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dimanche 8 juin 2008

Marie Lise Labonté celle qui guérit Guy Corneau

http://www.marieliselabonte.com/fr/mll.htm


http://www.productionscoeur.com/quebec/index.htm


http://www.guycorneau.com/pages/accueil.html

J’ai guéri en visualisant des images de santé
La science a commencé à nous dire de quelle façon fonctionne la technique de la visualisation. L’essentiel est que cette méthode permet de guérir, parfois même de maladies graves. Marie Lise Labonté en est la preuve vivante !
Voilà des décennies que les thérapeutes savent l’importance des liens entre nos pensées, nos émotions, nos images intérieures et nos états physiques. Empiriquement, ils ont mis au point des méthodes de « pensée positive » pour nous soulager de nombreux troubles et améliorer l’efficacité des traitements médicaux. On ignorait cependant, jusque très récemment, pour quelles raisons fonctionne, par exemple, l’effet placebo, approche typiquement psychomatique : pourquoi faut-il que patient et soignant « croient » à un remède pour qu’il marche ? Mais voilà que la recherche fondamentale a fait des découvertes ahurissantes, débouchant sur l’avènement d’une discipline au nom impossible : la psycho-neuro-immuno-endocrinologie. Celle-ci montre notamment que, si vous visualisez une situation, cette image mentale provoquera en vous exactement les mêmes processus chimiques que si vous vivez cette situation pour de bon. Si vous vous imaginez que l’on vous étouffe, votre physiologie, au niveau moléculaire, sera celle d’un réel étouffement physique. À l’inverse, en visualisant un dénouement (l’action de dénouer un nœud), vous pourrez vous libérer de terribles nœuds, dans l’estomac, la gorge, le ventre, les muscles... Mais qu’importe ? L’essentiel est que cette approche permet de guérir, parfois même de maladies graves. Marie Lise Labonté en est la preuve vivante !
« Ma voie de guérison, c’est le chemin d’une vie ». L’histoire d’une vocation, aussi : après cinq ans d’arthrite rhumatoïde, menacée de paralysie, Marie Lise Labonté se rend à Paris, où elle est soignée par Thérèse Bertherat, kinésithérapeute créatrice de l’antigymnastique. Rentrée guérie au Québec, elle ouvre un centre de soins psychosomatiques, continue à se former - notamment auprès du docteur Simonton, célèbre pionnier de la psycho-neuro-immunologie -, et développe sa propre méthode, « l’abandon des cuirasses », fondée autant sur le travail du corps que sur la visualisation et la psychothérapie. Aujourd’hui formatrice de thérapeutes et auteur à succès, elle insiste dans un nouveau livre, écrit avec le psychanalyste jungien Nicolas Bornemisca, sur l’importance des images mentales.
Nouvelles Clés : « Se guérir grâce à ses images intérieures », proposez-vous. Quelle fut l’influence de ces images sur votre propre guérison ?
Marie Lise Labonté : Déjà, c’est ma « vision de la vieille femme », comme je l’appelle, qui a tout déclenché. Le soir du jour où on m’a annoncé pour bientôt chaise roulante et prothèses, je me suis vue dans le futur, âgée de 47 ans, en train de mourir de l’arthrite. Et là, déclic, je me suis dit : « Non ! » Je me suis étendue sur le sol et j’ai débuté les mouvements indiqués dans le livre de Thérèse Bertherat, que j’avais parcouru sans rien faire. C’est là que mon processus de guérison a commencé. Je soufrais beaucoup, j’étais physiquement très limitée, mais j’ai ressenti un bref soulagement que je n’avais pas connu depuis des années. Le bien être ! J’ai décidé de suivre cette piste. Un mois plus tard, j’avais tout vendu, j’étais à Paris (en béquilles !) et je commençais ma thérapie. Au bout d’un an, je pouvais marcher, danser, courir.
N.C. : Une guérison presque miraculeuse ?
M.L.L. : J’ai vite découvert combien mes images mentales avaient participé, d’abord, à ma maladie ! En même temps qu’ils apportaient un soulagement, les mouvements faisaient émerger des souvenirs oubliés, visuels ou auditifs, des situations difficiles que j’avais vécues enfant puis occultées, même devant le psychiatre qui m’avait suivie au Québec, dans une approche très mentale, dirais-je. Ces images, je pouvais les vérifier ensuite au téléphone avec ma mère : « Mais oui, je portais cette robe bleue à l’époque ! » disait-elle par exemple. Il y avait aussi des scénarios de destruction inspirés par la souffrance physique, scénarios exutoires d’amputation ; ou encore des sensations kinesthésiques, reflets de l’enfermement de mon corps par l’arthrite. Petit à petit, ces impressions se sont transformées en ce qu’on appelle des « images de transformation » : elles n’avaient plus la même dureté, et soudain sont venues, tout naturellement, des images de guérison - dont une autre vision, celle de la « déesse », où je me voyais courir sur une plage inconnue. Là encore, ce n’était pas un rêve (je rêvais beaucoup aussi), mais une vision, différant également des images, car s’imposant avec plus de force et d’information.
