Un an de bataille rangée, de jeux destinés à séduire un public de gamers de plus en plus large. Un an que les nouvelles consoles de salon sont sorties. Un an après leur naissance médiatique, laquelle mérite sa place sous votre sapin ?
Les 22
 et 29 novembre 2013, Microsoft et Sony entraient en guerre sur le 
marché français. Xbox One contre PlayStation 4, les deux nouvelles 
consoles de salon entamaient une longue course, une série de combats et 
batailles qui devraient durer environ dix ans.
Fin 2013, après une prise en main des deux consoles
 nous avions finalement donné l’avantage à la PlayStation qui nous 
semblait être un produit davantage  abouti, même si la Xbox One 
paraissait avoir plus de potentiel sur le long terme.
Dès lors, un an plus tard, la question 
se pose à nouveau, alors que Noël approche, des deux sœurs ennemies, 
laquelle faut-il acheter.
Le catalogue
Si Microsoft ne l’avait pas compris à l’origine, avant de se rattraper pendant l’E3 2014,
 ce sont les jeux qui font une console. Chaque console revendique son 
lot d’exclusivités, à ce « jeu », pour ce qui est de la quantité c’est a
 priori la PS4 qui l’emporte de quelques courtes brasses, grâce aux jeux
 indépendants notamment. Sans être exhaustif, la Xbox One a le défoulant
 Dead Rising 3, le grisant Forza Horizon 2, le splendide mais très court Ryse : Son of Rome ou encore le respawné Halo Master Chief Collection. Tandis que la PS4 affiche son Killzone Shadow Fall efficace, son défoulant InFamous Second Son, son excellentissime et familial LittleBigPlanet 3, qui sort ce mercredi 26 novembre, son légèrement décevant DriveClub, son addictif Resogun et son ressuscité The Last of Us,
 dernier triomphe de la PS3. A l’avenir, au fil de l’année 2015, les 
deux listes s’étofferont évidemment de nouveaux titres. Chez Microsoft, 
on sort la machine à suite de grosses licences pour en imposer. Ainsi, Fable Legends, Gears of War, Halo 5 : Guardians, Crackdown 3 ou le « nouveau » Quantum Break viendront
 enrichir le catalogue Xbox One. Côté Sony, on conserve une légère 
avance numérique, et affiche une liste davantage composée de nouveaux 
jeux pour les plus notables en tout cas. The Order : 1886, No Man’s Sky, l’exigeant Bloodborne que vous avez peut-être taquiné pendant la Paris Games Week 2014, Rime ou encore Uncharted 4 : A Thief’s End accourront à la rescousse en 2015.
Le catalogue 
d’exclusivités n’est pas tout. Si nous sommes les premiers à reconnaître
 qu’il y a une part de subjectif dans le fait qu’on préfère une licence à
 une autre, et qu’il est donc difficile de trancher à partir de là entre
 une console ou une autre. Pour autant, on aurait, malgré notre 
préférence pour la Xbox 360, tendance à privilégier la PS4 sur ce 
terrain.
Un petit avantage technique
Il
 est en revanche indéniable que les jeux sont techniquement souvent plus
 « réussis » sur PlayStation 4 que sur Xbox One. Plus beaux, plus 
fluides, plus détaillés, dotés d’une meilleure résolution, d’Assassin’s Creed Unity à GTA V en passant par Metal Gear Solid V The Phantom Pain,
 les jeux sur la console de Sony semblent toujours mieux s’en sortir. 
Les amoureux de la Full HD, du frame rate coincé à 60 secondes 
pourraient donc avoir plutôt tendance à se tourner vers la console de 
Sony, même si la Xbox One a déjà démontré qu’elle est capable de faire 
tourner des jeux splendides dans ces conditions.
C’est sans compter un autre élément 
auquel on ne pense pas toujours mais qui change la vie, l’installation 
d’un jeu sur PlayStation 4 est généralement plus rapide que sur Xbox 
One, où il faut trop souvent s’armer de patience. Sans même parler des 
mises à jours day one qui ont tendance à être un peu trop nombreuses sur les deux consoles.
Le design et l’encombrement
Ici,
 rien de nouveau, mais au bout d’un an de cohabitation avec les deux 
consoles, il faut bien reconnaître que la PlayStation 4 se fait plus 
discrète et moins encombrante que sa rivale. Cette dernière est non 
seulement plus grosse mais s’accompagne d’un transformateur très 
volumineux, dans la lignée de la Xbox 360. Contrairement à la console de
 Sony, la Xbox One ne supporte par ailleurs pas qu’on la place sur sa 
tranche, prévoyez donc de faire de la place aux abords de votre 
téléviseur.
A franchement parler la PS4 a notre faveur.
A franchement parler la PS4 a notre faveur.
Idéal pour soutenir une bibliothèque bien garnie ou alimenter une Xbox One, cet adaptateur est... volumineux.
