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dimanche 4 mai 2008

Denis Morisset, un ancien membre de la « Joint Task Force 2 »,

Dans un livre qui devait paraître lundi au QUÉBEC, un ancien membre de la « Joint Task Force 2 », une unité d’élite des services secrets militaires canadiens, Denis Morisset, relate huit années d’opérations secrètes. L’ouvrage, intitulé Nous étions invincibles, détaille des actions au Rwanda, en Bosnie et Afghanistan, mais aussi —et c’est une découverte— au Pérou et en Colombie.Parmi les révélations du livre, l’affirmation que le Canada est intervenu pour préparer l’attaque anglo-saxonne de l’Afghanistan avant que ne surviennent les attentats du 11 septembre 2001.Monette affirme,avoir servi de gardes du corps au général Roméo Dallaire durant le génocide au Rwanda.Cependant, il ne paraîtra pas. L’auteur a été arrêté pour avoir sollicité sexuellement des mineures via internet et a été incarcéré.

Quand à l’éditeur, JCL, il a reçu une lettre du ministère canadien de la Défense l’informant que cette publication était de nature à mettre en péril la sécurité nationale. Cédant aux pressions, il a immédiatement retiré le livre de son catalogue.



26 avril 2008LE SOLEIL - TÉMOIGNAGE«C'est un miracle que je sois en vie»Denis Morisset et Claude CoulombeAuteurs, «Nous étions invincibles»*Pour la première fois, un ex-militaire membre d'une unité tactique d'intervention des forces armées canadiennes — véritable commando d'élite formé pour abattre des cibles et pour réaliser des missions d'infiltration à très haut risque en territoire ennemi — a raconté dans le détail les défis qu'il a relevés pendant ses huit années de services très spéciaux. Denis Morisset a aussi levé le voile sur l'impact de cette succession d'événements traumatisants sur sa propre vie. L'ouvrage Nous étions invincibles, cosigné avec l'auteur Claude Coulombe, est dédié «à tous ces militaires revenus de mission blessés, amochés psychologiquement et trop délaissés!» Voici un extrait de ce bouquin disponible en librairie à compter du 30 avril.• • •Une fois de plus, le répit est de courte durée. À peine revenus des Balkans, nous refaisons nos bagages, direction le Rwanda. Notre mission : protéger le général Maurice Baril.(…) Cette mission, sous l'égide de l'ONU et baptisée Opération assurance, a pour but de repérer et, si possible, de rapatrier des survivants du génocide rwandais réfugiés au Zaïre, maintenant coincés entre les rebelles et l'armée zaïroise qui se livrent de furieux combats. (…) Nous avons déjà effectué une partie du trajet quelques jours avant l'arrivée du général. Nous avons accompagné un diplomate canadien en mission humanitaire et nous estimons la route sécuritaire. (…)L'adjudant donne le signal du départ. (…) Nous savons que ce sera une longue journée et que nous devrons être sur nos gardes à chaque instant. (…) Dans le véhicule de tête, en compagnie de Ted que je côtoie depuis maintenant trois ans, je scrute l'horizon, à l'affût de tout mouvement suspect. Nous sommes armés jusqu'aux dents, casqués et sanglés dans des vestes pare-balles. (…) Ted et moi savons néanmoins que nous sommes en première ligne et que, s'il y a embuscade, il nous faudra nous sacrifier pour sauver celui que nous avons pour mission de protéger. (…)Le convoi roule depuis des heures, et rien ne vient perturber notre progression. Le général Baril effectue sa tournée comme prévu. Au détour d'une route que nous avons déjà empruntée, un minuscule village apparaît. Lors de notre visite précédente, nous avions été très bien accueillis par les villageois. Cette fois-ci, j'immobilise mon véhicule et ordonne au convoi de faire de même. (…)Cible parfaiteDerrière, l'adjudant donne aussitôt l'ordre d'emprunter un itinéraire de contournement. (…) Je suis inquiet. Nous n'avons emprunté cette route qu'une fois, et j'en ai retenu qu'une portion de plusieurs centaines de mètres est un lieu idéal pour une embuscade. (…) Nous arrivons au tronçon redouté. (…) La route est remblayée, donc surélevée par rapport au terrain environnant, et les camions y offrent une cible parfaite. (…)— Embuscade! Embuscade! Embuscade! Un homme touché!Je hurle dans le micro. Dans un fracas de verre pulvérisé, une balle a traversé le pare-brise et arraché la moitié du visage de Ted. Instinctivement, je fais pivoter mon véhicule de 90 degrés pour bloquer la route. Il me servira aussi d'écran. J'ouvre ma portière et plonge au sol. Un véritable déluge de métal s'abat autour de moi. (…) Je ne pense plus, je réagis. Armé d'un fusil d'assaut C-8, d'une MP5 de 9 millimètres et de 4 pistolets 9 millimètres avec environ 500 balles, je dois faire face seul à un ennemi dont le nombre m'est inconnu pour le moment. (…) Je suis au sol depuis deux minutes et je tire sans arrêt. Dans mon écouteur, une nouvelle me redonne espoir :— Momo, j'ai réussi à rejoindre les Américains. Ils ont des hélicos en manœuvre dans la région. Ils les envoient.(…) Seule ma C-8 a une portée suffisante pour riposter adéquatement. Le MP5 et mes pistolets sont inutiles au-delà de 100 mètres et ne servent qu'à faire du bruit et à faire croire à l'ennemi que je ne suis pas seul. Ma réserve de munitions s'épuise rapidement. Je dois prendre un risque. Profitant d'une accalmie dans les tirs ennemis, je me lève d'un seul mouvement et plonge à l'intérieur du Suburban par la portière toujours ouverte. Je rafle tous les chargeurs de mon infortuné compagnon aussi vite que mes mains me le permettent. Je ressors aussi rapidement et m'accroupis au sol. Mes assaillants réagissent trop tard. Le camion est arrosé de dizaines de balles, mais en vain. J'ai repris ma position privilégiée derrière la roue avant. (…)À ma rescousseLa fusillade dure maintenant depuis 15 minutes. (…) Soudain, je perçois un vrombissement lointain. Deux hélicoptères d'attaque Apache et un Blackhawk de l'armée américaine foncent à pleine puissance vers nous. Les Apache volent en parallèle à une altitude qui les met hors de portée des tirs au sol. Ils entreprennent une première reconnaissance, puis ils plongent vers le sol et attaquent en créant devant eux un immense nuage de poussière. (…) Les survivants s'enfuient, effrayés par la puissance de feu de ces engins. Lorsqu'ils sont certains qu'il n'y a plus de riposte, les deux pilotes stabilisent leur appareil, en vol stationnaire au-dessus de la route, à une centaine de mètres devant la carcasse trouée de mon camion. Pendant ce temps, le Blackhawk resté en retrait vient se poser derrière moi. Les membres de mon unité suivent au pas de course et se ruent à ma rescousse.(…) Lors de la réunion d'après mission avec les enquêteurs américains, ceux-ci ont déclaré avoir recensé une trentaine de cadavres sur le terrain, dont trois seulement ont été tués par le tir des Apache. Ils ont compté plus de 2 000 impacts de balles sur le Suburban. C'est un miracle que je sois en vie.*Les Éditions JCL, avril 2008