N.C. : « Tout naturellement », dites-vous. Dès qu’on libère le corps, il se met à parler ?
M.L.L. : Le corps, comme les rêves ou les signes de jour, est une voie de communication de l’inconscient, dont il est le siège. Les symptômes, c’est l’inconscient qui parle ; et guérir, c’est ouvrir le dialogue avec le monde intérieur. Un processus naturel, en effet, mais que nous avons bloqué dans nos sociétés occidentales. Nicolas Bornemisca raconte dans le livre l’histoire de ce dialogue dans la Grèce antique, au Mexique, au Pérou ou ailleurs, et comment notre société s’y oppose... et le voit revenir.
N.C. : Mais c’est bien le corps que vous mettez en avant, dans votre méthode ?
M.L.L. : Je n’ai pas pu tout expliquer dans un seul livre ! Mais le dialogue avec l’inconscient n’est jamais séparé du travail sur le corps que j’ai décrit ailleurs, et par lequel il faut toujours commencer, pour relaxer, dégager la respiration, débloquer les tensions et faire venir la libération musculaire et l’abandon des cuirasses. Ce n’est que lorsque les gens le veulent, et sont prêts, que l’on peut faire remonter les images de la maladie et entamer la visualisation. On ne saute pas sur l’inconscient pour qu’il parle, on attend et on écoute, en partant des images intérieures et toujours dans un corps détendu. Par exemple, on va chercher l’image de la chimio, et les gens auront moins d’effets secondaires parce qu’ils vont agir sur la chimio en l’aidant, au lieu d’être en colère. Tout dépend du mal être de la personne, mais il est toujours important de libérer la cuirasse du bassin, la musculature du dos et cette « cuirasse du mal aimé » qu’est la région thoracique. On crée ainsi une circulation d’énergie qui permet au système parasympathique d’entrer en action, facilitant le contact avec l’hémisphère droit du cerveau.
N.C. : La thérapie, finalement, sert à alimenter la capacité d’autoguérison ?
M.L.L. : C’est le but. Le sens profond d’une maladie n’est pas le même pour tous. On n’est pas là en tant qu’autorité. Quand quelqu’un nomme un symbole, on lui demande toujours quel en est le sens pour lui. C’est comme pour la visualisation sportive : vous pouvez toujours visualiser la victoire, si vous avez un problème inconscient avec le succès, ça ne marchera jamais. Attention, de même, avec les imageries toutes prêtes : on se forge une imagerie grâce à un livre, mais l’inconscient n’est pas d’accord et on retombe dans le processus même de la maladie !
N.C. : On peut visualiser à l’envers ?
M.L.L. : A la base de nombreuses maladies, il y a un processus inconscient d’autodestruction. Souvent, quand on questionne un malade, il mentionne une petite voix qui disait : arrête sinon ça va être grave. Mais beaucoup ne veulent ni écouter ni savoir. Le plus important est d’aider la personne à développer une relation d’amour avec elle-même : loin du narcissisme, cette rencontre lui fait prendre conscience qu’elle peut s’appuyer sur son monde intérieur pour trouver les pistes de guérison.
N.C. : Passer par le corps avait si bien marché pour vous, pourquoi aborder l’inconscient ?
M.L.L. : Madame Bertherat ne parlait pas beaucoup de l’inconscient, mais elle portait en elle ce dialogue, même si elle tenait à rester sur le terrain physique. C’est moi qui me livrais à une autoanalyse, notant mes impressions et mes rêves, cultivant mes images de guérison. Le docteur Simonton non plus ne dialoguait pas beaucoup avec l’inconscient : « On ne sait pas pourquoi la visualisation de la guérison a autant d’effet, disait-il, mais on sait que ça marche. » Je respecte leurs démarches, mais moi, j’ai créé ma propre méthode en me fondant sur une connaissance du corps et une étude de Wilhelm Reich qui me permettaient d’aller plus profond dans le dialogue avec l’inconscient, et d’aborder les cuirasses. Quand Nicolas, qui est psychanalyste jungien, a rejoint le centre pour aider les gens à analyser leurs rêves, j’ai beaucoup appris, et j’ai réalisé que ma voie de guérison est le chemin de toute une vie !
N.C. : Pensez-vous que le Québec soit en avance sur la France dans ce domaine ?
M.L.L. : Plus maintenant. Il y a une recherche, un éveil. Au Québec, j’ai le sentiment que les gens sont souvent en train de faire du shopping, surfant d’une méthode à l’autre sans jamais entreprendre de véritable travail. Par contre, ce qui manque aux thérapeutes en France, c’est le travail en équipe.
A lire de Marie Lise Labonté :
Se guérir grâce à nos images intérieures, éd. Albin Michel Déclic, éd. de L’Homme Mouvements d’éveil corporel, éd. de L’Homme
Site officiel : www.marieliselabonte.com

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