très 
exigeant pour les officiants qui canalisent l’énergie avant de la 
transmettre. La messe utilise l’énergie issue du bassin et du cœur des 
fidèles.
Sur le plan psychique entre en jeu un 
rituel particulier, très structuré, parfaitement codifié et intégrant de
 puissants symboles. Tous les participants sont sélectionnés, formés et 
initiés. Il s’agit d’un rituel total qui implique l’énergie issue du 
bassin, du cœur et de la tête. En intégrant des symboles incompris ou 
mal compris, ce type de rituel place la personne sous une emprise 
occulte, à tous les plans de son être.
Toutefois, malgré l’utilisation de rituels adaptés, les égrégores ont du mal à s’octroyer toute l’énergie dont ils ont besoin.
Ces créatures énergétiques autonomes 
deviennent voraces. Il en découle une guerre des égrégores, qui luttent 
pour trouver de plus grandes sources d’énergie. Les missionnaires 
catholiques sont une illustration de ce combat pour la survie. Une autre
 possibilité pour accroître l’alimentation énergétique de l’égrégore 
consiste à augmenter la fréquence des rituels (les repas), ce qui 
cependant n’est matériellement pas toujours possible.
Le rite de sang
La solution la plus efficace qui permet 
d’accroître l’intensité du rituel (et donc du transfert énergétique) est
 celle du rite de sang. Le sang est le liquide physiologique qui 
concentre l’énergie des trois centres : la puissance psychique de la 
tête, l’énergie pranique du cœur et la force karmique du bassin. On sait
 à quel point les guerriers sont galvanisés lorsque le sang coule sur le
 champ de bataille.
Un exemple pertinent de rite de sang est 
celui du 11 septembre 2001 – en fait une grande messe médiatique. On y 
retrouve tous les éléments propres au rituel : sacrifice de personnes (2
 000 morts), participation émotionnelle et dévotionnelle (au niveau 
planétaire), structuration de l’énergie captée par de hauts initiés et 
utilisation de symboles puissants tels que le pentagramme (Pentagone) et
 les deux colonnes du temple (les deux tours).
Il 
est certain que lorsque l’on choisit de médiatiser un meurtre parmi des 
milliers d’autres, c’est que ce meurtre participe d’un rituel secret.
Outre les assassinats rituels, les rites 
de sang sont pratiqués ouvertement et régulièrement par le judaïsme et 
l’Islam : l’abattage rituel kasher ou hallal et l’aïd (« fête » du 
mouton) en sont des exemples connus.
Malgré l’exploitation maximale de toutes 
les sources d’énergie dont il peut disposer, l’égrégore reste insatiable
 et accroit régulièrement sa pression sur les êtres auxquels il soutire 
son énergie. Beaucoup cherchent alors à se soustraire de son emprise, ce
 qui est difficile.
Comment échapper à un égrégore ?
 Entrer en contact avec un égrégore signifie établir un lien avec lui. 
En quelque sorte, la personne fait un emprunt auprès de la banque de 
l’occulte et vit ainsi au-dessus de ses moyens énergétiques/karmiques 
normaux, en « empruntant » divers plaisirs, du pouvoir, une guérison, 
etc.
Mais cet emprunt doit être remboursé, et 
parfois cela est impossible, même au prix de toute une vie d’efforts. Le
 taux d’intérêt peut être exorbitant. Le pacte est de type mafieux et 
peu réussissent à s’y soustraire.
Dans certains cas, on doit s’attendre à 
subir les représailles de l’égrégore, comme les su¬bissent les personnes
 qui quittent l’Islam, ou celles ayant quitté l’Église et finissent sur 
le bûcher après de longues tortures. Il en est de même pour les nations 
cherchant à se soustraire de l’égrégore planétaire, qui se voient 
imposer la « démocratie » par les bombes.
La force de cohésion des égrégores repose
 sur la peur inconsciente des représailles qu’ils suscitent. Inutile 
d’être juif ou témoin de Jéhovah, catholique ou musulman pour être sous 
l’emprise d’un égrégore. Nous sommes tous liés aux égrégores qui 
dominent l’au-delà, ce en participant inconsciemment à toutes sortes de 
rituels : médiatiques, politiques (élections, etc.), économiques 
(travail, consommation, etc.), sociaux, familiaux, scolaires, 
administratifs, etc.
De la naissance à la mort, nous sommes totalement sous contrôle des égrégores.
Cette emprise perdure et ne prend fin que
 si l’on parvient à libérer et maîtriser nos trois moteurs énergétiques 
principaux (tête, cœur et bassin), ce que l’on ne peut faire que de 
notre vivant.
