Si vous suivez l'actualité IT, vous n'êtes pas sans connaître TOR, le réseau décentralisé offrant un certain anonymat à ses utilisateurs. Et vous n'êtes pas non plus sans savoir que le FBI, entre autre, use de pratiques pas très légales pour parvenir à ses fins. L'agence américaine déploie en effet des malwares chez les utilisateurs du réseau.
Mais rassurez-vous, c’est « dans un but tout à fait louable ». De la même manière que Google surveille vos données pour, le cas échéant, dénoncer un pédophile,
le FBI a passé plusieurs années à installer des malwares sur les
ordinateurs des utilisateurs du réseau TOR pour en identifier certains,
et ce bien évidemment, à l’insu des différentes cours fédérales.
On doit cette révélation à Kevin Poulsen, ancien hacker black hat, de Wired, qui comprend les enjeux des deux camps. D’un côté, il est difficile de nier le besoin de ces « techniques d’investigation sur le réseau » pour pouvoir accéder aux fichiers des utilisateurs, à leur localisation et à l’historique pour pouvoir confondre ceux qui enfreignent la loi. Mais d’un autre côté, la technique est tout à fait discutable, un simple téléchargement comme il en existe tant sur le web.
Mais le seul et unique but du FBI est ici de trouver ceux qui propagent de la pédopornographie sur ce réseau. Selon Kevin Poulsen, « plus d’une dizaine d’utilisateurs » de ces sites de pédopornographie sur le réseau TOR ont été identifié pour être jugés.
Comme pour de nombreuses vulnérabilités informatiques, il est difficile de savoir précisément comment elles fonctionnent mais on imagine aisément que la technique peut cibler des utilisateurs totalement innocents. Et là, rien ne nous prouve qu’aucun innocent n’en ait été victime.
Qu’importe, le FBI, lui, a bien l’intention de continuer d’utiliser cette technique pour confondre ceux qui violeraient la loi.
REF.:
On doit cette révélation à Kevin Poulsen, ancien hacker black hat, de Wired, qui comprend les enjeux des deux camps. D’un côté, il est difficile de nier le besoin de ces « techniques d’investigation sur le réseau » pour pouvoir accéder aux fichiers des utilisateurs, à leur localisation et à l’historique pour pouvoir confondre ceux qui enfreignent la loi. Mais d’un autre côté, la technique est tout à fait discutable, un simple téléchargement comme il en existe tant sur le web.
Mais le seul et unique but du FBI est ici de trouver ceux qui propagent de la pédopornographie sur ce réseau. Selon Kevin Poulsen, « plus d’une dizaine d’utilisateurs » de ces sites de pédopornographie sur le réseau TOR ont été identifié pour être jugés.
Comme pour de nombreuses vulnérabilités informatiques, il est difficile de savoir précisément comment elles fonctionnent mais on imagine aisément que la technique peut cibler des utilisateurs totalement innocents. Et là, rien ne nous prouve qu’aucun innocent n’en ait été victime.
Qu’importe, le FBI, lui, a bien l’intention de continuer d’utiliser cette technique pour confondre ceux qui violeraient la loi.
REF.:
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