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jeudi 27 novembre 2008

Gears of War 2

Tout au long du développement de Gears of War 2 (qui a duré deux ans), le visionnaire en chef de l’équipe – l’éternel adolescent Cliff Bleszinski, avec sa coupe Tintin – a répété la même chose maintes et maintes fois en comparant Gears of War 2 à l’original paru en 2006 et vendu à cinq millions d’exemplaires: Bigger, better and more badass!
Bleszinski a répété ces mots si souvent au cours d’un si grand nombre d’entrevues qu’il a dû à un certain point arrêter de les prononcer, pour que ça ne devienne pas une blague au sein de l’industrie des jeux vidéo. Dommage.
Même si «bigger, better and more badass» (plus gros, meilleur et plus méchant) faisait penser à un slogan destiné à apparaître sur la boîte du jeu, il reste que ces mots décrivent parfaitement cette suite.
Gears of War 2, c’est l’action à son meilleur (éteignez votre cerveau): c’est fort, sanglant, compétitif et épuisant; un univers où des costauds aux larges cous brandissent des armes de la taille d’une Harley-Davidson et se lancent des insultes à tout propos.
SAUVONS LA PLANÈTE!
L’action du jeu se déroule peu de temps après les événements du premier Gears, avec le soldat bourru Marcus Fenix et sa bande qui doivent encore une fois sauver la planète Sera – semblable à la Terre – de la horde de Locustes, une race de monstres souterrains. L’énorme bombe qui les a fait sauter à la fin du premier Gears n’a pas été suffisante, semble-t-il.
Les développeurs du jeu ont fait se succéder tellement de moments importants minutieusement planifiés qu’on a l’impression que le jeu souffre d’un trouble déficitaire de l’attention. On passe d’un échange de coups de feu classique avec des adversaires inhumains, au cours duquel il faut se pencher et se couvrir, à des batailles mobiles à bord de véhicules divers, puis à un affrontement avec un monstre avaleur de villes qui pourrait bien être la créature la plus immense jamais présentée dans un jeu vidéo.
De plus, Gears 2 est le tout premier jeu dans lequel vous pouvez littéralement vous noyer dans le sang d’un monstre que vous venez d’abattre.
La suite apporte aussi des améliorations bienvenues aux modes multijoueurs populaires et accrocheurs de l’original, entre autres une nouvelle variante dans laquelle cinq joueurs doivent travailler en équipe pour vaincre des vagues successives d’ennemis, ainsi que la possibilité de s’exercer contre des adversaires contrôlés par l’ordinateur qui – contrairement aux adversaires humains – ne jurent pas, ne crient pas dans vos oreilles et ne vous expliquent pas en détail ce qu’ils feraient à votre mère.
TRAVAIL EN ÉQUIPE
Sur le plan de l’action et des effets visuels, Gears 2 est presque parfait.
Le scénario, cependant, perd de son intérêt à mesure qu’on avance dans le jeu (même si je suis forcé d’admettre que j’ai presque eu les larmes aux yeux au moment de prendre une décision extrêmement difficile dans une des intrigues secondaires), et les situations dans lesquelles on se retrouve passent des stéréotypes de films d’action à des scènes absolument hilarantes – sans doute intentionnellement. Or, si vous vous attendez à autre chose de la part de Gears 2, vous perdez votre temps.
Les seules failles de cette suite sont la brièveté du mode scénario et une bataille finale décevante – beaucoup moins excitante que tout ce qui précède.
Gears of War 2 ne prend donc aucun gros risque au point de vue du scénario ou du style de jeu, mais si vous avez aimé l’original, vous allez certainement aimer encore plus la suite. Un film sur GOW-2 , va sortir et que le début du tournage est prévu pour 2009 avec une sortie en salles programmée à l'été 2010.

La cote du Grand Teo: un 9,9/10

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