Après la mort Lorsqu’un 
membre d’un groupe structuré (donc relié à un égrégore) vient à mourir, 
que son être multidimensionnel dépose son corps matériel, la 
volatilisation de la personnalité et la dissolution des éléments subtils
 devraient normalement avoir lieu. Néanmoins, ce processus peut être 
retardé, voire totalement interrompu, car une grande quantité d’énergie 
issue du plan physique nourrit les restes de la personnalité, au point 
que celle-ci ne peut être anéantie.
Cette survie artificielle et parasitaire 
de la personnalité dans l’au-delà est la contrepartie qui rend le pacte 
occulte intéressant pour des êtres foncièrement égocentriques ayant 
toujours refusé d’affronter la question existentielle de la mort.
En définitive, si nous n’avons conclu 
aucun contrat occulte important durant la vie, c’est notre égrégore 
religieux de naissance qui nous accueillera, après la mort, pour nous 
offrir encore quelques belles années de survie parasitaire, faisant de 
nous des vampires de l’au-delà qui influencent les désirs des vivants 
pour les inciter à fournir de l’énergie à leur égrégore, la structure 
énergétique dans laquelle ils se sont désincarnés.
L’au-delà est parfaitement structuré par 
ce système hiérarchique d’égrégores qui constitue une sorte de reflet du
 monde physique. Chaque action survenant sur le plan physique a ses 
effets sur les plans subtils car chaque groupe humain est associé à un 
ou plusieurs égrégores.
Au sommet de la hiérarchie des égrégores 
trônent des puissances que la tradition gnostique a longtemps gardé 
secrètes, n’en divulguant l’existence qu’au sein des Ecoles des Mystères
 pour ne pas attirer les foudres des autorités religieuses.
Ce sont ces puissances égrégoriques 
suprêmes appelées les Éons qu’il nous restera à découvrir dans la 
dernière partie de cet article…
Les éons, égrégores suprêmes
Dans les deux premières parties de 
cet article, nous avons vu que l’être humain est constitué de trois 
centres énergétiques reliés au trois plans subtils; que par notre 
activité énergétique (instinctive, émotionnelle ou mentale), nous créons
 des égrégores sur ces différents plans; enfin, que c’est à travers le 
rituel que les égrégores puisent leur énergie. Nous allons maintenant 
nous intéresser aux égrégores les plus importants: les éons.
Les égrégores constituent la pierre de 
fondation de l’au-delà et donnent forme à un édifice subtil parfaitement
 structuré. Toute structure visible ayant son reflet dans le monde 
invisible, l’au-delà est tout aussi bien organisé que notre réalité 
physique et le hasard n’y a aucune place.
Au sommet de la hiérarchie des égrégores 
trônent des puissances que la tradition gnostique a longtemps gardées 
secrètes, n’en divulguant l’existence qu’au sein des écoles des Mystères
 pour ne pas s’attirer les foudres des autorités religieuses.
On appelle ces puissances égrégoriques des «éons», du grec aion
 qui signifie «temps», «éternité» ou «très longue période de temps», car
 leur durée de vie dépasse largement celle d’un simple égrégore.
Les initiés décrivent les éons comme des 
formations énergétiques colossales engendrées au cours des âges par les 
pensées, les sentiments et les passions égocentriques de l’humanité. Ces
 puissances titanesques sont, à l’instar des égrégores, des puissances 
auto-conservatrices qui tiennent les hommes sous leur emprise et les 
poussent à l’égocentrisme.
Les éons se distinguent surtout des 
autres égrégores par le degré d’autonomie qu’ils ont atteint, étant 
devenus quasiment immortels.
Comme toute entité énergétique 
parasitaire, ils sont voraces et demandent à être nourris en permanence.
 Parce qu’ils ne tirent leur nourriture que de l’activité égocentrique 
de l’humanité (intellectuelle, émotionnelle, sexuelle…), ils poussent 
par tous les moyens les hommes vers la voie de l’égocentrisme.
À notre époque qui est celle de l’Âge 
noir, les éons ont acquis une telle puissance que, même si l’humanité 
entière mettait fin à ses activités égocentriques, ils pourraient se 
passer de nourriture pendant des siècles avant de disparaître. Ils 
seraient alors amenés à dévorer la hiérarchie des égrégores 
intermédiaires, telle une mère qui se nourrirait de ses enfants. Ceci 
peut arriver lorsque le système occulte subit une crise énergétique 
(chute d’une civilisation majeure, changement de religion dominante, 
etc.)
Au vu de la nature occulte de l’emprise 
dans laquelle se trouve l’humanité, nous venons d’évoquer une hypothèse 
purement théorique. Cette emprise ne laisse à l’homme aucune chance 
d’opérer un changement d’orientation spirituelle radical – au contraire,
 elle le fait sombrer chaque jour davantage dans l’égocentrisme et le 
matérialisme.
