Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

mardi 8 juillet 2008

Le vol de Wi-Fi?

Dans un article fort sympathique, le journaliste du Times Lev Grossman racontait la semaine dernière ses années passées à voler le Wi-Fi de ses voisins. Au milieu de son texte, le journaliste a écrit que ce type de vol, «illégal ou pas», est «définitivement non éthique». Vraiment?
En fait, le journaliste est tellement convaincu de son affirmation qu'il n'a même pas jugé bon de la soutenir, d'expliquer pourquoi le vol de Wi-Fi était non éthique. Il explique par contre pourquoi il le faisait, ainsi que de quelle façon il le faisait, c'est-à-dire sans télécharger de gros fichiers, sauf la nuit.
En toute honnêteté, je ne suis pas convaincu que le vol de Wi-Fi est «définitivement non éthique».
Entendons-nous, il peut l'être. Mais l'est-il à tout coup? Je suis moins sûr.
Évidemment, dès que quelqu'un télécharge des gros fichiers avec la connexion Wi-Fi d'un voisin, la chose n'est plus éthique. De plus en plus de connexions ont une bande passante limitée, et les téléchargements ralentissent la vitesse de celui qui paye pour sa connexion.
Dans ces cas-là, je suis d'accord que le vol de Wi-Fi est «définitivement non éthique», parce que ça affecte l'autre personne.
Mais qu'en est-il de quelqu'un qui s'en servirait pour prendre ses courriels à l'occasion (et lire Branchez-Vous!, évidemment)? Peut-on vraiment considérer ça comme du vol, au sens classique du terme?
Vol: action de dérober ce qui appartient à autrui. Dérober: prendre quelque chose à l'insu de.
Oui, c'est probablement du vol (ce qu'on avait déjà établi l'an dernier en fait). Mais un vol sans aucun impact est-il forcément non éthique?
Moi je ne pense pas, justement parce que contrairement à l'autre cas, personne n'est affecté par ce vol. Comme si on profitait de l'ombre faite par l'arbre d'un voisin.
Mais bon, si vous voulez vraiment avoir la conscience tranquille, trouvez donc la personne à qui appartient le routeur non protégé que vous utilisez et demandez-lui la permission de l'utiliser (quitte même à en partager les frais!)...
Lire égalementLe «vol» de Wi-Fi au CanadaConfessions of a Wi-Fi Thief

REF.: Max

Aucun commentaire: