Pour ma part, la première expérience avec ces créatures devenues incontournables, ce fut avec Myspace, qui en son temps, on parle de 2005 ici, était l’objet de beaucoup de convoitises, en plus de provoquer une véritable petite révolution qui a permis à des artistes comme Lilly Allen et Coeur de Pirate d’émerger par elles-mêmes, alors qu’elles publiaient deux ou trois chansons sur ce site, devenu aujourd’hui carrément moribond. Il en va ainsi des médias sociaux, la courbe de leur popularité est particulièrement abrupte.
Pour Facebook, je me souviens en avoir entendu parler pour la première fois au début de 2006, alors qu’un jeune créatif d’une boîte publicitaire, un verre de martini à la main, parlait de ses photographies de voyage, qu’il venait de publier sur sa page, à l’intention de ses quelques dizaines d’«amis». Me souviens m’être dit que ça faisait «école primaire» comme concept. Et bien voilà qu’après des années de suprématie, une fortune évaluée à des milliards, un film, plusieurs poursuites et une complète révolution des communications, les médias sociaux commencent à perdre de leur attrait. C’est du moins de ce que rapporte une étude de la firme américaine Gartner, réalisée entre décembre 2010 et janvier 2011, auprès de plus de 6000 personnes entre 13 et 74 ans dans 11 pays différents. Les résultats ont été rendus public lundi dernier.
Sans surprise, on découvre que beaucoup de gens commencent à s’ennuyer ferme sur les réseaux sociaux, surtout sur Facebook, le plus connu et le plus fréquenté d’entre tous. Ainsi, 24% des répondants affirment qu’ils visitent moins assidûment leur page Facebook qu’au début de leur inscription. Sur son site, Gartner publie le texte suivant: «Les tendances montrent une fatigue des réseaux sociaux auprès des primo-adoptants et le fait que 31 % des jeunes actifs indiquent qu’ils se lassent de ces sites est une situation que les médias sociaux devraient surveiller, ils devraient innover et se diversifier pour conserver l’attention des consommateurs.»
Belle ironie pour ces médias qui bouffent la pérennité de chaque chose et qui confèrent à tout le monde l’impression perpétuelle d’être dépassé. Pour Facebook, Twitter ou Google +, l’heure est donc venue de goûter à leur propre médecine.
Les femmes sont plus enclines à supprimer des «amis» sur les réseaux sociaux en ligne que les hommes et elles ont aussi tendance à choisir des paramètres de confidentialité plus restrictifs, selon une étude parue vendredi aux États-Unis.
L'enquête réalisée par l'institut de recherche Pew révèle en outre que les hommes sont deux fois plus nombreux que les femmes à publier des contenus qu'ils regrettent ensuite.
Selon ce sondage réalisé entre avril et mai 2011 auprès de 2277 adultes, 63 % en moyenne des utilisateurs de réseaux sociaux ont effacé des personnes de leur liste d'amis, contre 56 % en 2009. Ce chiffre atteint 67 % chez les femmes contre 58 % chez les hommes.
Sur le plan de la protection de la vie privée, 58 % des utilisateurs de réseaux sociaux sélectionnent des paramètres de confidentialité leur permettant de ne laisser leur profil accessible qu'à leurs "amis".
Seulement 19 % des utilisateurs autorisent cet accès aux «amis d'amis», tandis que 20 % d'entre eux laissent leur profil accessible au large public.
En la matière, les femmes sont beaucoup plus disposées que les hommes à installer des paramètres de confidentialité plus restrictifs et à n'autoriser l'accès à leur profil qu'à leurs amis. Elles sont ainsi 67 % contre 48 % pour les hommes.
Quelque 93 % des personnes interrogées pour cette enquête de 2011 ont un profil Facebook contre 73 % en 2009. Par ailleurs, 23 % ont un profil Myspace contre 48 % en 2009, et 11 % ont un compte Twitter contre 6 % en 2009.
REF.:
canoe,
Pour Facebook, je me souviens en avoir entendu parler pour la première fois au début de 2006, alors qu’un jeune créatif d’une boîte publicitaire, un verre de martini à la main, parlait de ses photographies de voyage, qu’il venait de publier sur sa page, à l’intention de ses quelques dizaines d’«amis». Me souviens m’être dit que ça faisait «école primaire» comme concept. Et bien voilà qu’après des années de suprématie, une fortune évaluée à des milliards, un film, plusieurs poursuites et une complète révolution des communications, les médias sociaux commencent à perdre de leur attrait. C’est du moins de ce que rapporte une étude de la firme américaine Gartner, réalisée entre décembre 2010 et janvier 2011, auprès de plus de 6000 personnes entre 13 et 74 ans dans 11 pays différents. Les résultats ont été rendus public lundi dernier.
Sans surprise, on découvre que beaucoup de gens commencent à s’ennuyer ferme sur les réseaux sociaux, surtout sur Facebook, le plus connu et le plus fréquenté d’entre tous. Ainsi, 24% des répondants affirment qu’ils visitent moins assidûment leur page Facebook qu’au début de leur inscription. Sur son site, Gartner publie le texte suivant: «Les tendances montrent une fatigue des réseaux sociaux auprès des primo-adoptants et le fait que 31 % des jeunes actifs indiquent qu’ils se lassent de ces sites est une situation que les médias sociaux devraient surveiller, ils devraient innover et se diversifier pour conserver l’attention des consommateurs.»
Belle ironie pour ces médias qui bouffent la pérennité de chaque chose et qui confèrent à tout le monde l’impression perpétuelle d’être dépassé. Pour Facebook, Twitter ou Google +, l’heure est donc venue de goûter à leur propre médecine.
Les femmes sont plus enclines à supprimer des «amis» sur les réseaux sociaux en ligne que les hommes et elles ont aussi tendance à choisir des paramètres de confidentialité plus restrictifs, selon une étude parue vendredi aux États-Unis.
L'enquête réalisée par l'institut de recherche Pew révèle en outre que les hommes sont deux fois plus nombreux que les femmes à publier des contenus qu'ils regrettent ensuite.
Selon ce sondage réalisé entre avril et mai 2011 auprès de 2277 adultes, 63 % en moyenne des utilisateurs de réseaux sociaux ont effacé des personnes de leur liste d'amis, contre 56 % en 2009. Ce chiffre atteint 67 % chez les femmes contre 58 % chez les hommes.
Sur le plan de la protection de la vie privée, 58 % des utilisateurs de réseaux sociaux sélectionnent des paramètres de confidentialité leur permettant de ne laisser leur profil accessible qu'à leurs "amis".
Seulement 19 % des utilisateurs autorisent cet accès aux «amis d'amis», tandis que 20 % d'entre eux laissent leur profil accessible au large public.
En la matière, les femmes sont beaucoup plus disposées que les hommes à installer des paramètres de confidentialité plus restrictifs et à n'autoriser l'accès à leur profil qu'à leurs amis. Elles sont ainsi 67 % contre 48 % pour les hommes.
Quelque 93 % des personnes interrogées pour cette enquête de 2011 ont un profil Facebook contre 73 % en 2009. Par ailleurs, 23 % ont un profil Myspace contre 48 % en 2009, et 11 % ont un compte Twitter contre 6 % en 2009.
REF.:
canoe,
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