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jeudi 30 décembre 2010

Survivre à deux cancers à 12 ans

Hôpital - Survivre à deux cancers à 12 ans
À 12 ans, William a déjà combattu deux cancers.
©Agence QMI

MONTRÉAL – À 12 ans, William a déjà combattu deux cancers. Son frère de 11 ans, Édouard, a en quelque sorte assuré sa survie. Il lui a fait un don de moelle osseuse.

William a ainsi pu combattre sa leucémie et faire disparaître à jamais son cancer des os.

En juin 2007, il a d'abord appris qu'il avait un cancer des os.

« Six mois après la fin des traitements, on a su qu'il était en rechute », fait savoir sa mère, Julie Meilleur. Après 137 traitements de chimiothérapie, la leucémie est apparue en juillet 2009.

« Pour guérir cette leucémie-là, William avait besoin d'une greffe. Et on a appris avec beaucoup de joie qu'Édouard était compatible », a expliqué la mère de deux enfants.

L'an dernier, le jeune Édouard a donc accepté d'aider son frère à rebâtir son système immunitaire gravement endommagé par sa leucémie.

« Parce que c'est mon frère, puis je l'aimais. Je l'aime encore là », a expliqué Édouard.

« Bien, c'est gentil. Ça m'a sauvé la vie », a dit William. La moelle du donneur, qui contient des cellules souches et ressemble à du sang, est filtrée, puis injectée au receveur sous forme de transfusion sanguine.

« Ces cellules souches-là ont le potentiel de refaire des cellules sanguines. Donc, quand elles “maturent”, elles deviennent les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes », a expliqué Marie-France Vachon, infirmière au CHU Sainte-Justine à Montréal.

Chaque année, les spécialistes du CHU Sainte-Justine pratiquent une cinquantaine de greffes de moelle osseuse. À Noël, six enfants étaient hospitalisés.

William n'a jamais cessé de se battre. Il a tenu à faire un message d'encouragement et d'espoir aux enfants malades.

« Je suis encore là, je ne suis pas mort. [...] Je leur dirais de ne pas abandonner parce que tout est possible. » Depuis sa greffe, tout va bien. Les deux frères ont même recommencé à jouer au hockey dans la même équipe.

Pour son frère, William a un mot tout simple : « Merci ». « De rien », lui a répondu Édouard.

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