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L’arrivée sur le marché canadien de diffuseurs étrangers comme Netflix inquiète les câblodistributeurs canadiens qui demandent au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) de se pencher sur la question.
Un groupe représentant les principales compagnies de câblodistribution du pays a en effet envoyé une lettre à Konrad Von Finckenstein, le patron du CRTC, l’enjoignant de lancer une consultation publique, a-t-on appris jeudi, afin de «déterminer si ces entreprises étrangères devaient soutenir la programmation culturelle canadienne, et comment».
Dans un message envoyé depuis son compte Twitter, le ministre de l’Industrie Tony Clement a indiqué que réglementer les activités de Netflix serait contradictoire avec la volonté du gouvernement d’encourager plus de choix et plus de concurrence.
C’est en septembre que Netflix a débarqué sur le marché canadien de la location vidéo et du câble, créant une certaine panique dans ces industries. La firme américaine propose des milliers de films et d’émissions de télévision diffusés en flux continu pour un abonnement mensuel de 7,99 $.
Netflix n’est pas tenue par le CRTC, comme c’est le cas pour les câblodistributeurs canadiens, de participer au financement de la programmation canadienne.
La lettre envoyée à M. von Finckenstein est signée par Alain Gourd qui se trouve à la tête d’un groupe de travail réunissant environ 35 cadres, dont certains proviennent d’Astral Media et de Rogers Communications.
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