À un autre niveau, où ils sont comme 
personnifiés, les éons sont appelés les souverains hiérarchiques de 
l’espace-temps. Ces êtres qui nous gouvernent sont les douze princes de 
l’au-delà, émanés de l’humanité déchue dont ils sont le sombre reflet.
Les éons ont mis en place un système 
d’exploitation et d’emprisonnement qui repose sur la vampirisation de 
l’énergie des hommes et des forces de la nature. Ce système de 
vampirisation, dans lequel l’énergie soutirée remonte d’un niveau 
hiérarchique à l’autre jusqu’aux éons, est contraire aux lois 
naturelles, en vertu desquelles l’énergie doit descendre (la mère 
nourrit son enfant pour le rendre autonome, et non le contraire). Cette 
liberté que se sont octroyés les éons induit la chute de l’humanité dans
 la souffrance et l’inconscience.
Eliphas Levi, grand maître de 
l’occultisme, voit dans les égrégores des dieux. Cette croyance est 
légitime du point de vue des occultistes. On notera d’ailleurs que 
l’au-delà est constitué de trois plans qui peuvent être perçus comme des
 centres énergétiques, à l’image des trois centres spirituels de l’être 
humain. Au sommet de cette pyramide occulte règnent les douze éons, qui 
sont comme les douze paires de nerfs crâniens trônant au sommet de notre
 système nerveux directeur et dirigeant l’ensemble de notre système 
énergétique. Analogiquement, il existe donc dans l’au-delà une entité 
gigantesque, cosmique, qui est à l’image de l’être humain.
S’il n’existait que le monde manifesté, 
constitué du monde physique et de l’au-delà, alors Eliphas Levi aurait 
entièrement raison. Les égrégores seraient une myriade de dieux jaloux 
commandant aux êtres humains et se menant une guerre sans merci pour 
accroître leur vol énergétique. Mais celui qui connaît la véritable 
nature de ce monde illusoire, qui est à la fois d’ordre physique et 
subtil, sait que ni les égrégores ni les éons ne sont de véritables 
dieux. Ensemble, ils forment cette entité toute puissante que les 
religions appellent le «Bon Dieu», Jéhovah ou Allah, mais dans laquelle 
les gnostiques voient le Démiurge.
N’étant pas reliés aux égrégores de 
l’au-delà, les êtres conscients, réellement dévoués à leur divinité 
intérieure, ont établi un lien avec les dimensions divines, ils 
n’alimentent donc les éons en aucune manière.
Si aujourd’hui l’humanité tout entière 
n’a aucune possibilité d’échapper à l’emprise des éons, il existe malgré
 tout une possibilité de libération. Par la connaissance de soi, de 
l’univers et des dieux, et surtout en opérant une véritable 
transformation intérieure, nous pouvons inverser notre système 
énergétique, cesser d’alimenter les puissances occultes parasitaires et 
nous relier à des puissances supérieures qui, elles, n’ont qu’un désir :
 nous ramener à notre état originel d’immortels.
Annexe : Esclave des Eons Auteur: Jan van Rijckenborgh
Les éons sont des forces émanées des 
activités mentales et émotionnelles d’une humanité détournée du plan 
divin. Ils forment une hiérarchie dialectique et poussent l’humanité 
dans les voies de la religiosité, de la science et de l’occultisme, 
qu’ils contrôlent par le biais de structures et hiérarchies 
principalement religieuses et occultes, utilisant diverses imitations 
subtiles du chemin libérateur mais vides de toute idée libératrice. Ils 
perpétuent ainsi leur emprise parasitaire en dirigeant l’aspiration des 
foules vers leurs buts ici-bas ou dans l’au-delà.
Les éons ne cessent de conserver leur 
création en état. Ils ne peuvent faire autrement. Car si leur création 
disparaissait, leur existence prendrait fin. C’est pourquoi ils 
entretiennent dans ce monde un clergé organisé hiérarchiquement. Un 
clergé qui n’a qu’un seul but, qu’une seule tâche : maintenir à l’état 
dialectique le champ de formation, le champ de vie des entités issues 
des éons. Ce monde doit rester comme il est, tel est leur but. Les 
entités peuplant ce monde doivent donc s’y conformer. La grande troupe 
des esclaves des éons accomplit donc sans fin son tour de roue à travers
 la sphère matérielle et la sphère réflectrice (l’au-delà).
Les gnostiques de tous temps ont 
continuellement incité l’humanité à se libérer de l’emprise de ces 
hiérarchies dialectiques, qui répondent à leur action par une 
destruction systématique de tout ce qui a trait à l’idée gnostique 
libératrice.
Auteur: Alexandre Sintile
Source.:
 
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