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Constatant «des lacunes majeures dans l'accessibilité et la continuité des services de santé et des services sociaux pour les personnes incarcérées qui vivent avec un problème de santé mentale», la protectrice du citoyen, Raymonde Saint-Germain, réclame l’intervention du ministère de la Santé.
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Exception faite de l’évaluation du risque suicidaire, il n’existe actuellement aucun dépistage systématique des problèmes de santé mentale dans les 19 centres de détention du Québec, a déploré Mme Saint-Germain.
«Il n'y a pas de prise en charge avec une vision d'ensemble et un plan intégré de soins et de services sociaux (…). Nous avons évalué qu'on aurait besoin, à l'échelle du Québec, d'environ 16 personnes, qui seraient des gestionnaires de cas, pour assurer la prise en charge dans l'ensemble des régions», a-t-elle signalé.
La principale recommandation de Mme Saint-Germain invite Québec à garantir une telle prise en charge d’ici le 1er avril 2012. Natacha Joncas-Boudreau, attachée de presse du ministre de la Santé, Yves Bolduc, a affirmé que le ministère travaillait déjà sur ce type de solution et qu’il voyait d’un bon œil les suggestions de la protectrice du citoyen.
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