REF.:

8 commentaires:

Anonyme a dit...

Bonjour, Nous sommes un pays qui a la réputation de ne pas reconnaître les vrais hommes, ceux qui nous permettent aujourd'hui de vivre en paix. Des monstres, des dictateurs sanguinaires, la planet en pulule.
De fausses accusations, si facile pour la police à fabriquer, ils aiment bien ces tactiques déloyales et bien plus encore. Ils ont oublié qu'ils ont eux aussi des enfants qui peuvent servir d'esclaves sexuelles aux cochons de haute classe qu'ils protègent en neutralisant Denis Morisset qui n'a fait que son devoir en les démasquant sur internet à la demande d'un politicien canadien. Ils lui font porter un drôle de chapeau.
J'espère que son épouse lira ceci, qu'elle prendra le flambeau : télévision, radio tous les médias disponibles pour faire ressortir la vérité, libérer son marie, lui redonner son honneur et envoyer au trou les cochons de dignitaires qui l'on lâchement cloué au sol.
Si une femme d'un autre pays obtient audience auprès des médias pour des accomodements dit raisonnables ou autre, Pourquoi l'une des nôtres ne pourrait pas revendiquer la justice.
"Never surrender" "Never surrender" Nerver surrender" Churchill

Anonyme a dit...

Salut anonyme,qui était ce politicien que tu parle ?

Anonyme a dit...

Vous devez le demander à Mr. Denis Morisset, s'il veut bien le divulger. Il joue sa liberté, son honneur de soldat canadien et son avenir. Son épouse peut lui aider grandement à travers les medias, le fera-t-elle ???

Anonyme a dit...

J'aimerais bien discuter avec se Denis Morisset un jour!!! Très controversé se livre......Plusieurs faits sont cocasses!!!!

Anonyme a dit...

Je connais ce Mr.Denis Morisset en personne et non il ne mérite aucunement ce que ces sales cochons haut placé lui ont mis sur le dos pour se protégés eux.

Anonyme a dit...

Je viens de lire ce livre et étant moi-même un membre des FC depuis 1987, je connais bien le contexte de la situation militaire durant ces années et la réalité relaté dans ce livre est probablement toute vraie. . Je ne sais pas à quel endroit se trouve mr.Morisset en ce moment, mais j'espère que sa santé va bien et qu'il obtient de l'aide du gouvernement. Le Canada lui doit une reconnaissance qui n'a jamais reçu. Bonne chance !

Anonyme a dit...

SOLICITATIONS DE MINEURES SUR INTERNET,PFFF, MON C...! ON SE CROIRAIT DANS UN ÉPISODE DES X-FILES! FAUSSES ACCUSATIONS, J'AI LU LE LIVRE ET IL DEVRAIT ÊTRE TRAITÉ EN HÉROS!PAYS DÉMOCRATIQUE MON C..! ON VIT DANS UN PAYS COMMUNISTE NOUS AUSSI C'EST INCROYABLE! IL EN A TROP DIT ET ON SALI UN GARS QUI LEUR A SAUVÉ LES FESSES PLUS D'UNE FOIS! IL A SACRIFIÉ SA VIE DE FAMILLE, SES DÉSIRS PERSONNELS POUR SON PAYS ET C'EST COMME ÇA QU'ON LE TRAÎTE? PAS SURPRENANT S'IL A ENVIE DE TUER QUELQUES PERSONNES EN SORTANT, S'IL LE LAISSE SORTIR! JE SUIS AVEC TOI MON DENIS, TU ES DEVENU UN MODÈLE POUR MOI, TA TÉNACITÉ,TON AMBITION, TON SENS MORAL,TON HUMANISME VONT TOUJOURS ME SERVIR DE MODÈLE POUR LE RESTE DE MA VIE. "FACTA NON VERBA" ME RESTERA TOUJOURS GRAVÉ DANS LA TÊTE! J'ESPÈRE POUVOIR TE RENCONTRER UN JOUR, SI TU VEUX , ON JASERA SUR UN RING POUR UNE COUPE DE ROUND!

Anonyme a dit...

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