Périphériques et prix
Si
 la rédaction est plutôt unanime sur les points précédents, certains 
continuent à préférer la manette de la Xbox One à celle de la PS4, 
pourtant en grosse progression par rapport à celle de la PS3. Question 
d’habitude ou de taille de main ? Difficile à dire. Les manettes des 
deux consoles s’avèrent particulièrement agréables à utiliser et 
adaptées à tous les genres de jeux. Difficile de départager en pratique 
les deux concurrentes. Microsoft a affiné une manette excellente, tandis
 que Sony a rattrapé un certain retard en termes d’ergonomie tout en 
ajoutant des nouveautés, comme le pavé tactile ou le faisceau lumineux.
Pour le chemin parcouru, on élirait alors plutôt la PlayStation 4, mais le débat est ouvert…
Lors de notre prise en main de la Xbox One, à sa sortie, nous avions l’impression que Kinect avait un potentiel encore inexploité, qui pourrait à termes apporter quelque chose en plus à la console de Microsoft. Désormais, la Xbox est vendu sans cet accessoire. Ainsi, Microsoft a réussi à palier un des problèmes majeurs de sa console son prix.
Les deux consoles sont désormais au même prix, une égalité qui rend encore plus difficile le choix, même si la Xbox One donne l’impression d’avoir fait une croix sur sa différence.
Pour le chemin parcouru, on élirait alors plutôt la PlayStation 4, mais le débat est ouvert…
Lors de notre prise en main de la Xbox One, à sa sortie, nous avions l’impression que Kinect avait un potentiel encore inexploité, qui pourrait à termes apporter quelque chose en plus à la console de Microsoft. Désormais, la Xbox est vendu sans cet accessoire. Ainsi, Microsoft a réussi à palier un des problèmes majeurs de sa console son prix.
Les deux consoles sont désormais au même prix, une égalité qui rend encore plus difficile le choix, même si la Xbox One donne l’impression d’avoir fait une croix sur sa différence.
PSN et Xbox Live
La
 Xbox 360 imposait un péage pour jouer en ligne mais offrait du coup une
 qualité de service bien supérieure à celle de la PS3, qui fluctuait 
énormément d’un jeu à l’autre, d’une heure à l’autre. Sony a donc 
appliqué la recette de Microsoft à sa PlayStation 4. De fait, nos 
parties en ligne avec la console du groupe nippon n’ont jamais posé de 
problème. Jouer en ligne peut enfin se faire sereinement…
C’est donc un match nul qui se dessine 
ici, d’autant que les deux souscriptions donnent en plus droit à des 
jeux gratuits et à prix réduits. En cherchant bien, on pourrait dire que
 Sony a un léger avantage puisqu’il propose également des jeux sur PS 
Vita avec l’abonnement. Il est même possible de jouer d’une plate-forme à
 l’autre pour certains titres.
L’heure du bilan
En
 une année, Microsoft a corrigé nombre de ses erreurs, au niveau du prix
 notamment. Pour autant, la PlayStation 4 qui connaît un succès 
commercial supérieur, pour l’instant, conserve nos faveurs. C'est elle 
qui l'emporte pour une tonne de détails ou de points importants, de son 
interface bien plus conviviale à son encombrement minime en passant par 
la vitesse d’installation des programmes et des graphismes régulièrement
 supérieurs à ceux de la Xbox One. Au bout d’un an, Sony emporte encore,
 selon nous, la bataille. 
Mais cette guerre est là pour durer. L’année 2015, à coup de jeux et d’offres, regorgera d’affrontements entre les deux géants. Rien ne dit que la PlayStation 4 sera encore notre console de choix en décembre 2015.
Mais cette guerre est là pour durer. L’année 2015, à coup de jeux et d’offres, regorgera d’affrontements entre les deux géants. Rien ne dit que la PlayStation 4 sera encore notre console de choix en décembre 2015.
Et la Wii U dans tout ça ?
Au fil des sorties, notamment avec l’arrivée de Smash Bros., le triomphe continu de Mario Kart 8, et la très séduisante Bayonetta 2,
 la console de Nintendo s’étoffe, prend du corps. Si elle ne peut 
clairement pas prétendre être en concurrence directe avec la PlayStation
 4 et la Xbox One, la Wii U n’en est pas moins une console ludique et 
familiale qui devient de plus en plus légitime avec l’arrivée des 
licences incontournables de la société de Kyoto. 
Son Wii U gamepad, matérialisation du gameplay asynchrone au destin fluctuant est une merveille quand il est bien utilisé et s’avère par ailleurs une manette tout à fait adaptée à tous les joueurs, même jeunes.
Son Wii U gamepad, matérialisation du gameplay asynchrone au destin fluctuant est une merveille quand il est bien utilisé et s’avère par ailleurs une manette tout à fait adaptée à tous les joueurs, même jeunes.
En définitive, cette console qui 
semblait être condamnée à finir en paria mal aimé du jeux vidéo à un 
quelque chose qui s’installe avec le temps, un petit air qui fait qu’on y
 revient et qu’on ne peut désormais que la recommander aux amateurs, 
même ponctuels, de l’univers Nintendo.

 
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