MONTRÉAL – Le CAA-Québec estime que les gens de la capitale provinciale ont payé trop cher pour leur essence au cours des 40 derniers jours.
EN VIDÉO: Le prix de l'essence trop élevé à Québec |
La moyenne provinciale, depuis un an, est de 5,1 cent/litre, donc trois cents de moins que ce Québec a connu depuis un peu plus d’un mois.
Cela signifie qu’il n’y a jamais eu un bon moment pour faire le plein à Québec au cours de cette période. Même lorsque le coût de remplacement du produit baissait, le prix à la pompe ne suivait pas.
Selon le CAA, l’industrie a donc prélevé indûment des dizaines de milliers de dollars dans les poches des automobilistes de Québec.
Le CAA-Québec n’a pas avancé d’explication à savoir pourquoi cette situation a prévalu à Québec dans les 40 derniers jours.
MONTRÉAL - Après avoir dénoncé que les automobilistes de la Vieille Capitale payaient leur essence beaucoup trop cher, CAA-Québec a fait le même constat pour Montréal, mercredi, en disant que les conducteurs de la métropole déboursaient plus qu’ils ne le devraient à la pompe.
Selon CAA-Québec, la marge au détail moyenne de l’essence à Québec s’est maintenue à près de 8 cents/litre depuis le 10 novembre, alors que la marge provinciale moyenne calculée par la Régie de l’énergie s’établit à 5,1 cent/litre pour les 52 dernières semaines, soit pratiquement 3 cents de moins que celle qui prévaut à Québec depuis 40 jours maintenant.
De leur côté, les automobilistes montréalais ont dû composer depuis le 10 novembre avec une marge au détail fluctuante, mais qui s’établit en moyenne à 5,7 cent/litre, tandis qu’à Sherbrooke, le prix de l’essence n’a pas bougé depuis le 8 octobre, en se maintenant nettement en deçà de la moyenne, soit à 2,5 cent/litre.
«On peut légitimement se demander qui s’en met plein les poches? S’il y avait plus de transparence de la part des pétrolières, peut-être pourrions-nous en savoir un peu plus, mais pas de preuves, pas d’accusations», a déploré Cédric Essiminy, relationniste pour CAA-Québec.
La levée de drapeau de CAA-Québec s’explique entre autres par le fait que «même lorsque le coût d’acquisition tend vers le bas, le prix à la pompe, lui, ne suit pas la même tendanc ».
«Le problème, c’est qu’on a une marge au détail qui est beaucoup trop élevée. C’est donc dire que si on vous vend l’essence à 8 cents/litre alors que les coûts d’exploitation et les frais affairant n’ont pratiquement pas changés, c’est simplement qu’on veut une marge bénéficiaire plus grande, et ce, au détriment des automobilistes», a expliqué M. Essiminy.
CAA-Québec rappelle aux automobilistes qu’il est possible de s’informer via Info-essence, à l’adresse hôte de l’organisme, afin de situer dans une plus juste perspective le prix quotidien de l’essence qui prévaut dans les différentes régions du Québec.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire