Déja en 2009, on disaient que L'ONU allait enquêter sur le Climagate:
LONDRES | (AFP) Enquête de l'ONU, débat au Congrès américain, mise en garde de l'Arabie saoudite: l'affaire des courriels piratés de scientifiques au Royaume-Uni, soupçonnés de manipuler les données sur le climat, prend de l'ampleur à quelques jours du sommet de Copenhague.
Au coeur de ce « Climategate », la publication sur internet le mois dernier de milliers de courriers électroniques de chercheurs du Centre de recherches sur le climat (CRU) de l'université britannique d'East Anglia, victime d'un piratage informatique ou de fuites.
Plusieurs messages, dont certains provenant du directeur du CRU, Phil Jones, indiqueraient que plusieurs scientifiques manipulent les données sur le climat pour étayer la these d'un réchauftement du aux activités de L'homme:
Face à la gravité de ces allégations, le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (CIEC), mandate par l’ONU a promis hier de faire toute la Iumiere.
« Nous allons certainement regarder tout ça et ensuite nous adopterons une position », a déclaré à la BBC Rajendra Pachauri. « C'est une question sérieuse et nous allons l'étudier en détail », a ajouté l'économiste indien, prix Nobel de la Paix 2007 avec l'ancien vice-président américain Al Gore.
La veille, l'université d'East Anglia avait annoncé l'ouverture d'une enquête indépendante sur le contenu des courriels piratés.
Phil Jones a abandonné son poste le temps de l'enquête. Selon lui, ses messages ont été sortis de leur contexte.
Tandis que des parlementaires américains et britanniques exhortent leur gouvernement à en tenir compte à Copenhague, l'un des responsables saoudien chargés des négociations sur le réchauffement climatique, Mohammed Al Sabban, même prédit sur la BBC que cette affaire aurait un « énorme impact » sur les débats.
REF.: Nathalie Elgrably-Levy,
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